
Pourtant le Real n'avait pas plus peur deux semaines plus tard, confient même les hommes de Pelegrini. C.Ronaldo avait annoncé que son équipe ne ferait pas de cadeaux et imposerait son meilleur niveau. Il est vrai que la première période fut à sens unique pour les galactiques. Il ne fallut d'ailleurs que six minutes au ballon d'or 2008 pour ouvrir le score. Omniprésent depuis le début, lancé par Guti, le portugais prend de vitesse Cris pour donner aucune chance à Lloris (1-0). Le but de Makoun à l'aller était annulé par cette ouverture du score très rapide qui semblait inévitable. Madrid n'en restait bien sur pas là et Lyon était coulé par le rouleau compresseur espagnol. Que ce soit en défense ou Lyon rendait la balle dès les rares moments ou il l'a gagnait, ou en attaque ou les occasions fusaient de tous les côtés.On retiendra entre autres, et dans l'ordre, la frappe détournée par Lloris (toujours présent et sans grandes erreurs), la tête au dessus de Ronaldo étrangement seul au point de penalty, ou encore les alertes d'Higuain dont le poteau après avoir passé Lloris. Mais les madrilènes s'en mordent sûrement les lèvres à l'heure actuelle de ne pas avoir eut le réussite d'enfoncer le clous définitifs avant la pause.
Au retour, tout autre scénario, on retrouve une autre équipe lyonnaise avec de meilleurs intentions. Décrié depuis quelques mois à Lyon, Claude Puel a fait le bon choix de faire deux changements : Kallstrom et Gonalons apportèrent un brin de dangereusitée. Rapidement on retrouvait le Lyon d'antan, ou le Lyon du match aller, un bon Lyon. La tête de Gonalons était trop enlevé et Govou ratait une balle en or après un caviar de Kallstrom. Lisandro envoyait un missile dans le gants de Casillas. A trop rater, Lyon pouvait perdre dans cette histoire mais a force d'abnégation, Pjanic conclu une belle action collective avec Delgado et Lisandro et égalise pour les lyonnais (1-1). Un quart d'heure à tenir face à la dernière vague offensive de Madrid. Celle-ci fut inexistance, et ce sont même les lyonnais qui s'en procurèrent deux autre en fin de match. Deux face à face entre les attaquants lyonnais et le portier espagnol. En faveur de ce dernier qui vit Lisandro et Dalgado vendanger leurs balles de la victoire.
Malgrés ce nul, la victoire est bien pour Lyon qui avec sa précieuses victoire de l'aller voit son aventure européenne ce continuer. Pour le Real, les millions d'euros payé pour réussir cette aventure s'envolent en deux matchs majestueusement maîtrisé par Lyon, un grand d'Europe.
* image : DPPI
par Baptiste Denis