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Un derby ne se joue pas, il se gagne

Publié par Jérémy Bazin sur 28 Octobre 2011, 07:27am

Catégories : #OL Inside

Le calendrier aura donc voulu que les Lyonnais et Stéphanois se rencontrent deux fois en  trois jours. La première manche, un match de coupe de la Ligue, a été brillamment remportée par les Gones. Samedi, les Verts veulent leur revanche, l’OL souhaite, lui, continuer sur sa lancée. Les derbys ont souvent été très serrés, retour sur les cinq derniers du nom à la veille du 103e épisode.

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31/10/09 : L’OL reçu vingt sur vingt
Avant ce match les Lyonnais restaient sur une impressionnante série de 19 rencontres sans défaite à Saint-Etienne. Un affront que les Verts entendaient bien effacer. La rencontre démarra sur les chapeaux de roues. Une première mi-temps très plaisante avec du jeu malgré les nombreux avertissements sortis par Tony Chapron. Un derby reste un derby, aucuns cadeaux. Lisandro se créa la première grosse occasion sur un tir puissant de vingt mètres détourné par Janot sur son poteau. Après avoir frôlé la catastrophe, l’ASSE réagissait sur  corner. Une tête de Bergessio venait s’écraser sur la barre de la cage de Lloris. On allait d’un but à l’autre mais aucune des deux formations ne parvenaient à trouver le chemin des filets. La seconde période allait être tout autre. A sens unique. Saint-Etienne aura été étouffé par des Gones conquérants. Pjanic et Govou donnaient des sueurs froides au public du Chaudron. Lisandro trouvait encore le montant, et Janot réalisait quelques parades de grande classe. Un très bon match du gardien stéphanois jusqu’à la 82e minute. Sur un corner rentrant de Källström mal renvoyé par Janot, l’ex-stéphanois Bafétimbi Gomis surgit pour propulser le ballon au fond de filets ! La délivrance et un but synonyme de victoire pour Lyon. Pour un vingtième match sans défaite !

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13/03/10 : Dos à dos
Contrairement au match aller, ce derby retour n’allait pas être d’un très grand niveau. Quelques jours après une qualification historique à Madrid, les Lyonnais n’étaient pas vraiment au top de leur forme physique, mais les Stéphanois n’allaient pas réussir à en profiter. En tout cas pas jusqu’au coup de sifflet final. Le début de match fut très haché. Lyon dominait sans se créer d’opportunités, l’ASSE défendait sans parvenir à jouer correctement ses contres. Au terme du premier quart d’heure les locaux baissaient  le pied et leurs rivaux en profitaient. Même si Rivière rata l’immanquable face au but déserté par Lloris après une intervention devant Bergessio, c’est bien les visiteurs qui ouvraient le score. Sur une nouvelle contre-attaque, Bergessio centrait au deuxième poteau pour Rivière, étrangement seul, qui se rachetait de sa bévue précédente. Un but mérité juste avant  la pause, et qui allait survolter les Lyonnais pour la seconde période. Toulalan, Cris, Kallström, Delgado, tous échouaient sur une tête stéphanoise ou sur un grand Jannot. Tous sauf un. Ce diable de Lisandro remettait les deux équipes à égalité. Sur un coup de tête, le ballon allait percuter le poteau avant de rentrer pour quelques centimètres dans la cage. 1-1 à dix minutes de la fin. Dix minutes de folie. Toulalan expédiait la balle sur la barre. C’était la dernière occasion. Les deux formations se quittaient sur un score nul assez logique.

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25/09/10 : Le hold-up stéphanois
C’est un Lyon en très grande difficulté qui accueille le voisin vert, leader surprise, pour le centième derby de l’histoire ! Quel meilleur match pour se relancer se demandaient les supporters avant le début du match. Du jeu, l’OL en aura fait, des occasions, l’OL en aura eu, du réalisme… l’ASSE en aura eu et Saint-Etienne réalisait le hold-up parfait. Pourtant Lyon aura archi-dominé sans jamais réussir à marquer. Premier coup de boutoir à la onzième minute : la première occasion fut signée Bafé Gomis. A la suite d’un bon centre d’Aly Cissokho, l’attaquant de l’OL plaça un coup de tête sur le poteau de Janot. Peu après, Toulalan plaçait une tête suite à un corner repoussée sur la ligne par Payet. Ce même Toulalan trouvait le poteau sur une  frappe lointaine peu  après l’heure de jeu. Dans la foulée Briand trouvait la transversale stéphanoise en devançant Janot de la tête. Saint-Etienne ne voyait pas le jour, mais sur un contre, Lyon allait être puni. Suite à une faute inexistante, les Verts obtenaient un coup-franc à l’entrée  de la surface de réparation lyonnaise. Payet se chargea de le tirer et expédia le cuir dans la lucarne de Lloris. Il restait un quart d’heure. Quinze minutes pour égaliser pour les septuples champions de France, quinze minutes à tenir pour les hommes de Galtier. Une dernière tête de Briand repoussée de justesse ne changeait rien. Après de longues années de disette, Saint-Etienne battait enfin son ennemi numéro 1.

