GP de Belgique : Vettel devant Webber, Hamilton accidenté

Publié par Etienne Escuer sur 28 Août 2011, 21:23pm

Catégories : #FORMULE 1

Spa, c'est LE grand prix à ne pas rater. Pourquoi passer votre après-midi sous la pluie ardennaise ? Pourquoi rester assis dans son canapé au lieu de profiter de son dernier jour de week-end ? Parce que Schumacher a débuté ici. Parce qu'il pleut, il fait beau, il pleut, il fait beau, il pleut, tout ça dans le même tour. Parce que 7,004 kilomètres. Parce que Eau Rouge, le Raidillon et les Combes. Parce que Hakkinen apprend à Schumacher à piloter. Parce que Fisichella signe une pôle-position sur Force India. Parce que Spa.

Le Big Three (Red Bull – McLaren – Ferrari)

Parti encore en pôle, on imaginait Vettel faire du Vettel. Raté. L'Allemand a été surpris par son compatriote Nico Rosberg dès les premiers virages. Il faudra attendre 3 tours pour voir Baby-Schumi pointer le museau de sa Red Bull en première place. Pas longtemps, puisqu'il s'arrêtera peu de temps après pour un premier pit. Ensuite, Vettel a montré pourquoi il était champion du monde en titre : il a doublé ses concurrents un par un et s'est installé en tête du peloton. Pour ne plus lâcher sa première place. Et signer sa première victoire à Spa. Et rentrer un peu plus dans l'Histoire. L'Allemand compte désormais plus de 100 points d'avance sur son dauphin, ce qui veut dire qu'il peut partir en vacances à quatre courses de la fin. La classe, quoi.

Mark Webber n'excelle pas dans l'art du départ. Il nous l'a bien prouvé. Extraordinairement pitoyable, voilà comment pourrait se qualifier le départ de l'Australien. Par la suite, Webber a justifié son surnom de « Grand Mark ». Une belle remontée pour monter sur la deuxième marche du podium. Forcément, un contrat pour 2012 de signé, ça motive.

« Lewis, ça va ? S'il te plait, parle nous. » Pendant un instant, le cœur de chaque supporter de F1 s'est arrêté. Vision terrible, celle d'un pilote qui ne donne pas signe de vie dans sa monoplace. Un casque jaune immobile dans une voiture accidentée. L'image rappelle l'accident d'Ayrton Senna. Après quelques secondes, le soulagement arrive. Lewis sort seul de la McLaren, péniblement, certes. Mais sain et sauf. Lui, dira qu'il ne s'est évanoui. A la TV, les images font tout de même froid dans le dos. Pourtant, ce n'était qu'un accident banal, une erreur de pilotage de Kobayashi, ou de Hamilton, on ne sait pas trop. 50-50, disons. Mais on ne vous le dira jamais assez, vérifiez vos angles morts, merde.

Eliminé en Q2, percuté au départ. La course de Button n'était pas celle qu'il espérait. Sauf que Button est un pilote expérimenté. Sauf que Button sait gérer ses pneus. Button signe donc un nouveau podium, un mois après son triomphe hongrois.

Fernando Alonso est passé par toutes les émotions en Belgique. Déçu de sa prestation en qualification, l'Espagnol s'est rattrapé en se retrouvant aux avant-postes assez rapidement. Puis Nando n'a su gérer ses pneus. Et Nando a dégringolé. Premier, deuxième, troisième, quatrième. Le podium s'est échappé. Le titre aussi, visiblement.

Felipe Massa n'est plus ce qu'il était. Jamais aujourd'hui, il n'a semblé en mesure de tenir tête à Vettel & co. Et le résultat parle de lui même : huitième. Tout est dit.

Les Outsiders (Mercedes – Lotus Renault)

Pour fêter ses vingt ans, Schumacher s'est offert un joli cadeau. Deux, même. Un casque en or 21 carats. Mieux vaut ne pas connaître le prix... Le second cadeau, c'est une remontée digne d'un septuple champion du monde. De la dernière à la cinquième place, s'il vous plait. Devant Rosberg, en plus. La classe, Michael, la classe. Chapeau. Ross Brawn peut partir heureux de son week-end dans les Ardennes, son deuxième poulain se classe sixième derrière Michael. Et Rosberg s'est même offert le luxe d'occuper la première place en début de course. Mais les Allemands ont ramené des beaux points. Mission remplie.

Vitaly Petrov partait dixième, il termine neuvième. La LRGP est à sa place, personne ne dira le contraire. Une course propre du Russe, sans boulette ni coup d'éclat. En revanche, LRGP a signé la blague belge du jour en titularisant Bruno Senna. Le Pauliste avait signé une belle septième place sur la grille de départ. Bruno a-t-il du Ayrton dans le sang ? Réponse en course. Premier virage, Senna percute Alguersuari en fonçant dans le tas sans freiner. Voiture endommagée, pénalité, course foutue. Treizième. Peut mieux faire. Surtout avec un nom pareil. Pitié Bruno, ne bafoue pas le nom de ton oncle.

Le Club des Quatre (Sauber – Force India – Williams – Toro Rosso)

Problème mécanique, drive through et galères pour Perez. Kobayashi percuté (ou percutant ?) par Hamilton. Week-end sans point pour Sauber. Tant pis. Quant à Sutil, il signe une jolie septième place, loin devant Di Resta, onzième. Barrichello, percuté, se classe loin. Maldonado prouve que les miracles existent : il a inscrit son premier point. Bravo, Pastor. Course ruinée par des accidents pour les Toro Rosso. Abandons de Buemi et Alguersuari. La poisse ?

Championnat du monde d'athlétisme : et demain alors...

Quizz Culture Sport #6

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