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Les 3 meilleurs jeunes du Tour 2010

Publié par Nicolas Gréno sur 9 Août 2010, 10:53am

Catégories : #Tour de France

(demain : les 3 meilleurs grimpeurs)

http://cdn.media.cyclingnews.com//2010/07/11/2/pic125495185_600.jpgMaillot Blanc depuis trois ans, record de Jan Ullrich (1996, 1997, 1998) égalé, Andy Schleck semble intouchable dans cette catégorie de jeunes coureurs. Deuxième de la Grande Boucle deux années de suite, il ne figurera pas dans ce classement mais dans le classement des "3 meilleurs coureurs du Tour 2010". En l’absence du Luxembourgeois dans cet article, nous parlerons de deux autres futurs très grands du cyclisme mondial, Robert Gesink et Roman Kreuziger, ainsi que deux Français prometteurs, Julien El Farès et Cyril Gautier, en "bonus".

1. Robert Gesink. Pays : Pays-Bas. Equipe : Rabobank.
Classement général : #5. Classement des jeunes : #2.
C’est peut être, certainement même, le successeur de Joop Zoetemelk (lauréat du Tour 1980 et de la Vuelta 1979) au palmarès des Grands Tours. Robert Gesink est un diamant brut qui progresse au fil des ans.
Dès sa première saison dans l’équipe maison Rabobank, il termine huitième d’un relevé Tour de Californie avant d’enchaîner deux top cinq dans deux autres grandes courses par étapes : cinquième du Tour d’Allemagne et deuxième du Tour de Pologne. En 2008, il était en position de remporter son premier grand succès : le classement final de Paris-Nice s’il vous plait ! Mais la descente du Col du Tanneron aura raison de lui et terminera finalement au pied du podium. Egalement quatrième de la Flèche Wallonne et du Dauphiné Libéré, c’est "SA" place. Après avoir été du voyage à Pékin pour les Jeux Olympiques (9ème de la course en ligne, 10ème du chrono), Gesink est au départ de son premier Grand Tour. La Vuelta lui offre l’occasion de s’affirmer et de confirmer tout le potentiel qu’il possède. Successivement quatrième et sixième des grandes étapes de montagne, il termine à une très satisfaisante septième place, après un ultime chrono qui lui fera perdre deux rangs au général.
La saison 2009 est synonyme de premières prises de contact avec le Tour de France. Sur troisième de l’Amstel Gold Race, septième au Tour du Pays Basque et de nouveau quatrième du Dauphiné, le coureur Hollandais se lance dans le grand bain. Dans la plus grande course du monde. Malheureusement pour lui, il est contraint à l’abandon dès les premières étapes. Le sixième jour de course lui aura été fatal. Une cassure formée dans le peloton provoque une certaine tension. Gesink est victime d’une chute et se brise l’extrémité du radius. Une semaine et puis s’en va. Ce n’est que parti remise. La fin de saison est bien meilleure pour lui et se reprend une fois de plus au Tour d’Espagne. Il gagne un rang de plus au général par rapport à l’année précédente et se classe sixième. Une victoire au Tour d’Emilie suivie d’une sixième place logique au Tour de Lombardie le consolera peut être de son abandon du Tour…
Cette année, Robert Gesink poursuit sa moisson d’accessits. Cinquième de Tirreno-Adriatico et du Tour de Suisse, dont il remporte une étape, huitième au Pays Basque, il s’aligne revanchard au départ de la Grande Boucle qui s’élance de chez lui, aux Pays-Bas. Dès la première grande explication, il est présent aux avants de la course. Classé troisième derrière Andy Schleck et Samuel Sanchez à Morzine-Avoriaz, il annonce la couleur. De onzième il se retrouvera vite septième du général. Neuvième à Mende, sixième à Ax 3 Domaines et septième au sommet du Col du Tourmalet, le coureur de la Rabo démontre qu’il est un excellant grimpeur. A Paris, il sera finalement sixième du Tour de France. Une performance qui n’est pas passée inaperçue. Elle aurait été encore plus belle si il avait sur ses épaules un Maillot Blanc de meilleur jeune. Mais Schleck était encore présent pour un « Tour ». L’an prochain, il montera sûrement sur le podium, derrière l’Arc de triomphe, pour enfiler une tunique bien distinctive. A moins que Romain Kreuziger ne le prive de ce bonheur là.