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12/02/11 : La vengeance est un plat qui se mange froid
Lyon ne s’est toujours pas remis de la déconvenue de la  manche aller au moment de rejoindre Geoffroy-Guichard. Lyon veut sa revanche, Saint-Etienne veut confirmer le résultat obtenu entre Rhône et Saône. Les deux équipes entrent sur la pelouse dans une ambiance de folie. Poussés par un public survolté, l’ASSE ouvrait très rapidement le score. Sur un coup franc de Payet, Bocanegra se précipitait au premier poteau et déclenchait l’europhorie dans le  Chaudron. La suite allait être moins belle pour les Verts. Après avoir manqué le break, Saint-Etienne reculait. Trop. Après un cafouillage suite à un corner, Gomis catapultait le cuir au fond des filets de son ancienne équipe. Dix minutes plus tard, sur un nouveau corner Cris plaça une tête au premier poteau que Bayal prolongea dans son but. L’OL venait de renverser la situation juste avant la pause. La deuxième période partait sur les mêmes bases. Les locaux se créaient beaucoup d’occasions mais ne trouvaient pas l’ouverture. Un manque de réalisme punit par les Gones. Suite à un dégagement de Lloris, Bayal appréciait mal la trajectoire du ballon, Bastos en profita pour se défaire de Bocanegra et crucifier Janot. 3-1, la messe était dite, mais Lyon en voulait encore plus. Pour oublier et conserver sa place dominante dans le derby. En fin de rencontre, Briand concluait un superbe mouvement de l’OL. 4-1 ! Jamais Lyon ne s’était imposé aussi largement à Saint-Etienne. Les pendules étaient remises à l’heure.

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26/10/11 : Un match de coupe pour un gros derby
Pour la première fois de leur histoire, Stéphanois et Lyonnais se retrouvaient mercredi en Coupe de la Ligue. Hasard du calendrier, ce huitième de finale était programmé trois jours avant le derby OL-ASSE en championnat. Match de coupe ou pas, un derby reste un derby ! Saint-Etienne présentait son équipe, alors que Rémi Garde remaniait son onze, gardant toutefois la volonté de gagner. Dans un stade Geoffroy-Guichard bien rempli, les Stéphanois tentaient de mettre le feu dans les premières minutes de jeu, sans vraiment réussir à inquiéter Vercoutre. Au fil du match c’est bien les visiteurs qui reprenaient l’ascendant. Mieux encore,  ils ouvraient le score. Un coup franc de Kim Källström dévié par le mur stéphanois profitait à Jimmy Briand qui ne se faisait pas prier pour ouvrir la marque face à Ruffier juste avant la pause. Lyon reprenait sur le même  rythme, Lacazette étant à deux doigts de doubler la mise. Ce n’était que partie remise. Ce même Lacazette provoquait un pénalty. Mais au lieu de le frapper, Michel Bastos rentrait au vestiaire, accompagné par les 21 autres acteurs. Le kop stéphanois ayant décidé de lancer des pétards sur la pelouse, Clément Turpin interrompait le match. Ce fâcheux contretemps n’allait pas déconcentrer Bastos qui prenait Ruffier à contre-pied. Suite à ces incidents, le match perdait un peu en intensité, jusqu’à la révolte des verts. Ils trouvaient d’abord le poteau avant de réduire le score par Aubameyang. Finalement les dernières minutes ne changeaient rien et Lyon repartait de Geoffroy-Guichard en ayant fait le plein de confiance avant la rencontre de Ligue 1.

Article réalisé par Jérémy Bazin l Images : Le Progrès

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