Champion’s League : Les gros en rôdage

Publié par Martin Bourdin sur 16 Septembre 2011, 14:29pm

Catégories : #Ligue des Champions & Europa

La première journée de la Ligue des Champions a donné lieu à plusieurs surprises. Hormis le Bayern, Chelsea et le Real, aucun grand d’Europe n’a réussi à faire respecter la logique. Pour les clubs français, le bilan est mitigé.

La musique envoûtante de la Ligue des Champions a enfin retenti dans les stades de football européens. Tant attendue par les supporters aux quatre coins du Vieux Continent, le retour de la Champion’s League est souvent l’occasion de voir une pluie de but, mais aussi de découvrir les grandes équipes européennes. Avec 31 buts inscrits en seize rencontres, le spectacle était donc au rendez-vous. Mais surtout, plusieurs surprises ont eu lieu.

Les tops : Chelsea, le Bayern et le Real déjà en tête

Alors que le Bayern marche à plein régime en Bundesliga, les coéquipiers de Franck Ribéry ont poursuivi sur leur lancée en Champion’s League. Une victoire convaincante à Villareal (2-0) a suffi de faire des Bavarois l’un des favoris pour la victoire finale dans cette compétition. En attendant, les buts de Kroos et Rafinha ont permis au Bayern de prendre les commandes d’un groupe A très relevé. Car dans le même temps, l’armada offensive de Manchester City n’a pas pu faire mieux que match nul face à Naples, au City Stadium. La première place, c’est aussi celle du Real Madrid dans le groupe D, suite à sa victoire sans convaincre face à Zagreb (1-0). Enfin, Chelsea est le dernier grand club européen à avoir assumé son rang. Grâce à un grand Fernando Torres et un excellent Juan Manuel Mata, les Blues ont battu Leverkusen (2-0) sur un score plutôt flatteur pour les allemands.

Les flops : l’Inter et le Barça à l’arrêt, United cale

C’est la grosse surprise de cette première journée. Déjà battue à Palerme lors de la première journée de Série A, les Intéristes avaient à cœur de se rattraper en coupe d’Europe. Et le match face à Trabzonspor semblait parfait pour se refaire la cerise. En apparence, en tout cas. Car après une première mi-temps marquée par de multiples occasions manquées par les Nerazzuri, tous les observateurs ont compris que cette rencontre avait tout du match piège. Et cette hypothèse se vérifia, puisque Trabzonspor a ouvert le score à un quart d’heure de la fin. Et malgré de nouvelles occasions franches, Diego Milito et ses coéquipiers n’ont pas réussi à refaire leur retard. La situation du Barça ressemble à celle de l’Inter. Tenu en échec par la Real Sociedad samedi dernier, le Barça a concédé le match nul au Nou Camp face au Milan AC (2-2), malgré une écrasante domination et de multiples occasions. En plus, le Barça a perdu Iniesta sur blessure. Le milieu de poche catalan sera indisponible un mois. Enfin, l’autre grand favori de la compétition, Manchester United, a été tenu en échec sur la pelouse de Benfica (1-1). A la décharge des Red Devils, Ferguson avait laissé de nombreux joueurs au repos, dans la perspective du match contre Chelsea, ce week-end.

Les Français peuvent faire mieux

Concernant les clubs français, le bilan est mitigé. Si Marseille s’est imposé en Grèce face à l’Olympiakos (1-0), le niveau de jeu des marsellais n’a pas encore convaincu. Et ce, même face à une équipe composée majoritairement de joueurs issus de Ligue 1 ou Ligue 2, partis jouer la coupe d’Europe dans un club appartenant à un championnat de seconde zone. Mais les joueurs de Deschamps ont au moins eu le mérite de gagner, ce que ni Lille ni Lyon n’ont réussi à faire. Le LOSC a pourtant outrageusement dominé la rencontre face au CSKA Moscou, mais l’avantage de deux buts obtenu grâce à des réalisations de Sow et Pedretti a été gâché par la naïveté défensive des Lillois en fin de rencontre. Les hommes de Rudi Garcia peuvent donc nourrir d’immenses regrets, d’autant plus que l’Inter, grandissime favori du groupe, a chuté. Des regrets, les Lyonnais peuvent aussi en avoir car, face à l’Ajax, Gomis et Bastos ont eu les occasions de plier le match. Mais l’Ajax aussi aurait pu gagner, si Sulejmani et ses coéquipiers avaient été plus adroits devant les buts d’un Hugo Lloris encore exceptionnel.