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Wimbledon Hommes - Présentation

Publié par Gwendal Le Priellec sur 20 Juin 2011, 12:58pm

Catégories : #Grands Chelems

            14 heures, heure française, ce lundi. Les 1ères balles fuseront sur le gazon londonien, et cela durant 2 semaines sans interruption. Culture Sport vous fera vivre, tout au long de la quinzaine, ce tournoi considéré par de nombreux observateurs comme le plus prestigieux de tous. 1ère étape : une présentation du tournoi concernant les favoris, les hommes en forme, les enjeux (multiples et ô combien importants cette quinzaine), le tableau … Débrief !

 

            Plus prestigieux tournoi au monde, il est également le vieux. Créé en 1877, c’est la 3ème des 4 levées du Grand Chelem de la saison. Grande particularité, il se joue sur gazon, une surface mineure sur le circuit principal puisque la saison sur herbe dure tout juste un petit mois. D’origine, le gazon est une des surfaces les plus rapides. Mais suite à plusieurs modifications depuis 2001, le gazon est devenu à Wimbledon de plus en plus lent, ce qui favorise davantage les joueurs de défense, au détriment des joueurs plus offensifs, adeptes des montées au filet. Malgré ces modifications, le rebond de la balle reste bas, à l’inverse des 3 autres tournois du Grand Chelem, ce qui fait à nouveau la spécificité du tournoi londonien. Autre particularité, ce qui est unique sur le circuit, les joueurs doivent se vêtir à 80% de blanc, tradition anglaise oblige.

 

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Des enjeux cruciaux

 

            Cette édition 2011 s’annonce d’ores et déjà passionnante. Ce n’est pas que les années précédentes manquaient d’intérêt, loin de là. Les enjeux de cette année sont vraiment à la hauteur de l’évènement et promettent une quinzaine spectaculaire d’une intensité rare.

            Tout comme à Roland Garros il y a quelques semaines, la lutte pour la 1ère place mondial est toujours, et plus que jamais, d’actualité. Nadal, au prix d’une quinzaine de folie, est parvenu à conserver son titre Porte d’Auteuil, non sans mal, titre qui lui assurait également de conserver son strapontin de numéro 1 mondial grâce à la défaite de Djokovic en demi-finale. 45 points séparaient alors les 2 joueurs. C'est-à-dire quasiment rien. Durant ces deux dernières semaines, l’écart est repassé à 65 points, Djokovic ne s’alignant pas à Halle. Mais l’écart demeure pour autant dérisoire, et les chances de voir Djokovic devenir (enfin) numéro 1 mondial en sont d’autant plus grandes. En effet, il suffira pour le Serbe de se qualifier pour la finale, peu importe son résultat, pour se voir assurer de devenir le nouveau patron du circuit. Autre probabilité, une défaite de Nadal, peu importe à quel tour, lui assurerait quoi qu’il arrive cette place. Si Nadal veut conserver sa place de numéro 1, il doit donc impérativement remporter le titre et espérer une défaite de Djokovic avant la finale. C’est dire tout l’enjeu de Wimbledon cette année. D’ici à 2 semaines, nous saurons donc qui de Nadal ou de Djokovic tiendra le haut de l’affiche.

 

Qu’ont apporté les tournois de préparation ?

 

            La saison sur gazon étant extrêmement réduite, les tournois dits de préparation ne sont pas trustés par les plus grands joueurs, loin de là. Beaucoup d’entre eux, à l’image de Djokovic ou de Federer entre autres, arrivent ainsi à Wimbledon sans même avoir disputé un seul match sur gazon. La priorité étant donnée à la récupération après Roland Garros, de nombreux joueurs décident donc de ne pas s’aligner sur herbe avant Wimbledon, à leurs risques et périls.

            Quatre tournois étaient, comme à l’accoutumée, au programme. Le 1er d’entre eux, le Queen’s, a été remporté par un des prétendants au titre à Wimbledon, en la personne d’Andy Murray. Le Britannique, qui sera à domicile à Londres, remporte par là même son 1er titre de l’année. Mais il se place surtout en position de force, car il n’a pas cessé de monter en puissance au fil de sa semaine. Remis de sa blessure à la cheville contractée à Paris, il est en parfaite forme physique, et donc aussi mentale grâce à ce titre. Néanmoins, une pression immense l’attend, comme toujours, à Londres, les Britanniques attendant toujours un successeur à Fred Perry, dernier anglais vainqueur d’un tournoi du Grand Chelem en 1936.

