Stefano Pirazzi : "Je me rends compte que je peux gagner"

Publié par Maxence Châble sur 15 Juin 2011, 16:47pm

Nous vous présentons aujourd'hui un coureur peu connu en France, et pourtant plein de talent ! En effet, Stefano Pirazzi a accepté notre demande d'interview.

Né le 11 mars 1987 à Alatri, Pirazzi a fait ses débuts professionnels la saison dernière sous les couleurs de Colnago-CSF Inox.

Dès 2010, il court et termine le Giro, non sans difficulté, vous le verrez. L'année suivante, il est une nouvelle fois aligné sur la course Transalpine dans le but d'épauler le plus longtemps possible son leader en montagne, Domenico Pozzovivo. Ce dernier abandonnant à la quinzième étape, Stefano se voit être propulsé chef de file de son équipe. Celui qui réside à Fiuggi boucle ce Tour d'Italie en soixante-et-unième position.

Il a notamment terminé troisième de la Settimana Ciclistica Internazionale Coppi e Bartali.

À seulement 24 ans, Stefano Pirazzi pourrait bien être un des meilleurs Italiens dans les années à venir ...

Culture Sport : Stefano, à quel âge as-tu débuté le cyclisme ?

Stefano Pirazzi : J'ai commencé, pour m’amuser, quand j'avais 6 ans.

Culture Sport : Par quel club es-tu passé jusqu’à Colnago ?

Stefano Pirazzi : Avant de courir chez Colnago, j'ai passé 4 ans dans l'équipe U23 Palazzago.

Culture Sport : Si tu t’en souviens, que faisais-tu quand Colnago t’as contacté ?

Stefano Pirazzi : Oui, je me rappelle que j'étais aux Championnats du Monde de Mendrisio ...

Culture Sport : Nous savons que cette équipe est constituée uniquement d’Italiens. Ton intégration a sans doute été facile et rapide …

Stefano Pirazzi : Mon intégration a été facile parce que les coureurs sont tous italiens oui, mais aussi car ils sont jeunes. De plus, j'ai retrouvé quelques copains que j'avais en U23.

Culture Sport : Dès ta première année professionnelle, tu as disputé un Grand Tour : le Giro. Le Giro qui est très important pour un coureur cycliste Italien. Comment as-tu accueilli cette sélection ?

Stefano Pirazzi : Participer au Giro dès ma première année professionnelle était un rêve. J’ai eu de la chance car il s’est réalisé. Ce n'était que du bonheur quand on me l'a annoncé.

Culture Sport : Cependant, ce Giro a été difficile pour toi, puisque tu l’as terminé avec une fracture du poignet. Où as-tu trouvé le courage pour finir la course ?

Stefano Pirazzi : Je suis un coureur qui donne le meilleur de soi-même, et malgré la fracture du poignet, j'ai voulu résister et tenir les trois semaines parce que je ne voulais pas me retirer du premier Grand Tour auquel je participais. C’était une question d’orgueil ! (Sourire)

Culture Sport : Cette année, tu as terminé troisième de la Settimana Ciclistica Internazionale Coppi e Bartali, une épreuve très reconnue en Italie. Es-tu content de ce résultat, ou est-ce un petite déception d’être passé près de la victoire ?

Stefano Pirazzi : Cette année, j'ai fait troisième et je suis satisfait. Mais maintenant, je me rends compte que je peux gagner.

Culture Sport : Ensuite, tu as fini soixante-et-unième du Giro 2011. Premier de ton équipe suite à l’abandon de Domenico Pozzovivo. C’est encourageant pour la suite de la saison, vas-tu avoir un rôle encore plus important chez Colnago ?

Stefano Pirazzi : Comme la Settimana Ciclistica Internazionale Coppi e Bartali, le Giro s'est bien passé. Je reviendrai au mois de juillet avec le Brixia Tour pour tenter de retrouver la bonne forme en vue de la fin de saison.

Culture Sport : Passons aux questions plus personnelles.

Quels sports as-tu pratiqué étant jeune ?

Stefano Pirazzi : J’ai fait beaucoup d’athlétisme.

Culture Sport : Avais-tu un modèle quand tu étais petit ?

Stefano Pirazzi : Etant enfant, j'aimais bien Pantani.

Culture Sport : Dans le peloton, avec qui t’entends-tu le mieux ? Et le moins bien ?

Stefano Pirazzi : Je m'entends bien avec tout le monde, c’est agréable !

Culture Sport : As-tu un rêve particulier ?

Stefano Pirazzi : Je rêve de lutter pour la victoire d’un Grand Tour … (Sourire)

Culture Sport : Quel plat préfères-tu à l’intersaison ?

Stefano Pirazzi : Pendant l'hiver, j'aime bien manger pizzas et gâteaux, mais sans exagérer bien sûr.

Culture Sport : Quel temps affectionnes-tu le plus pendant les courses ?

Stefano Pirazzi : Le temps que je préfère est le soleil, mais sans une chaleur excessive …

Culture Sport : Et enfin, que peut-on te souhaiter pour les années à venir ?

Stefano Pirazzi : J'espère faire une carrière remarquable et gagner quelque chose d'important.

Nous remercions Stefano Pirazzi pour sa gentillesse.

Propos recueillis et Article réalisé par Maxence Châble I Traduction : Mattia Rossi I Image : crédit photo : steephill

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