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GP Monaco : le show Vettel, Alonso, Button ; Perez & Petrov à l'hosto

Publié par Etienne Escuer sur 29 Mai 2011, 20:34pm

Catégories : #FORMULE 1

Comme tous les ans à la même période, Monaco était "the place to be", comme on dit de l'autre côté de la Manche. Nulle part ailleurs vous ne trouverez, au mètre carré, autant de yatchs (plus ou moins grands), de jolies filles en jupe (plus ou moins courtes), de VIP (plus ou moins célèbres) et bien sûr, autant de pilotes de F1 (plus ou moins bons). Bernie Ecclestone disait que le Grand Prix de Monaco n'était pas indisociable de la F1. Je lui réponds : faux, faux, faux. Récit d'un GP show show show !

   

Le Big Three ( Red Bull - McLaren - Ferrari )

Parti une fois de plus en pôle-position, Sebastian Vettel était le grand favori de l'édition 2011 du Grand Prix de Monaco. A défaut d'une victoire par K.O., il s'est offert une victoire par chaos. Car pour lui, tout n'allait pas bien dans le meilleur des mondes. L'Allemand aurait pu s'incliner et laisser la victoire à Alonso ou Button. La faute à quoi ? A une stratégie décidemment à revoir chez Red Bull. Oui, Vettel fut sauvé par le gong. Cette fois, le gong s'appelle Vitaly Petrov dont je vous conterai l'histoire plus bas. Car en tapant le mur à six tours de la fin, le Russe n'a pas fait que mobiliser les secours pour la deuxième fois du week end, il a surtout permi à Vettel de chausser des pneus neufs durant l'arrêt de la course. Et là, une autre course commença. Fini le pressing intense de Nando et Jenson, la victoire lui tendait à présent les bras. En remportant la course monégasque, Sebastian a montré qu'il faisait partie des grands : ceux qui, même en difficulté, parviennent à invoquer la chance pour s'en sortir. Mais la marge de manoeuvre de l'Allemand s'est considérablment réduite. Certes, il domine, écrase, massacre le championnat, mais la Red Bull ne progresse plus et McLaren et Ferrari refont leur retard. Vettel va donc devoir user de son talent pour continuer à avoir la mainmise sur le championnat.
Pour son coéquipier, la course fut difficile également. Piégé par Alonso au départ, Webber connu un premier arrêt au stand compliqué, qui lui coûta 15 secondes supplémentaires. Reparti dans le trafic, l'Australien a ensuite dû naviguer entre les adversaires et les retardataires. Au final, profitant des accidents, le grand Mark signe une belle quatrième place. Bien mais peut mieux faire.

Chez McLaren, la hiérarchie n'a pas été respectée puisque c'est Jenson Button qui signe le meilleur résultat des flèches d'argent ce week-end. L'Anglais aurait mérité mieux sans l'arrêt de la course suite au crash de Petrov. Comme à son habitude, il a tenté une stratégie audacieuse qui pouvait raporter gros. Au final, l'ami Jenson termine troisième, dans les échappements de la Ferrari d'Alonso. Certes, le Britannique peut être déçu mais peut s'estimer heureux en voyant la course de son compatriote Lewis Hamilton.

L'autre Anglais de McLaren (une écurie anglaise... non, non, pas de communautarisme en Formule 1) a connu une course cataclysmique. Mauvaise qualif' (septième puis rétrogradé dixième) et malheurs en course : week-end terrible pour le jeune Anglais qui ramène une sixième place inespérée, malgré des arrêts au stand mal négociés, un aileron arrière en morceaux quand Hamilton fut impliqué dans le crash de fin de course, une pénalité pour un dépassement moyen sur Massa et une inspection pour un autre dépassement moyen, sur Maldonado cette fois. Oui, la sixième place peut le rendre heureux.
L'autre heureux de la journée, c'est Nando. L'Espagnol signe une belle deuxième place, grâce à un nouveau départ canon et à une stratégie certes moins bonne que celle de Button mais meilleure que celle de Vettel. Alonso aura longtemps inquiété l'Allemand, le collant, l'intimidant mais ne le dépassant pas, arrêt de la course oblige. Décidément, la Ferrari est inévaluable : citrouille ou carrosse ? Difficile à dire. A la rue en Catalogne, Nando aura tenu le rythme à Monaco. Allez comprendre.