            Pour les autres tournois de préparation, les vainqueurs ne sont pas en revanche de grands habitués de la surface. Kohlschreiber, vainqueur à Halle, n’a par exemple jamais franchi les 16ème de finale à Londres. Tursunov, vainqueur samedi à 's-Hertogenbosch apprécie plus le gazon, le prouvent ses deux 8ème de finale aux éditions 2005 et 2006 de Wimbledon. Oui mais voila, ses derniers résultats sur gazon sont décevants et il reste sur deux éliminations consécutives d’entrée au All England Club, l’autre nom de Wimbledon. Quant à Seppi enfin, vainqueur à Eastbourne ce week-end, le gazon n’a jamais été sa surface de prédilection, son meilleur résultat londonien restant un 16ème de finale.

            Ces tournois ne permettent donc pas outre mesure de dégager de grands enseignements pour la quinzaine à venir. Outre Murray, peu de joueurs se sont distingués. Quelques déceptions sont à noter, à l’image de Fernando Verdasco, qui rêve toujours d’accrocher Wimbledon à son palmarès. Ecrasé par Roddick en quarts au Queen’s, l’espagnol devra considérablement élever son niveau de jeu s’il veut parvenir à réaliser son objectif. Roddick justement, l’un des spécialistes de la surface, aura lui fort à gagner cette année sur gazon. Autre petit évènement à noter : James Ward. Le Britannique, inconnu du grand public il y a de cela deux semaines, est la révélation de cette saison sur gazon grâce à sa prestation hors normes au Queen’s. 216ème mondial et WC avant de débuter le tournoi, il se hisse jusqu’en demi-finale, éliminant des joueurs du calibre de Wawrinka et Querrey, avant de chuter face à Tsonga. Il gagne ainsi 40 places et se retrouve actuellement 176ème mondial. Invité par les organisateurs de Wimbledon, il sera à surveiller de plus près, charge à lui de confirmer désormais.

 

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 Murray, vainqueur au Queen's

 

Quatre joueurs pour une place !

 

            Le niveau du tennis masculin est, à l’heure actuelle, exceptionnel. Et que dire des quatre meilleurs joueurs mondiaux ? Ces dernières années, le constat était simple et la question était toujours de savoir qui de Nadal ou Federer allait remporter le prochain Grand Chelem. La donne avait commencé à changer à Roland Garros il y a un mois, avec un Djokovic dans la forme de sa vie, surfant sur les victoires, et un Murray enfin à la hauteur. Ce qui n’a pas empêché de se retrouver avec une finale Nadal/Federer. Mais à Wimbledon et sur gazon, la donne est différente. On se retrouve ici avec 4 joueurs qui donnent l’impression d’être au sommet de leur tennis. Même s’il doit subir une énorme pression, Nadal, le tenant du titre, arrive à Wimbledon avec un titre du Grand Chelem en plus en poche. Il y a pire au niveau confiance. Federer, qui a choisi de bien récupérer pendant 2 semaines, arrive selon ses dires dans une condition quasi-parfaite à Londres. Le maître des lieux, sextuple vainqueur de l’épreuve, est en pleine progression au niveau de son jeu, comme le prouve sa demi-finale exceptionnelle de Roland Garros où il terrassa Djokovic. Le Serbe justement, motivé plus que jamais par le trône de numéro 1 qui lui à échappé de peu à Paris, arrive à Wimbledon en pleine confiance et avec un niveau exceptionnel. Murray enfin, porté par tout un public, a toujours été un joueur de gazon, comme tout anglais qui se respecte, et il aura bien sur son mot à dire avec les 3 premiers mondiaux. Il se pourrait donc fort bien que l’on retrouve, comme à Roland Garros, les 4 premiers mondiaux dans le dernier carré, ce qui ne serait pas vraiment une surprise.

