Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

@cultureSPORT

@cultureSPORT

Retrouvez-nous sur cultureSPORT.net / culture SPORT est un jeune média global entièrement consacré à l’actualité sportive et dédié à tous les pratiquants : professionnels comme amateurs, féminins et masculins, valides ou en situation de handicap, des plus jeunes aux plus anciens.


Lovren et Koné, les deux inséparables

Publié par Jérémy Bazin sur 18 Octobre 2011, 06:30am

Catégories : #OL Inside

Ces deux-là n’ont pas été formé à Lyon. Pourtant le destin a décidé de les réunir sous le même maillot, pour composer la charnière centrale de ce début de saison de l’OL, et pour toute la saison ? Dejan Lovren est arrivé en janvier 2010, Bakary Koné en août 2011. Le premier à 22 ans, le second en a 23. Ils sont jeunes, et pourtant ils ont déjà tout, ou presque et ont l’avenir devant eux. Après Maxime Gonalons et Clément Grenier, portraits croisés de Dejan Lovren et Bakary Koné.

Dejan-Lovren1.jpg
Lovren, un talent précoce
L’enfance de Dejan Lovren n’a  pas toujours été très joyeuse. Né à Zenica en ex-Yougoslavie, le jeune Dejan et sa famille auront rapidement dû quitter le pays, la chute du communisme et le début des conflits rendant la vie compliquée. C’est en Allemagne que la famille Lovren trouva refuge. C’est aussi en Allemagne que Dejan tapait pour la première fois dans un ballon. Après quelques années éloignées de sa ville natale, Dejan retrouve son pays. Plutôt la petite famille s’installe près de Zagreb, Dejan lui s’est inscrit dans un petit club voisin de la capitale croate. C’est là que tout a commencé pour lui. Son rêve était de devenir golfeur professionnel, finalement c’est bien dans le milieu  du ballon rond qu’il allait s’imposer. Ses capacités techniques, athlétiques lui permettaient d’être repéré par le Dinamo Zagreb. D’abord prêté durant deux ans à Zapresic, équipe avec laquelle il montait de deuxième en première division, il parvenait ensuite à se faire une place dans la plus grande formation croate. Il participe grandement au doublé Coupe-Championnat du Dinamo et fait ses premiers pas sur la scène européenne. Là, il suscite l’intérêt des plus grands : Chelsea et Tottenham notamment le suivent de près, mais c’est bien à Lyon qu’il décide d’être transféré.

Après d’intenses négociations entre les deux clubs, Lovren débarque en France en janvier 2010. De part un prix d’achat conséquent, près de 10 millions d’euros, l’OL attend beaucoup de son nouveau joueur, et ce rapidement. Mais ses débuts sont en demi-teinte, et ne participe qu’à huit rencontres de championnat entre janvier et mai. Une adaptation compliquée pour celui qui passe alors son temps libre à apprendre la langue française. Lorsque la saison 2010-2011 arrive, le numéro 5 de l’OL se retrouve en concurrence avec Pape Diakhaté pour accompagner Cris sur la pelouse. Là encore son début de saison ne donne pas satisfaction. Pire encore, il passe complétement à côté lors du déplacement à Lisbonne en Ligue des Champions. Il faut dire que Puel l’avait aligné en tant qu’arrière gauche ! Ensuite, le Croate reprend peu à peu le dessus, et a beaucoup plus de temps de jeu en seconde partie de saison. Le soutien de son ami Miralem Pjanic l’ayant bien aidé à retrouver son niveau.

C’est donc un joueur épanouit sous le maillot de l’OL que Rémi Garde a trouvé à son arrivée. Titulaire depuis le début d’exercice 2011-2012, Lovren devrait conserver sa place. Reste à savoir aux côtés de qui. S’il a débuté avec Cris, la blessure du Brésilien a changé la donne. Depuis, Bakary Koné, recruté en urgence en plein mois d’août, a montré d’excellentes choses, inscrivant aussi deux buts. Ce qui n’est pas rien pour un défenseur central. Le retour de blessure de Cris devrait être un vrai casse-tête pour Garde. On parie qu’il ne demande que ça. Comme on dit, la concurrence pousse à élever son niveau. Si Dejan l’élève, il pourrait bien rattraper son compatriote à qui il est déjà beaucoup comparé : Vidic.

Bakary-Kone2.jpg
Le « Général Bako » ne laisse rien passer
Bakary Koné, ce nom ne vous disait rien en août dernier. A moins d’être Breton, ou supporter de Guingamp, pas grande monde aurait conseillé à l’OL de recruter ce joueur. D’ailleurs beaucoup ont souri quand Lyon a annoncé l’arrivée de ce joueur de 23 ans en provenance de Ligue 2. Pourtant, Koné s'est immédiatement imposé comme étant incontournable chez les Gones. Bénéficiant des forfaits de Cris et Mensah, le nouveau numéro 4 lyonnais a déjà donné raison aux recruteurs de l’OL. Originaire d’Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, il a fait ses gammes au pays avant de rejoindre Guingamp. Il remportait la Coupe de France en 2009. Suivi depuis cet exploit par de nombreux clubs, c’est bien en urgence qu’il est arrivé à Lyon. Le surlendemain de son arrivée, il disputait d’ailleurs son premier match sous ses nouvelles couleurs face à Ajaccio. Un début réussi, le début d’une magnifique histoire. Quelques jours après, Bakary Koné était aligné pour le barrage aller de Ligue des Champions contre Kazan. Là encore il a parfaitement répondu présent. Et que  dire du match retour ? Buteur dans les dernières minutes, il qualifiait son équipe pour la plus belle des compétitions. Lors de son arrivée entre Rhône et Saône, il rêvait de Champion’s League : « Le transfert s’est très bien passé. J’ai pu signer à l’OL dans de bonnes conditions. J’ai ressenti beaucoup d’émotion et de joie d’arriver dans ce nouveau club. Cela faisait 5 ans que j’étais à Guingamp. Arriver à Lyon est une belle opportunité. J’avais envie de franchir un palier, de m’exprimer. Je veux montrer de quoi je suis capable. Disputer la Ligue des Champions est le rêve de tous les joueurs. Le plus dur commence, je vais bosser dur pour être à la hauteur », déclarait-il à OLTV.

Très vite intégré dans le groupe, ses équipiers n’ont pas hésité à le surnommer Général Bako. Un général qui attise le respect et qui s’est se montré dur sur le terrain. Et ce ne sont pas les qualités qui lui manquent : à l’aise dans ses relances, buteur (déjà deux réalisations) et surtout très efficace dans les duels aériens ou au sol, Koné est devenu un des chouchous de Gerland en quelques semaines. Aligné aux côtés de Dejan Lovren avec qui il s’entend parfaitement, ce duo fait des ravages. En septembre l’OL n’a encaissé que trois buts, dont deux sur pénaltys, soit un seul dans le jeu. Cette parfaite cohésion entre les deux hommes risque d’être remise en cause par le retour de blessure de Cris. Mais Rémi Garde prendra-t-il le risque de casser une formule qui marche ? Pas sûr. En tout cas le Brésilien va devoir travailler dur à Tola Vologe pour retrouver sa place de titulaire. Mais entre Général et Policier, tout devrait se faire dans une bonne ambiance.

A lire aussi :
Maxime Gonalons, de l’enfer au paradis
Clément Grenier, le nouveau joyau lyonnais

Article réalisé par Jérémy Bazin l Images : Icon Sport, AFP

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article

Archives

Articles récents