Kareem Reid : l'Idole

Publié par Paul Barcelonne sur 27 Novembre 2010, 16:41pm

Catégories : #BASKET

Né le 27 août 1975, Kareem Reid entame sa troisième saison à la Jeanne d'Arc de Vichy. Après être sorti de l'université de l'Arkansas, le meneur a bourlingué entre les Etats-Unis son pays natal et l'Europe, continent d'accueil pour un basketteur en quête de reconnaissance. Après un court passage par l'EFES Pilsen en Turquie, Kareem Reid prendra la destination en 2001 des Harlems Globe Trotters, équipe itinérante. S'il faut encore la présenter. Durant la saison sportive 2001-2002, l'actuel meneur de la JAV va devenir une véritable idole au Rucker Park, le plus célèbre playground de New York. Après cette expérience heureuse, il va de nouveau se consacrer à sa carrière sportive et fréquentera les ligues mineures américaines jusqu'en 2007, quand, dans l'anonymat général, il est transféré à Bourg-en-Bresse. Top scoreur et top passeur de sa formation, « Big Game Reid » va taper dans l'oeil de Jean-Louis Borg, alors coach de Vichy. Véritable plaque tournante de sa formation, il sera par deux fois top scoreur de son équipe et va rapidement devenir la star, l'idole de la salle Pierre Coulon de Vichy. Avec Zach Moss et Dounia Issa, Kareem Reid va écrire une des plus belle page de l'histoire de la JAV, la portant même jusqu'à la semaine des As, la première année de son retour parmi l'élite du basket français. Dounia Issa parti du côté de Gravelines-Dunkerque pour y jouer l'Europe et y trouver un nouveau challenge sportif, Zach Moss parti rejoindre Orléans et Jean-Louis Borg, parti entraîné la JDA Dijon, tombé en Pro B, Kareem Reid est le dernier mousquetaire encore en poste à Vichy. Cette saison, dans un effectif léger, inexpérimenté et très jeune, entraîné par Jean-Philippe Besson, le meneur américain va devoir endosser le rôle de patron sur le terrain. Depuis le début de la saison, la JAV est en queue de peloton mais Kareem Reid assure en inscrivant près de sept points en moyenne par match, prenant 2,4 rebonds et en distribuant pas moins de sept passes décisives par match, en moyenne.
Avec un budget revu la baisse et un effectif loin d'être pléthorique, Vichy va devoir assurer l’essentiel, c'est-à-dire se maintenir, en attendant des jours meilleurs.

Article réalisé par Paul Barcelonne l Image : Site officiel de la JA Vichy

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