Après leur second titre de champion de France consécutif, nous avions interviewé une partie de l’effectif des Artzak. Les Artzak, pour ceux qui ne connaitraient pas encore, ce sont des joueurs de roller-hockey qui évoluent tous à Anglet. La ville Basque est double championne nationale en titre et désormais, depuis deux semaines à présent, double vice-championne d’Europe. Avant de disputer leur choc face à Rethel, pour le « classico » du championnat Elite, quelques membres du groupe Angloy ont bien voulu répondre à nos questions après leur terrible défaite en finale de la Coupe d’Europe des clubs champions face à Valladolid, comme en 2010.
Après Julien Couraud et Kévin Chazalon, Jeff Ladonne, Karl Gabillet, Jérémy Lapresa est le dernier à nous livrer ses impressions après la finale perdue à Valladolid.
Jérémy avec sa famille, en juin dernier, après avoir remporté le titre de champion de France.
Culture Sport : Quel est le sentiment qui l’emporte quelques jours après cette finale ?
Jérémy Lapresa : A quelques jours de la finale, le sentiment qui dominait était une grande déception puisque nous sommes encore une fois passés très près de la victoire. Mais cette année on se dit avec du recul que l’on est tombé sur plus fort que nous !
Culture Sport : Alors que vous n’êtes pas au top en championnat, vous arrivez quand même à faire vice-champions d’Europe. C’est la preuve d’un grand mental et de beaucoup de talent…
Jérémy Lapresa : Certes, mais je pense que l’on a réussi à réaliser ce résultat grâce à une grande solidarité que nous ne retrouvions pas en championnat. En effet je pense qu'on a fait preuve d'un grand mental car on était mené au score dans match et on a su trouver les ressources pour revenir à tous les coups.
Culture Sport : Comment a été vécu le changement de salle, après « l’inondation » de la salle initiale ?
Jérémy Lapresa : C'était franchement impossible de continuer dans la première salle. Les conditions étaient exécrables. Après, même si les conditions de jeu étaient meilleures dans la deuxième salle, pour moi ce n'était pas adapté à une finale de Coupe d'Europe.
Culture Sport : C’est la deuxième fois que Valladolid vous bat en finale. Ils sont un peu le Barcelone du Roller Hockey, mais qu’ont-ils de plus que vous ?
Jérémy Lapresa : L'expérience et le talent individuel qui leur ont permis de prendre le dessus sur notre jeu collectif.
Culture Sport : Désormais, vous pourrez vous concentrer uniquement sur le championnat. Pensez-vous pouvoir combler le retard présent sur Rethel ?
Jérémy Lapresa : Le match de samedi soir (cet après-midi, ndlr) nous en dira plus. Si on gagne, on reste dans la course à la première place. Si on perd, on peut faire une croix dessus.
Culture Sport : D’ailleurs, comment expliques-tu le début de saison en demi-teinte ?
Jérémy Lapresa : Je pense que l’on s'est tous reposés sur le talent des uns et des autres. Au final on en a oublié les valeurs qui faisaient de nous l'équipe championne de France. Mais je pense que grâce à cette Coupe d'Europe, on s'est rendu compte de tout cela et nous allons repartir de l'avant pour réaliser nos deux autres objectifs : gagner le championnat et la Coupe de France.
Culture Sport : Grenoble a fait tomber Rethel et vous-même. Que penses-tu de cette équipe ?
Jérémy Lapresa : Je pense que c'est une équipe jeune pleine de fougue qui joue sans complexe. Je suis de près leurs résultats parce que j'ai beaucoup de potes et aussi mon petit frère Benjamin qui jouent avec les Yeti’s. J'espère qu'ils iront loin en championnat parce qu'ils le méritent tous. Par contre ce serait sympa s’ils pouvaient éviter de venir nous battre chez nous…
Culture Sport : Durant les deux coupes d’Europe à Caen et Valladolid, nous avons pu voir de grandes salles comparé à la Pignada d’Anglet. Il parait qu’une salle plus grande est libre, pourquoi ne pas s’y installer ?
Jérémy Lapresa : En effet, il existe une salle plus grande dans laquelle nous avons joué la Coupe d'Europe l'année dernière. Mais le basket y joue déjà. Mais la Pignada reste quand même une très belle salle et la mairie fait ce qu'il faut pour l'améliorer.
Propos recueillis par Maxence Châble l Image : Facebook de Jérémy Lapresa