Huit années sont passées depuis ce triste et sombre 14 février 2004. Huit ans qu'un pirate roule au paradis des cyclistes. Huit ans que Marco Pantani n'est plus de ce monde.
C’est presque devenu un rituel sur notre site. Un rituel nécessaire. En effet, tous les 14 février depuis la création de Culture Sport, en 2010, nous ne fêtons pas la Saint Valentin. Nous pourrions vous parler de ces idylles entre sportifs, comme par exemple celle de Caroline Wozniacki et Rory McIlroy pour ne citer qu’elle. Mais non, nous pensons avant tout à Marco Pantani, parti trop vite en 2004. Huit ans que les amoureux de cyclisme ont été meurtris par ce drame. Huit ans que le pirate roule juste au-dessus de nos têtes. Ce coureur atypique, a marqué le cyclisme des années quatre-vingt-dix. Au soir de sa mort, l’Italie tout entière, consciente d’avoir perdu un personnage, était sous le choc. Idem pour le monde du cyclisme en général. Pantani a fait rêver nombre de jeunes après ses envolées dans les massifs montagneux.
Cette année pour « innover » un peu dans notre hommage au dernier auteur du doublé Giro-Tour, nous vous avons donné l’occasion de vous s’exprimer sur Marco Pantani. Voici ce que vous nous avez laissé sur nos pages Facebook Culture Sport et MarcatoVélo. D’après Sébastien, c’est « juste LE meilleur grimpeur ! ». Pour Loic, Pantani « était un coureur tout simplement, mais tellement attachant… Un cycliste hors pair aussi ». Sa chevauchée fantastique lors du Tour de France 1998 représente selon Alexis le coureur qu'il était. Petit, quand Valentin prenait son vélo, son meilleur copain jouait le rôle de Lance Armstrong, et lui, celui de l’Elefantino. « Je le remercie de m'avoir fait briller, dit-il ». Pour Alexandre, le pirate était un excellent grimpeur qui a toujours eu une image de « bad boy du cyclisme » à l'instar d'un VDB (Franck Vandenbroucke) ou d'un Ricco. Marco Pantani a été pour Claire celui qui lui a, tout simplement, fait aimer le cyclisme, avec Laurent Jalabert. « C'est le premier dont je me souviens. Une fois, j'avais dit à mon père "lui c'est un italien j'en suis sûre" je ne le connaissais pas, je devais avoir cinq ans et depuis ce jour il est resté dans ma mémoire pour toujours ! ».
Juste après sa mort, les Wampas ont écrit et composé une chanson en souvenir de l’Italien, décédé à Rimini, dans sa chambre d’hôtel. Didier Wampas, le leader et chanteur du groupe Français adore le cyclisme, c’est un grand connaisseur. Fan du pirate, il avait tenu à lui rendre hommage.
Article rédigé par Nicolas Gréno
Contact : nicolas.greno@culturesport.info
Crédit photos : Pascal Pavani, site officiel de la fondation Marco Pantani