 

            Nadal arrive à Londres dans une état physique mitigé. Après une campagne parisienne très difficile, au cours de laquelle il a laissé beaucoup de forces, il est apparu usé et fatigué au Queen’s, où il s’est fait sortir dès les quarts. Il a donc bénéficié d’une semaine et demi de récupération avant d’entamer aujourd’hui le tournoi (il ouvrira le tournoi à 14 heures, heure française, en tant que tenant du titre). Cela sera-t-il suffisant ? Nadal a l’habitude de monter en puissance au fil des quinzaines de Grand Chelem pour se retrouver au sommet de sa forme lors des derniers tours. Il ne faudra pas pour cela perdre trop d’énergie lors des 1ers tours. Placé cette année dans une position très délicate, il est dans l’obligation de remporter le titre s’il veut espérer conserver sa place de numéro 1 mondial. Une très forte pression pèse donc sur les épaules de l’Espagnol, lui qui n’a pas perdu un match à Wimbledon depuis 2007, récoltant au passage deux titres en 2008 et 2010. Une mission compliquée pour le Majorquin, mais loin d’être impossible quant on connaît le niveau de jeu qu’il développe désormais sur gazon, toujours plus offensif et dévastateur, s’appuyant désormais sur un très bon service. Nadal a deux semaines pour chasser les doutes et partir à la conquête d’un nouveau majeur.

 

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 Nadal, tenant du titre

 

            Federer, l’habitué des lieux, arrive cette année en parfaite condition physique. Absent à Halle car soignant une blessure, il arrive donc dans un parfait état de fraîcheur. « Je me sens bien. J'ai récupéré. J'ai l'impression que je suis presque à 100%, ce qui est bon signe pour Wimbledon. Dès mon premier entraînement ici, c'était lundi, après dix minutes à peine, j'ai ressenti à quel point il était naturel pour moi de jouer sur gazon. J'espère que cette impression va payer et me permettra d'aller loin dans le tournoi et, j'espère, de le gagner », a déclaré l’actuel numéro 3 mondial. Mais quels sont ses objectifs pour cette quinzaine ? Tout d’abord retrouver son niveau de jeu aperçu à Paris, notamment lors de sa demi-finale victorieuse face à Djokovic. Mais un record préoccupe avant tout le Suisse. Il espère en effet rejoindre Sampras, vainqueur à 7 reprises de Wimbledon, c'est-à-dire une fois de plus que lui. Après l’avoir dépossédé du record du nombre de titres du Grand Chelem (Federer en détient 16 désormais), Roger espère désormais égaler son ainé en terme de titres londoniens. Une tâche qui le rapprocherait aussi d’un autre objectif, à plus long terme : retrouver son fauteuil de numéro 1 mondial, afin de battre le record, encore, de Sampras, qui fut pendant 286 semaines numéro 1 mondial (il manque 1 semaine à Federer pour égaler ce record). Federer est donc en conquête de plus qu’un titre. S’il gagne, c’est l’Histoire qui l’attend. D’autant plus qu’il n’a plus rien à prouver sur herbe, restant l’un des meilleurs joueurs de l’Histoire sur gazon.

 

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Federer, sextuple vainqueur

 

            Djokovic, l’épouvantail du début de saison, arrive à Wimbledon dans une position idéale. Il y a en effet tout à gagner. Plus que le tournoi, la place de numéro 1 est sa véritable priorité. Il deviendrait de plus le 1er Serbe à occuper le strapontin suprême. Vainqueur de 41 de ses 42 matchs cette année, une défaite prématurée de Djoko dans le tournoi paraît donc hautement improbable. Il se doit juste d’arriver en finale s’il veut parvenir à son objectif. Un objectif double car s’il conquiert le titre, il remportait son 1er tournoi du Grand Chelem hors d’Australie, où il a remporté deux titres. Il est de plus en constante progression ces dernières années sur l’herbe londonienne. Après un 32ème de finale en 2008 et un quart en 2009, il s’est l’an passé hissé en demi-finales finales du tournoi, seulement battu par Berdych. A croire que l’herbe lui convient de mieux en mieux. N’ayant pas disputé de tournoi de préparation, on ignore quelle sera sa forme sur gazon. Mais il est certain que le Serbe sera au rendez-vous et un des grands animateurs de la quinzaine.

