Ruben Perez : "Je crois qu'Euskaltel arrivera à garder ses sponsors"

Publié par Maxence Châble-Patrice Aguer-Nicolas Gréno sur 28 Août 2010, 14:00pm

Il l’a enfin sa victoire chez Euskaltel-Euskadi ! Ruben Perez y tournait autour depuis cinq ans maintenant. Le coureur Espagnol a mis fin à cette longue période de disette en s’imposant dans la toute première étape du Tour de Bavière. Ce qui lui avait permis de porter le maillot de leader une journée. Quel honneur pour un cycliste qui n’avait auparavant jamais eu le privilège de lever les bras ! Lors du Tour du Bénélux, il a failli remettre le couvert. Il a pris une belle et rageante deuxième place dans la cinquième étape finalement glanée par Jack Bobridge, le champion du chrono espoirs. Et comme un bonheur ne vient jamais seul, il a prolongé, comme beaucoup de ses équipiers (Sanchez, Sicard, Txurruka, Verdugo…) au sein de l’équipe Basque pour deux ans supplémentaires. Il nous a confié qu’il pensait vraiment que le groupe avait une chance de conserver ses sponsors pour la saison prochaine. Une formation qui était en danger, en danger de rétrogradation en Continental Pro.

Culture Sport : A quel âge as-tu commencé le cyclisme ?
Ruben Perez : J'ai débuté à onze ans, en minime première année.

Culture Sport : Pourquoi as-tu choisi le cyclisme ?
Ruben Perez : Je vis dans une région d’où sont sortis beaucoup de très bons cyclistes, tels que Marino Lejarreta, les frères Gorospe, Leaniz, Zarrabeitia, Unai et David Etxebarria, Iban Mayo... Mon père et mon frère ont aussi été coureurs cyclistes bien qu'ils ne soient jamais passés professionnels. D'ailleurs il y a toujours beaucoup eu dans cette région l’amour du cyclisme. Quand j'ai commencé en école de cyclisme, nous étions trente jeunes du village !

Culture Sport : Cela fait quatre ans que tu es chez Euskaltel. Souhaites-tu terminer ta carrière dans cette équipe ?
Ruben Perez : C'est même cinquième saison dans l'équipe et je suis très satisfait ! Je fais partie intégrante du groupe et ils comptent sur moi pour des courses importantes. En principe mon intention est de rester ici, mais je n'écarte aucune proposition.

Culture Sport : En 2009 tu as terminé neuvième de la Clasica San Sébastian. Aimes-tu cette course ?
Ruben Perez : Oui, c'est une belle course qui vient juste après le Tour de France. Tu as donc le rythme dans les jambes, et courir à domicile donne beaucoup de motivation.

Culture Sport : Quel était ton rôle dans la dernière édition de la Grande Boucle ?
Ruben Perez : Cette année, il y avait Samuel Sanchez. Mon rôle était de l'aider le plus possible. L’objectif de l’équipe était de le faire monter sur le podium (ndlr : il terminera finalement quatrième du général). Si un jour j'avais carte blanche, l’objectif était de me glisser dans une échappée afin de disputer une victoire d'étape.

Culture Sport : Ces dernières années, seulement Koldo (Fernandez), Igor (Anton) et Samuel (Sanchez) gagnaient. Cette année, l’équipe a, pour l'instant, treize victoires avec sept coureurs différents. La relève est-elle assurée ?
Ruben Perez : Dans l'équipe, il y a des coureurs de qualité pour gagner des courses. Pour l'instant sept coureurs ont gagné (ndlr : dont lui), mais je pense que nous gagnerons plus de victoires et avec d'autres coureurs.

Culture Sport : Pour finir, penses-tu qu'Euskaltel-Euskadi arrivera à garder ses sponsors pour la saison prochaine?
Ruben Perez : Oui je le crois et je l'espère vivement !

Un grand merci à Ruben Perez pour avoir répondu à nos questions.

Propos recueillis par Maxence Châble l Traduction réalisée par Patrice Aguer l Article réalisé par Nicolas Gréno l Images : EFE/Orbea

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