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Le maillot vert sur le Tour de France 2011

Publié par Jérémy Bazin sur 26 Juillet 2011, 13:00pm

Catégories : #Tour de France

Un an ! Pendant un an on l'a attendu. Le 2 juillet dernier, il s'est enfin élancé pour notre plus grand plaisir. Et aujourd'hui c'est déjà fini. Ces trois dernières semaines sont passées tellement vite, qu'on croirait que la Grande Boucle a commencé hier. Après 21 étapes de bonheur ou de tristesse, de surprise ou de déception, de confirmation ou de désillusions, retour sur l'histoire des maillots distincifs durant l'épreuve. Après le jaune, le vert.

Maillot-vert-1.jpg
Une lutte acharnée pour un maillot vert

Chaque année la lutte pour le maillot vert est très intense. Les sprinters représentent à eux seuls un monde à part dans le peloton. Il y a même différents types de sprinters. Ceux qui ont besoin d’un train organisé pour être performant comme Mark Cavendish, ceux qui se débrouillent seuls comme André Greipel, ceux capables de sauter tout le monde dans les derniers mètres comme Romain Feillu, et bien d’autres. Et bien cette année, ce sont les « autres » qui ont eu leur part du gâteau, du moins jusqu’au retour, tardif, de Cavendish. Capables d’emmagasiner des points précieux sur tous les terrains, ils auront surtout fait la différence lorsque la route s’est élevée. « Ils » se sont deux hommes : Philippe Gilbert et José Joaquim Rojas. L’un est Belge, l’autre Espagnol. L’un adore les classiques, l’autre préfère les courses à étapes. Tous les séparent, sauf une chose : l’idée de ramener le vert sur les Champs-Elysées. Pourtant, Gilbert n’était même pas le sprinter désigné dans son équipe Omega Pharma-Lotto au départ.

Maillot-vert-2.jpg
Cavendish, on ne l’attendait plus

Très rapidement on a bien pensé que le maillot vert allait se jouer entre les deux. Si Gilbert prenait l’avantage dès que l’arrivée était jugée en côte comme au Mont des Alouettes, Mûr de Bretagne, Super Besse ou Saint-Flour, Rojas lui répondait en engrangeant des points précieux lors des sprints intermédiaires ou encore lorsque Gilbert s’effaçait pour laisser Greipel sprinter. Personne ne parvenait à faire la différence, alors un troisième larron entrait dans la bataille juste avant les Pyrénées : Mark Cavendish. Vainqueur au Cap Fréhel, à Châteauroux durant la première semaine, son succès  à Lavaur le 13 juillet ouvrait au Britannique les portes du classement par points. Un rôle d’arbitre pour Cavendish, peut-être. En dominant les sprints intermédiaires et les arrivées massives,  le coureur de HTC a pris le maillot au meilleur moment. Avant la montagne.

Mark-Cavendish-vert.jpg
La Cav’, en vert et contre tous

Les Pyrénées n'allaient pas remettre en question le maillot vert de l'Anglais. Mieux encore, il s'imposait à Montpellier lors de l'étape de transition menant le peloton au pied des Alpes. Dès lors le classement à points était joué. Cavendish, le meilleur sprinter, du monde devait remporter le vert. Pourtant ses deux grands adversaires, José Joaquim Rojas et Philippe Gilbert, rêvaient encore de chiper la place à Cavendish. Comment ? En le mettant hors-délais. Cavendish allait connaître la foudre des formations Movistar et Omega Pharma en haute montagne. Leur objectf, isolé La Cav' le plus tôt possible dans l'étape. Le dilemme était simple, soit Cavendish passait les Alpes et alors il remportait le classement à points, soit il était éliminé et on assistait à un grand duel Rojas-Gilbert jusqu'à Paris. Hors-délais au Galibier, Cavendish profitait du fait que les commissaires ne souhaitaient pas éliminer 70 coureurs, mais perdait tout de même vingt points au classement du maillot vert et se retrouvait sous pression à la veille de l'Alpe d'Huez.
Pour la seconde fois consécutive, Mark Cavendish arrivait hors-délais. Cette fois Rojas était avec lui, donc la pénalité s’appliquait  aux deux hommes et ne changeait en rien le classement. Tout allait se jouer sur les Champs-Elysées. A Paris, le Britannique ne tremblait, et remportait au passage une cinquième étape sur le Tour 2011, la vingtième de sa carrière !

Mark-Cavendish-vert-final.jpg
Classement par points final : 
1. Mark Cavendish (GBR, HTC-Highroad) 334 pt
2. José-Joaquin Rojas (ESP, Movistar Team) 272 pt
3. Philippe Gilbert (BEL, Omega Pharma-Lotto) 236 pt
4. Cadel Evans (AUS, BMC Racing Team) 208 pt
5. Thor Hushovd (NOR, Garmin-Cervélo) 195 pt
6. Edvald Boasson Hagen (NOR, Team Sky) 192 pt
7. André Greipel (ALL, Omega Phrama-Lotto) 160 pt
8. Tyler Farrar (USA, Garmin-Cervélo) 127 pt
9. Samuel Sanchez (ESP, Euskaltel-Euskadi) 105 pt
10. Alberto Contador (ESP, Saxi Bank-SunGard) 105 pt


Article réalisé par Jérémy Bazin l Images : AFP, Sirotti, Bettini l Montage : Jérémy Bazin

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