 

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Djokovic en quête de suprématie

 

            Murray enfin, le local de l’étape. Que c’est dur pour le Britannique de jouer à domicile. Et cela fait des années que ca dure. Jamais finaliste chez lui (il reste sur une demi-finale lors des deux dernières éditions), le Britannique espère plus que jamais remporter ici son 1er titre du Grand Chelem qui manque tant à son palmarès. Toujours fébrile lors de ces grands évènements, le Britannique se doit de remporter un Majeur, ne serait-ce que pour justifier son rang de numéro 4 mondial. Wimbledon est pour cela une occasion parfaite. D’autant plus que Murray a de nombreuses aptitudes sur gazon. Sa dernière performance en date, un titre au Queen’s, ne fait que le confirmer. Mais pour lui, le facteur public intervient également. Positivement car il est supporté par la foule, et négativement car la pression qui repose sur ses épaules est énorme. D’autant plus que la Grande Bretagne attend toujours un successeur à Fred Perry, dernier vainqueur britannique d’un tournoi du Grand Chelem (Wimbledon en 1936). Ce qui commence à faire long. Avec Federer, Murray est celui qui connaît le plus le gazon et ses spécificités. Il a tout pour y réussir et un pays entier n’attend que ca. Encore deux semaines pour rêver !

 

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Murray, plus que jamais prétendant à la victoire finale

 

Des outsiders ?

 

            Hormis les quatre ténors mondiaux, qui trustent tout, d’autres joueurs ont-ils des chances dans ce tournoi, ou du moins des chances de bien figurer ? Peu de noms viennent à l’esprit, tant le gazon est une surface spécifique qui rebute de nombreux joueurs. Mais quelques joueurs se dégagent néanmoins du lot.

            Premier d’entre eux, Andy Roddick. L’Américain, actuel 10ème mondial et promu tête de série numéro 8, est un des rares spécialistes sur gazon. Le titre, il ne l’a jamais remporté, mais il en fut très proche. 2004, 2005 et 2009 : trois finales …. pour 3 défaites, la dernière en date en 2009 au terme d’un match époustouflant face à Federer. Rien que le score est cruel pour Roddick, qui n’avait jamais été aussi près d’accrocher un 2ème titre du Grand Chelem à son palmarès : 5-7, 7-6(6), 7-6(5), 3-6, 16-14 en faveur de Federer. Défait en huitième de finale l’an passé, Roddick à de précieux points à gagner cette année et surtout un blason à redorer. Pourquoi pas pour une première à Wimbledon ? L’Américain arrive en tout cas en pleine forme à Wimbledon puisqu’il n’a disputé ni Roland Garros ni les tournois de préparation. Une fraîcheur physique qui sera certainement d’une grande utilité pendant la quinzaine.

 

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 Roddick, un sacré client !

 

 

            Un autre nom revient constamment : Thomas Berdych.  Déjà quart de finaliste lors de l’édition 2007, il a l’an passé surpris son monde, se hissant jusqu’en finale, éliminant notamment le maître Federer et Djokovic consécutivement, avant de tomber face à Nadal. Réputé depuis plusieurs années déjà comme un bon joueur sur dur et sur gazon, il ne lui reste qu’à confirmer cette année, tâche qui ne sera pas aisée au vu du niveau des autres prétendants. Tâche qui sera d’autant plus difficile que le Tchèque n’arrive pas à Londres en parfaite confiance. Demi-finaliste à Roland Garros 2010, il s’est cette année incliné dès le 1er tour. Il y a mieux pour accumuler de la confiance avant d’aller défendre une place de finaliste en  Grand Chelem. Mais s’il conserve le niveau de jeu affiché l’an passé, nul doute que Berdych ira encore loin cette année et que les têtes tomberont. Son début de saison plutôt moyen ne plaide pas vraiment en sa faveur (29 victoires pour 14 défaites). Il a deux semaines pour effacer les doutes et sortir le grand jeu.

 

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 Berdych, un joueur à surveiller de près

 

 

            Comment ne pas évoquer également Soderling ? Auparavant peu inspiré sur gazon (trois fois éliminé d’entrée lors de ses 4 premières participations), il ne cesse de monter en puissance sur une surface qu’il maîtrise de mieux en mieux. Son quart de finale en 2010 en est l’illustration parfaite. Il devra néanmoins élever à nouveau son niveau de jeu s’il espère aller plus loin encore dans le tournoi.

