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Paris-Nice : Simon Gerrans/Levi Leipheimer, le duel

Publié par Nicolas Gréno sur 4 Mars 2012, 07:00am

Catégories : #CYCLISME

Pour la reprise du World Tour en Europe, nous vous avions promis deux duels. Alors après le premier, qui opposait Bradley Wiggins à Tony Martin - les deux lauréats des deux plus grandes courses à étapes (d’une semaine) en France l'an passé, les deux plus gros rouleurs de la planète également (nous n’oublions pas Fabian Cancellara) -, voici donc le second duel aujourd’hui, à quelques heures du départ officiel de ce Paris-Nice 2012.

 
Gerrans-leipheimer.jpg

Ce deuxième duel est un affrontement entre le lauréat du Tour Down Under et le vainqueur du Tour San Luis. L’un a remporté la mise en Australie, s’emparant du même coup de la première place mondiale, l’autre s’est imposé en Argentine. Ces deux hommes sont en forme, la preuve avec ces deux victoires. Simon Gerrans (GreenEdge) et Levi Leipheimer (Omega Pharma-Quick Step) passent sur le ring.

 

Le début de saison des deux hommes

On vous l’a donc dit un juste quelques lignes plus haut. Les deux coureurs ont idéalement commencé 2012. Simon Gerrans a frappé d’entré en s’adjugeant la course en ligne des championnats d’Australie. Le coureur de la nouvelle formation GreenEdge aura donc vite délaissé son maillot de marque pour une tunique aux bandes vertes et or. L’ancien pensionnaire du Team Sky a remporté d’un fil le deuxième Tour Down Under de sa carrière. Après s’être bien battu avec un autre homme en forme, Alejandro Valverde, il n’a pas réalisé d’autres belles performances. Levi Leipheimer, lui, ne s’est pas aligné en Océanie, mais en Amérique. Plutôt au sud puisqu’il a couru en Argentine. Certes, le plateau était peut-être moins relevé qu’en terres Australes. Quoi que… Nibali, Serpa (sur le point de gagner le Tour de Langkawi), Amador, Arroyo, Nocentini, Schumacher étaient par exemple présents dans le top vingt. Contador s’était classé second, mais on connait tous la suite. Bref. L’Américain, en glanant le chrono de cette épreuve, avait quasiment course gagnée au général. Mais il faut souligner qu’il était présent dans les montées et qu’il était au coude à coude avec Contador dès que les routes grimpaient.

 

Le passé sur Paris-Nice de Gerrans et Leipheimer

Gerrans a terminé quatorzième de Paris-Nice il y a deux ans. C’est sa meilleure place au général. L’Australien a également réalisé deux tops dix (dont une cinquième place) obtenus dans deux étapes en 2008 et 2010. Pour Leipheimer, le palmarès, les places d’honneur plutôt, est meilleur : un top trois en 2010, un top cinq en 2004, un top dix en 2007 et 2011. Ces performances sont souvent acquises lors de chronos (longs ou prologues). Sa meilleure place au général, c’est une honorable huitième position au classement final l’an passé.

 

Leurs équipes

Pour la formation de Levi Leipheimer, on a déjà fait le tour vendredi lorsque nous évoquions les chances de victoires de son équipier Tony Martin, tenant du titre, porteur donc du dossard numéro un, et champion du Monde du chrono. Il y aura d’ailleurs deux contre-la-montre prévus (deux d’une dizaine de bornes mais un sera disputé en côte à la fin de l’épreuve, l’autre sur du plat… au tout début). Pour rappel, le roster OPQS sera composé de Kevin De Weert, Dries Devenyns, Nikolas Maes, Stijn Vandenbergh, Sylvain Chavanel, Tom Boonen et de Martin et Leipheimer donc.

Sur le papier, l’équipe Australienne parait tout de même moins bien lotie que le groupe Belge. Dans une formation centrée essentiellement sur les sprints, on retrouve dans cette composition pas mal de coureurs ayant une belle pointe de vitesse comme Michael Albasini, Leigh Howard ou Jens Keukeleire. Ses autres équipiers - Simon Clarke, Aidis Kruopis, Wesley Sulzberger, Matthew Wilson - sont plutôt catalogués comme rouleurs. Enfin, le numéro un mondial n’aura peur être pas grand monde pour l’aider dès que la route va s’élever. Il devra certainement se débrouiller seul.

 

Les plus/les moins

Le moins pour Simon Gerrans ? C’est l’ultime chrono. Il ne fera pas le poids face à Levi Leipheimer. L’Américain est un sacré rouleur et il grimpe plutôt assez bien. Conjuguez les deux… C’est le point fort de l’ancien équipier d’Armstrong. L’équipe du leader du World Tour est également un peu faible par rapport à OPQS pour les montées. Le point positif, c’est qu’il pourra grappiller du temps lors de l’étape de Mende. L’Australien est un puncheur et il aime bien ce type d’arrivée en côte. Même si il y aura Valverde pour une possible victoire d’étape. Tiens tiens, comme lors d’une certaine arrivée du Tour Down Under ! Le point faible pour Leipheimer ? La présence de Tony Martin, qui pourrait lui faire perdre le leadership. Enfin, si il l’a déjà au départ de l’épreuve.

 

Notre côte

Après tout ce que l’on vous a dit, nous penchons plus vers une victoire finale de Levi Leipheimer que sur une première place à Nice de Simon Gerrans. Le chrono en côte sera sans doute mieux géré par l’Américain, que par l’Australien. De plus, le coureur US est un habitué des courses à étapes. La preuve avec cette statistique qui ne ment pas : il s’est déjà glissé dans quatre tops dix du Tour de France (dont un podium en 2007). L’ « Aussie », jamais. Mais sur une semaine, tout est différent. Mais avantage quand même pour Leipheimer.

Simon Gerrans 20% / Levi Leipheimer 80%



Article réalisé par Nicolas Gréno
Contact : nicolas.greno@culturesport.info
Crédit photos : sites officiels de GreenEdge et d’Omega Pharma-Quick Step

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