Après chaque tour, nous allons faire un petit tour dans le tableau féminin pour constater les défaillances éventuelles des favorites ainsi que les surprises de joueuses que l’on n’attendait pas. Le tout sera condensé dans un top/flop agrémenté, quelques fois, de bonus.
Le top du premier tour
La bonne performance est à mettre au crédit de Pauline Parmentier. Malchanceuse lors des barrages de la Fed Cup, elle s’est reprise de la meilleure des manières aux Etats-Unis en disposant d’une tête de série. Mais avant de s’envoler pour le continent Nord-Américain, la Française avait perdu l’ultime rencontre face à l’Espagne synonyme de descente en deuxième division mondiale. Du jamais vu depuis la création de cette « Coupe du Monde » féminine. Traumatisée, elle avait donc besoin d’un regain de confiance. La nuit dernière, la Nordiste s’est qualifiée pour le deuxième tour de l’US Open, égalant son record (comme à chaque fois lorsqu’elle participe au dernier Grand Chelem de la saison). La Slovaque Daniela Hantuchova, ex-numéro cinq mondiale (en 2003), a cédé face à la tricolore qui lui a infligé une véritable correction en témoigne le score : 6-2, 6-3 le tout en plus d’une heure dix. En battant une joueuse de ce calibre (tête de série numéro vingt et un), un boulevard se présente devant elle, qui n’a jamais connu les joies d’un troisième tour en GC. C’est peut être le moment ou jamais. Au prochain tour elle jouera contre Akgul Amanmuradova, une Ouzbèk 118e mondiale. Si elle gagne ce match, elle pourrait affronter au troisième tour Svetlana Kuznetsova. La Russe est dix-spetième mondiale et lauréate de deux tournois du Grand Chelem, dont ces Internationaux des Etats-Unis, en 2004. Pauline est quand à elle classée au 62e rang mondial.
Le flop du premier tour
L’ouragan Irène est peut être passé à New York, le week-end dernier, mais il est sans doute resté encore un peu à Flushing Meadows. En effet, les deux dernières lauréates d’un Grand Chelem sont passées à la trappe dès le premier tour de l’US Open ! Preuve, peut être, que les meilleures mondiales ont du mal à être régulières. C’est donc pour cela qu’il manque une vraie patronne (depuis les déboires de Serena Williams).
Certes, Li Na et Petra Kvitova ont connu les plus beaux succès de leurs carrières sur terre battue et gazon, mais de là à perdre dès leur entrée en compétition, sur dur… Têtes de série cinq (pour la Tchèque) et six (pour la Chinoise), les deux surprises 2011, qui ont en fait confirmé tout le talent placé en elles, vont sans doute perdre quelques unités au classement WTA.
Alexandra Dulgheru (7-6, 6-3) et Simona Halep (6-2, 7-5) auront eu raison de Li et Kvitova. Wimbledon et Roland Garros semblent déjà bien loin… Désormais pour les deux championnes, place à la course aux Masters qui auront lieu à Istanbul fin octobre.
Le bonus
Sur le circuit, on connaissait la paire Serena/Venus Williams mais aussi les sœurs Alona et Kateryna Bondarenko. Dans une moindre mesure. Désormais, il va falloir ajouter les frangines Radwanska à la liste. Au programme la nuit dernière, le duel, qu’elles attendaient peut être depuis qu’elle sont passées professionnelles toutes les deux, a bien eu lieu.
Sur le court numéro 11, c’est parti pour la dix-neuvième rencontre en Grand Chelem entre deux sœurs. Sans surprise, c’est bien évidemment la mieux classée des deux qui l’emporte (6-2, 6-3) en presque une heure et vingt minutes de jeu. Agnieska a fait valoir son statut de tête de série (numéro treize) face à Urszula. Cette dernière, la plus jeune des deux (vingt contre vingt-deux ans pour son aînée), est passée par les qualifications, à cause de son classement (114e), pour intégrer le tableau final de l’US Open.
Article réalisé par Nicolas Gréno l Image : Phil Hall