La saison semblait démarrer de la plus belle des manières pour la formation Lotto-Belisol. Avec trois sprints gagnants en Australie, André Greipel a donné le sourire à tout l’effectif belge. Mais la chute de Roelandts a brisé l’ambiance…
Greipel au dessus du lot
Certes, Mark Cavendish n’est pas de la partie en Australie, mais la domination d’André Greipel est incontestable. Déjà victorieux sur la Cancer Council Classic, le sprinteur allemand a doublé la mise sur la première étape du Tour Down Under, deux jours plus tard. Il a récidivé ce jeudi avec une nouvelle victoire au sprint, portant son capital à trois victoires en trois arrivées massives. Le « gorille de Rostock » peut remercier ses équipiers. Lesquels furent précieux dans le placement de leur leader. La Sky, composé de Rogers, Thomas, et Sutton, ne parvient pas à faire fléchir l’adversaire. Sachant que le train britannique sera celui de Cavendish lors du prochain Tour de France, Marc Sergeant peut envisager de belles possibilités d’ici juillet.
Comment faire sans Roelandts ?
Lors de la première étape de Tour Down Under, Jürgen Roelandts a goûté au bitume en passant sous la flamme rouge. Le Belge n’a pas su remonter sur sa machine, abandonnant l’épreuve. Son absence s’est déjà fait ressentir mille mètres plus loin. Son train étant désorganisé, André Greipel a dû se débrouiller pour trouver la brèche et s’imposer sans l’aide de ses fidèles équipiers. Sa victoire fût moins flagrante que la précédente.
Mais avec l’absence de Jürgen Roelandts, c’est surtout les classiques du nord qui sont remises en questions. En effet, le Flamand était désigné comme le chef de file pour les courses d’avril. Si il ne parvient pas à se rétablir à temps d'une fracture de la sixième vertèbre cervicale, son équipe n’aura aucune chance de briller sur les pavés.
On est loin de l’époque où la formation de Marc Sergeant possédait encore Leif Hoste, Jürgen Roelandts, et Philippe Gilbert. Cette année, le manager résidant à Alsemberg devra composer avec Gianni Meersman et Frederik Willems si le cinquième du dernier Mondial n’est pas apte à prendre part aux classiques pavés…
Article réalisé par Julien Detroz
Crédit photos : Mark Gunter/Sirotti