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Avis de supporters : Duchâtelet vs D'Onofrio

Publié par Sacha Pirard sur 11 Novembre 2011, 17:40pm

Catégories : #CS BELGIQUE


Nous sommes le 11 novembre, cela fait maintenant un peu plus de quatre mois que Roland Duchâtelet a acheté le Standard, une période assez longue qui permet de prendre du recul et d'analyser les changements, positifs et négatifs, qui on eu lieu. Avant de commencer toute argumentation, je dois avouer que je parlerai comme un passionné et non comme un observateur neutre, excusez donc, mon manque d'objectivité.

 


Tout d'abord, je crois qu'un petit retour en arrière est nécessaire. Le 23 juin, le Standard cherchait un nouvel acheteur, après que l'offre de la société néerlandaise Value 8 fut jugée insuffisante. L'ancien patron du STVV Saint-Trond, Roland Duchâtelet met quarante millions d'euros sur la table pour acheter l'entièreté des parts du club liégeois. S'opéra alors une grande lessive au sien du staff et de la direction du Standard et un mercato estival agité.


Entre l'ère D'Onofrio et l'ère Duchâtelet , il y a une différence de recrutement, alors que Luciano D'Onofrio misait sur des jeunes dont la plus-value était assez sûr (Axel Witsel, Eliaquim Mangala) grâce à son flaire et à son carnet d'adresse. Roland Duchâtelet, lui transfère plutôt des valeurs sûrs (William Vainqueur) mais qui on déjà atteint leur potentiel maximal, ce qui empêche les plus-values et de développer des joueurs du niveaux du top européen. Ce qui fait que le Standard est devenu
une équipe moyennement bonne mais constante au lieu d'une équipe très bonne par moment et très moyenne par d'autres. L'avantage de la technique de Luciano étant donné la différence de budget et des techniques de recrutement entre le Standard et son grand rival anderlechtois, est de pouvoir rivaliser avec ce dernier certaines années.


Une autre différence entre l'ancien et le nouveau patron du Standard concerne l'ambition. La preuve en est les différents entraîneurs recrutés sous les différents régimes. Avant juin 2011, la direction du Standard choisissait, si on excepte Dominique D'Onfrio (NDLR: un peu tuyauté), des entraîneurs de renom tel Laszlo Boloni, Johan Boskamp, Robert Waseige, Tomislav Ivic, ou encore Michel Preud'homme. Tandis qu'après juin 2011, José Riga ne peut pas faire face aux cartes de visites de ses prestigieux prédécesseurs, car sans réel carrière en tant que joueur et en ayant entraîné deux clubs de division deux et trois et Mons qui, même si il y a eu de bons résultats la première année, stagnait dans le bas du classement de D1.


Enfin, je suis tenté de dire, comme certains supporters, que M. Duchatelet n'est qu'un business-man qui a vu dans le Standard une bonne opération financière. En trois mois, il a acheté des joueurs pour moins de cinq millions d'euros tandis que plus de trente sont rentrés dans les caisses du Standard. L'opération est assez simple à réaliser. Un bonus de plus de vingt-cinq millions, deux tiers de l'investissement de départ, vous en connaissez beaucoup des investissements qui augmentent de soixante-six pour cent en un trimestre en pleine crise financière ?
Je terminerai néanmoins sur une note plus positive, désormais, le Standard ne trempe plus dans les opérations à la limite de la légalité des frères belgo-italiens.

 

Article réalisé par Sacha Pirard | Image : Belga

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