Partenaire du Comité International Olympique, Coca Cola a décidé de lancer son hymne pour l’évènement planétaire que tout le monde attend.
La musique et le clip suivent le rythme imposé par les bruits des balles du joueur detTennis de table Darius Knight (vingt et un ans – Royaume-Uni), les frappes de pied au plastron de Maria Espinoza qui pratique le taekwondo (vingt-trois ans – Mexique), les appuis du hurdler David Oliver (vingt-neuf ans – Etats-Unis), les flèches de Dayyan Jaffar, seulement dix-sept ans, et le souffle de Kseniya Vdovina (vingt-quatre ans – Russie) championne du 400m à qui on a demandé de courir sur un tapis roulant jusqu’à ce qu’elle atteigne 120 pulsations/min, le tempo exact de la chanson créée par Mark Ronson.
On ne peut que saluer l’initiative de calquer le rythme musical sur les rythmes corporels de la pratique sportive. Une incitative enthousiasmante tant certaines campagnes publicitaires s’éloignent de l’essentiel à l’approche des JO d’été.
La marque en profite pour se tourner vers l’avenir en choisissant de jeunes athlètes (mis à part David Oliver) et en ne communiquant par des stars planétaires. Le choix d’axer sa communication sur des sports moins médiatiques est également à souligner. Un retour aux sources de l’olympisme qui fait de cette communication de Coca-Cola une véritable réussite.
Mais Coca-Cola ne s’arrête pas là ! Historiquement très présent lors des évènements sportifs planétaires (qu’on songe aux JO d’Atlanta, berceau de Coca-Cola, en 1996, pour lesquels la marque avait investi pas moins de 250 millions de dollars sur les trois semaines d’exploits sportifs), Coca-Cola a là encore renforcé ses positions dans le monde du sport. Le dispositif complet comprend une publicité, basée sur le film ci-dessus, une version longue de la bande son, véritable hymne officiel, un documentaire qui retracera l’histoire de cette musique, un packaging spécifique sur les canettes 33cl et les bouteilles 50cl. Sur les réseaux sociaux, Coca lance une application sur sa fan page Facebook, qui encourage les fans à collecter les différents « sons » de sport enregistrés par Mark Ronson. Chaque son permettra de débloquer des contenus exclusifs et des cadeaux (dont des séjours pour assister aux Jeux Olympiques).
Coca-Cola a également envisagé une présence physique, à Londres, pour l’évènement estival. La marque a en effet dévoilé, en février dernier, son Beat Wall (« mur du rythme »). Voisin du stade olympique, peint par un collectif de jeunes de renommée internationale, le Beat Wall représente l’évolution physique de la campagne.
Article réalisé par Thomas Mollanger
Crédit photo et vidéo : Coca-Cola