2. Roman Kreuziger. Pays : République Tchèque. Equipe : Liquigas-Doimo.
Classement général : #9. Classement des jeunes : #3.
C’est l’autre étoile montante du cyclisme mondial. Découverte elle aussi lors d’un Paris-Nice, mais c’était un an plus tôt, en 2007, dans un banal prologue dans les rues d’Issy-les-Moulineaux, l’année du premier succès d’Alberto Contador dans la « Course au Soleil ». Deuxième derrière David Millar, le nom de Kreuziger faisait sensation. En effet, son père était également coureur, vainqueur du Tour d’Autriche dans les années quatre-vingt notamment. Il s’appelait aussi, comme son fils Roman ! Vainqueur d’une étape de la Semaine Lombarde, sixième du Tour de Romandie et vingt-et-unième pour son premier Tour majeur (Vuelta), sa carrière est lancée.
Le Tchèque brille en terre Helvétique. La Suisse semble lui convenir, lui plaire. Lauréat du Tour de Suisse, considéré comme la quatrième plus grande course par étapes (après les trois GT), avec en prime une petite étape, il s’était classé quelques mois auparavant deuxième en Romandie. Dans la foulée, il découvre le Tour avec son équipe Liquigas. Roman est présent pour apprendre, non pas pour viser une quelconque victoire finale ou un éventuel top cinq. C’est peut être trop précipité pour lui. Au final, il se classera douzième. Une place moins bien qu’Andy Schleck promu au titre de meilleur jeune.
Second en 2008 lors du Tour de Romandie, il s’impose en 2009, toujours avec la petite étape qui va avec. Il cède par contre son titre au Tour de Suisse et ne termine «que» troisième. Egalement dixième du Tour du Pays Basque, Kreuziger se présente une nouvelle fois au départ du Tour qu’il boucle cette fois-ci dans le top dix. Pendant que Schleck, qui ne le devançais que d’un rang l’année précédente s’amuse avec Contador, il est neuvième au final. Son rival Luxembourgeois sera quant à lui second. Second… c’est la place d’honneur qu’il a obtenu une semaine plus tard lors de la Clasica San Sébastian. Par contre doubler Tour de France-Vuelta n’a pas été une bonne idée. Soixante et unième à Madrid, ce n’est pas une place qui lui ressemble.
Après une bonne préparation en ce début d’année (vainqueur du Tour de Sardaigne, 4ème de Paris-Nice, 5ème de l’Amstel, 8ème en Catalogne), Roman Kreuziger s’est classé neuvième de la Grande Boucle, comme l’an passé. Andy a encore lui aussi terminé derrière Contador au général, mais Gesink lui a grillé la politesse… En effet, le dauphin du coureur de la Saxo Bank au classement des jeunes depuis 2008, rétrograde d’un rang en 2010.

3. Julien El Farès. Pays : France. Equipe : Cofidis.
Classement général : #27. Classement des jeunes : #4.
Cyril Gautier. Pays : France. Equipe : Bbox Bouygues Télécom.
Classement général : #45. Classement des jeunes : #5.
Ce sont les deux meilleurs jeunes Français de ce Tour de France 2010. Deux coureurs prometteurs au palmarès pas encore très garni. Mais quand même ! Julien El Farès a remporté une belle étape de Tirreno-Adriatico l’an dernier ainsi que le Tour de Wallonie. Cette année, il s’est imposé sur les routes du Tour Méditerranéen. Champion d’Europe espoirs 2008, Cyril Gautier a gagné en 2010 la Route Adélie.
Nos deux « petits » coureurs tricolores se sont montrés dans les échappées, le Manosquin entre Epernay et Montargis, le Breton entre Morzine-Avoriaz et Jean-Jean-de-Maurienne. Ce dernier était, pour son premier (Grand) Tour de France également dans les bons coups, comme lors de l’étape qui arrivait dans la Station des Rousses.

A voir également :
Numéro 1/7 : Les 3 plus belles victoires du Tour 2010

Article réalisé par
Nicolas Gréno l Image : Sirotti.

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