            Le nom de Lu revient également avec insistance. Mais tout d’abord qui est-il ? Lu n’est petit que par son nom. Révélation de la dernière édition londonienne, il s’était l’an passé hissé en quarts de finale, terrassant notamment Roddick (4-6, 7-6(3), 7-6(4), 6-7(5), 9-7), avant de tomber face à Djokovic. Une performance sensationnelle pour celui qui était à l’époque 82ème mondial et qui n’avait jusqu’alors franchi le 1er tour qu’à 2 reprises en 6 éditions (à chaque fois battu en 32ème de finale). Aujourd’hui 54ème à l’ATP, il a donc de gros points à défendre en terres londoniennes et devra avant tout confirmer son statut. Il réalise cependant un début de saison sur gazon très mitigé, avec 1 seule victoire pour 2 défaites. Il a deux semaines pour confirmer.

 

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  Lu, un rang à tenir

 

 

Et les français ?

 

            Les français ont-ils cette année l’occasion de briller sur le gazon londonien ? L’an passé, les performances avaient été très convenables, surtout après l’immense déception de Roland. Ils étaient en effet encore 3 en lice en 8ème de finale avec Tsonga, Benneteau et Matthieu. Tsonga s’était même hissé jusqu’en quarts, battu par Murray. Cette année, Matthieu est absent, mais ses deux compères, et bien d’autres, sont présents. Pas moins de 14 français sont en effet alignés au 1er tour !

            5 d’entre eux sont têtes de série. Monfils (n°9) n’a jamais été un spécialiste de la surface. Son meilleur résultat à Londres ? Un 16ème de finale, comme l’an passé. La « Monf », après 3 victoires décrochées à Halle cette année, peut donc viser plus haut cette année. Tsonga (n°12) a de bonnes chances de briller. Finaliste il y a une semaine au Queen’s, il a montré qu’il fallait compter sur lui sur gazon, son nouveau jeu offensif s’adaptant à merveille sur herbe. Il s’est ainsi offert le scalp de Nadal notamment, avant de tomber, de peu, face à Murray. Déjà meilleur tricolore l’an passé, il aura la lourde charge de récidiver pour, pourquoi pas, aller plus loin encore. Il en a les moyens. Simon (n°15) peu lui aussi entrevoir de belles choses pendant cette quinzaine. Eliminé d’entrée au Queen’s, il reste cependant bon joueur sur gazon et peut voir venir. Huitième de finaliste en 2009 et stoppé en 16ème de finale l’an passé, Simon est un des joueurs sur lesquels il faudra compter. Gasquet (n°17) sera également à surveiller de près. Le Biterrois est en effet un joueur très adroit sur gazon. Et qui a déjà fait ses preuves sur la surface. Désormais proche de son tout meilleur niveau, Gasquet se verrait bien à nouveau se hisser jusque dans le dernier carré, comme il l’avait fait en 2009. Il arrive de plus à Wimbledon sans aucune pression puisqu’il n’a aucun point à y défendre. Il a donc tout à y gagner. Llodra (n°19) est en revanche en manque de résultats sur gazon. Il n’a franchi que 5 fois le 1er tour de Wimbledon, pour 5 défaites en 32ème de finale, en 10 participations. Seul point positif : Llodra n’a ainsi que peu de points à défendre. Son bilan sur gazon cette année est de 2 victoires et d’une défaite, sur abandon, face à Tsonga.

 

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  Tsonga, fer de lance des tricolores

               

            Sont également dans le tableau principal Benneteau, Paire, Mahut, Serra, Mannarino, Chardy et Clément (WC). Parmi eux, Benneteau, huitième de finaliste 2010, et Mahut, qui n’est plus à présenter sur gazon, ont de bonnes chances de briller. Deux tricolores sont également sortis du 3ème tour des qualifications : De Schepper (Q) et Roger-Vasselin (Q).

Troisième tour des qualifications :

            Lukasz Kubot (n°2) bat Augustin Gensse : 6-3, 7-6(7), 6-7(4), 6-1

            Edouard Roger-Vasselin (n°29) bat Marc Gicquel (n°12) : 6-4, 4-6, 7-6(3), 6-2

            Kenny De Schepper bat Simone Bolelli (n°13) : 3-6, 7-6(5), 6-7(2), 7-6(7), 6-2

 

Des absents ?