Reste Massa. Ce bon vieux Felipe Massa. Termine ? Termine pas ? Termine pas. A la lutte avec Hamilton, le Brésilien s'est fait prendre l'intérieur par l'Anglais. C'est alors qu'intervient le célèbre proverbe (en fait, je viens de l'inventer) "Si tu pars à l'extérieur dans le tunnel, ta voiture est bonne pour la poubelle". Massa a sous-viré à l'extérieur dans le tunnel, la Ferrari a tapé le mur. Voiture morte, drapeau jaune, voiture de sécurité. Merci Felipe. Mais songe à terminer une course, un de ces quatre.
Je récapitule : Vettel premier, Alonso deuxième, Button troisième, Webber quatrième, Hamilton sixième et Massa non classé, voiture cassée.

Les outsiders ( Mercedes - Renault )  

 

Les outsiders n'étaient pas à la fête en ce week-end sur le rocher. Pour Mercedes et LRGP, le tarif a été le même : de la casse. Chauvinisme oblige, commençons par LRGP. Heidfeld et Petrov ont chacun misé sur un arrêt. Une stratégie audacieuse. Pas forcément payante. Avec la voiture de sécurité, Heidfeld s'est retrouvé très loin de ses adversaires et a dû cravacher pour revenir. Petrov assurait la sixième ou septième place lors du tournant de la course quand il fut coincé dans le trafic et n'eut d'autre choix que de s'encastrer dans le mur, juste derrière Alguersuari. Dans un choc moyennement violent, le Russe a perdu connaissance quelques minutes et les secouriste ont dû intervenir pour l'extirper de sa monoplace. Direction l'hôpital pour Vitaly. Les examens ne révèleront que de légères blessures, fort heureusement. Dur week-end pour LRGP, avec Heidfeld qui termine huitième et Petrov à l'hôpital.

Mercedes aurait pu profiter des malheurs de LRGP si la malchance avait épargné ses pilotes. Si la voiture avait été plus performante aussi. Car Schumacher s'est fait enrhumé par Hamilton dans les premiers tours. L'Allemand n'a pas dû comprendre ce qu'il lui arrivait. Il n'a pas dû comprendre non plus quand son moteur s'est arrêté soudainement juste avant les stands. Son compatriote Rosberg a pu voir le drapeau à damier, mais en onzième position, la plus mauvaise, celle qui n'offre aucun point. Mais Rosberg a eu la chance de ne pas connaître un nouvel accident, comme en Libres 3, où il avait sérieusement endommagé sa machine. Zéro pointé pour Mercedes, donc. Un week-end sur le Rocher à oublier.

Le club des Quatre ( Williams - Sauber - Force India - Toro Rosso )

Chez Williams, les GP se suivent et ressemblent. Certes, Barrichello a inscrit deux points mais profite des abandons. Maldonado pouvait tenir un résultat mais fut harponné par Hamilton à quelques tours de la fin. Frustant.

Pour Sauber, le week-end avait très mal commencé avec le terrible accident de Sergio Perez samedi. Le Mexicain est toujours à l'hôpital mais devrait sortir demain. Seul Kobayashi défendait les couleurs de Sauber sur le Rocher, donc. Et le Japonais a signé une prometteuse cinquième place, cédant dans les derniers tours à la pression de Webber.

Sutil chanceux septième avec son implication dans le crash de fin de course, Di Resta douzième, tel est le bilan du week end de Force India. Un bilan honorable, une course propre de la part des deux pilotes.

Buemi ramène le point de la dixième place pour Toro Rosso. Alguersuari abandonne à cause du crash de fin de course.


Qui arrêtera Vettel ? Début de réponse au Canada dans deux semaines !


Article réalisé par : Etienne Escuer l Images : autoblog

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