C'est mercredi soir, c'est, dans une BayArena surchauffée, qu'a eu lieu la première défaite de Genk en ligue de Champions. Le Bayer Leverkussen partait largement favori face au petit Poucet du groupe et s'est donc logiquement imposé 2-0.
Malgré une entame de match assez lente, le club allemand a pris tranquillement, au fur et à mesure de la rencontre, le contrôle des opérations. L'ORGANISATION, c'était le maître mot de cette rencontre. Tout observateur attentif a pu remarquer en début de match le marquage à la culotte des Genkois vis à vis de l’entre-jeu rouge et noir. Pourtant à la demi-heure, Bender trompait le gardien belge via une balle bien placée du pied gauche. Suite à ce coup sur la tête, le champion de Belgique tentait de réagir avant la mi-temps, sans résultat. Pourtant le Racing, avec la complicité involontaire du gardien Leno, a su se créer de belles occasions: comme, à la quatorzième, le centre de Thomas Buffel mal exploité par Marvin Ogunjimi, ou, à la quarantième, l'occasion ratée de Jelle Vossen suite au ballon mal dégagé par le gardien allemand.
En seconde période, les deux équipes continuaient a se créer de belles occasions sans toutefois les mettre au fond. C'était sans compter sur Ballack. Le monument du football germanique ne pouvait s’empêcher d'ajouter son grain de sel à la partie. A quelque minute de la fin de partie «Micha» a repris d'une splendide demi-volée un mauvais dégagement d'Anele, le ballon a fini au fond des filets.
Avec seulement un point pris sur six, Genk se retrouve dernier de sa poule. Pour espérer terminer troisième, place synonyme de l'Europa League, l'équipe belge doit essayer de proposer du jeu au lieu regarder se que montre l’adversaire. Il manque à cette équipe l’arrogance et le bagout qui ont permis jadis au Standard et à Anderlecht de réaliser des performances sur la scène européenne. Cette équipe n'est pas aussi talentueuse que les deux précédentes, mais ils n'ont quand même pas été champions pour rien.
Article réalisé par Adrien Renkin l Images : Belga/Reuters