Après un match plein et dominé de bout en bout, l’équipe de France s’est qualifiée pour les demi-finales de son histoire. Une victoire qui leur ouvre la voie vers Londres.
Renversantes. Magiques. Insatiables. Tels sont les adjectifs, du moins quelques uns, qui conviennent parfaitement aux joueuses de l’équipe de France. Car ces Bleues sont en train d’écrire la plus belle page de la jeune histoire du football féminin français. Car depuis le début des qualifications pour ce Mondial allemand, les Françaises n’ont perdu qu’un match. Et c’était face aux doubles championnes du monde en titre allemandes, lundi dernier, lors d’un match sans grand enjeu. Mais après ce revers, les joueuses de Bruno Bini ont su se remobiliser pour éliminer, hier soir, l’Angleterre, autre candidat déclarée au titre mondial.
Et hier soir, les Françaises ont montré qu’elles étaient capables des meilleures performances. Supérieures techniquement aux Anglaises, les Françaises ont su faire preuve, à l’image de Camille Abily, d’une énorme combativité pour compenser le déficit physique. Malheureusement, elles n’ont pas réussi à retrouver l’efficacité offensive qui leur aurait permis de faire la différence dans le temps réglementaire. Et comme souvent dans ces cas là, l’adversaire a profité de l’une de ses rares occasions pour ouvrir le score, sur une frappe de Scott. Mais ces Françaises ont de l’orgueil. Elles ont ensuite repris le dessus pour égaliser à la 88e grâce à une frappe aussi magnifique qu’importante d’Elise Bussaglia. Si aucun but n’était inscrit durant la prolongation, la loterie des tirs aux buts souriait aux Bleues.
Une victoire qui leur ouvre la route vers les demi-finales. Mais ça n’était pas le seul motif de satisfaction pour la délégation française. Car peu après, la nouvelle de l’élimination de l’Allemagne en quarts de finale par le Japon tombait. Une double bonne nouvelle pour les Bleues : elles n’auront pas à jouer les Allemandes une deuxième fois dans la compétition. Et surtout, l’élimination de l’Allemagne offre aux française un billet direct pour les Jeux Olympiques de Londres en 2012, l’objectif principal de Bruno Bini au début de la compétition. Désormais, tous les rêves sont donc permis.
Article réalisé par Martin Bourdin | Image : AFP