Davide Appollonio: "J’étais motivé à Plouay, j’avais un bon rendement"

Publié par Maxence Châble et Nicolas Gréno sur 4 Octobre 2010, 17:09pm

C’est la dernière petite pépite du sprint Italien. Davide Appollonio, qui a mis un terme à sa première saison en tant que professionnel, avec une deuxième au Tour de Vendée, a éclaté aux yeux du grand public lors du Tour du Limousin où il s’est adjugé la quatrième et dernière étape. Le coureur originaire de Vitolini (Toscane) avait placé un démarrage dans l’ultime kilomètre.

Membre de la Cervelo TestTeam depuis l’an passé, en tant que stagiaire puis en tant que pro, Davide a du rapidement trouver une nouvelle formation pour continuer sa belle carrière. L’équipe Suisse ayant mis la clé à la porte, Appollonio n’a pas eu trop de mal à rejoindre les rangs d’une écurie. Eusebio Unzue a réussi le coup d’enrôler ce jeune espoir de vingt et un ans. Vingt et un ans... Imaginez un peu dans deux ou trois ans quand ce jeune homme aura pris un peu plus de caisse !
Le deuxième du Grand Prix de Fourmies, portera donc les couleurs de Movistar, le nouveau repreneur de la Caisse d’Epargne. Rapide au sprint, il a séduit le staff Ibérique et a signé un contrat de trois ans. Peut être que sa onzième lors du Grand Prix Plouay-Ouest France a tapé dans l’œil d’Unzue et compagnie.

Culture Sport : Davide, à quel âge as-tu commencé le vélo ?
Davide Appollonio : J’ai débuté le cyclisme à quatorze ans. Mais avant j'ai pratiqué le football pendant huit ans !

Culture Sport : Pourquoi as-tu choisi ce sport ?
Davide Appollonio : Dès la première course à laquelle je prends part, je la remporte ! Cette performance m’a donc encouragé à continuer.

Culture Sport : Quand tu étais encore enfant, quel coureur ou quel sportif admirais-tu le plus ?
Davide Appollonio : Marco Pantani était mon "héros". Il était vraiment différent des autres.

Culture Sport : À vingt ans, Cervélo t’a proposé de réaliser une petite pige chez eux. Cela a du être une très bonne surprise non ?
Davide Appollonio : Oui c’est sur ! Les dirigeants m’ont pris en tant que stagiaire grâce à une bonne saison en U23. Ce fut une surprise. Mais j’étais motivé comme jamais, et surtout très content !

Culture Sport : Cette année, tu passes pro dans la même structure. Tout s’est enchaîné !
Davide Appollonio : Affirmatif ! C’est allé très vite, mais je pense que cela a été parfait pour moi !

Culture Sport : Avant d’intégrer les rangs de la Cervélo TestTeam, dans quelles équipes as-tu couru ?
Davide Appollonio : J’étais membre de l’équipe espoirs (U23) de la Cervélo, pendant deux ans. Mais son nom était Hopplà.

Culture Sport : Grand Prix de Plouay, dernier tour, dernière côte, Davide Appollonio attaque. Tu étais un des meilleurs ce jour-là !
Davide Appollonio : A Plouay, deux jours après ma première victoire chez les professionnels (une étape du Tour du Limousin, ndlr, photo ci-dessus), j’étais vraiment motivé, et j’avais un bon rendement. J’ai donc essayé de faire quelque chose de bien dans la bosse. Malheureusement, ça ne fut pas aussi parfait que deux jours auparavant (rires) !

Culture Sport : Quel type de course préfères-tu ?
Davide Appollonio : J’aime particulièrement les classiques Belges, un jour, mais un long jour.

Culture Sport : Ta saison se termine quand ?
Davide Appollonio : Elle s’est terminée après le Tour de Vendée, le 26 septembre (sur une seconde place, ndlr). Je suis ensuite rentré chez moi, en Italie.

Culture Sport : On sait depuis peut que Cervélo ne continuera pas dans le peloton professionnel en 2011. As-tu été contacté par d’autres formations ?
Davide Appollonio : Oui, la Cervélo s’arrête. Je regarde donc un peu partout pour la saison à venir… Mais je ne suis pas encore sûr de l’équipe où je serais l’année prochaine. Mais deux à trois grosses écuries m’observent (quelques jours après l’interview, Davide a signé chez Movistar, ndlr).

Culture Sport : En quelques mots, comment te décrirais-tu comme personne ?
Davide Appollonio : Me décrire en tant que personne est difficile car je change un peu avec le cyclisme. J’essaie, tout de même, de rester un bon gars. Dans le futur, je voudrais être quelqu’un qui garde le sourire tout le temps.

Merci à Davide Appollonio pour sa gentillesse.

Propos recueillis par Maxence Châble l Article réalisé par Nicolas Gréno l Image : Cervelo TestTeam

Le sportif mystère (numéro 1)

Le sportif mystère (numéro 2)

Commenter cet article