 

            Très peu d’absents cette année. Querrey (40ème mondial) et Becker (79ème mondial) ont déclaré forfait pour des blessures au coude il y a de cela une semaine. Sont également absents cette année Ferrero (82ème mondial), De Bakker (85ème mondial), Rosol (88ème mondial), Brands (133ème mondial) et Dent (177ème mondial).  Du côté français, Paul Henri Mathieu (119ème mondial), toujours blessé, est également forfait.

 

Têtes de série

1.     Nadal

2.     Djokovic

3.     Federer

4.     Murray

5.     Soderling

6.     Berdych

7.     Ferrer

8.     Roddick

9.     Monfils

10.   Fish

11.   Melzer

12.   Tsonga

13.   Troicki

14.   Wawrinka

15.   Simon

16.   Almagro

17.   Gasquet

18.   Youzhny

19.   Llodra

20.   Mayer

21.   Verdasco

22.   Dolgopolov

23.   Tipsarevic

24.   Del Potro

25.   Chela

26.   Garcia-Lopez

27.   Cilic

28.   Nalbandian

29.   Davydenko

30.   Bellucci

31.   Raonic

32.   Baghdatis

 

 

Affrontements du 1er tour

 

NADAL (n°1) - Russell

Andujar - Sweeting

Muller (WC) - Haas

Fognini - Raonic (n°31)

Del Potro (n°24) - Cipolla (Q)

Rochus - De Schepper (Q)

Gil - Sela (WC)

Roger-Vasselin (Q) - Simon (n°15)

Fish (n°10) - Granollers

Kohlschreiber - Istomin

Haase - Riba

Stepanek - Verdasco (n°21)

Chela (n°25) - Matosevic (Q)

Young - Bogomolov

Bemelmans - Benneteau

Volandri - Berdych (n°6)

 

Murray (n°4) - Gimeno-Traver

Kamke - Kavcic

Stakhovsky - Cox (WC)

Ljubicic - Cilic (n°27)

Gasquet (n°17) - Giraldo

Kunitsyn - Sijsling (Q)

Fischer (Q) - Bolelli (LL)

Starace - Wawrinka (n°14)

Monfils (n°9) - Bachinger

Zemlja (LL) - Lacko (Q)

Clément (WC) - Kubot (Q)

Karlovic - Tipsarevic (n°23)

Bellucci (n°30) - Schuettler

Lopez  - Berrer

Pospisil - Hanescu

Beck A. (Q) - Roddick (n°8)

 

Ferrer (n°7) - Paire

Dodig - Harrison (Q)

Berlocq - Beck K. (Q)

Golubev - Garcia-Lopez (n°26)

Dolgopolov (n°22) - Gonzalez

De Voest (Q) - Ramirez Hidalgo

Dimitrov - Stebe (Q)

Soeda (LL) - Tsonga (n°12)

Almagro (n°16) - Nieminen

Isner - Mahut

Devvarman - Gremelmayr

Monaco - Youzhny (n°18)

Nalbandian (n°28) - Reister

Serra - Haider-Maurer

Mannarino - Niland (Q)

Kukushkin - Federer (n°3)

 

Soderling (n°5) - Petzschner

Nishikori - Hewitt

Andreev - Gabashvili

Tomic (Q) - Davydenko (n°29)

Mayer (n°20) - Evans (WC)

Malisse - Zverev

Gulbis - Tursunov

Falla (WC) - Melzer (n°11)

Troicki (n°13) - Gonzalez (ARG)

Lu - Robredo

Mello - Dancevic (Q)

Ward (WC) - Llodra (n°19)

Baghdatis (n°32) - Blake

Seppi - Montanes

Anderson - Marchenko

Chardy - Djokovic (n°2)

 

     

Huitièmes de finale théoriques

 

              Nadal (n°1) - Simon (n°15)

              Fish (n°10) - Berdych (n°6)

               Murray (n°4) - Wawrinka (n°14)

               Monfils (n°9) - Roddick (n°8)

               Ferrer (n°7) - Tsonga (n°12)

                Almagro (n°16) - Federer (n°3)

              Soderling (n°5) - Melzer (n°11)

              Troicki (n°13) - Djokovic (n°2)

 

Quarts de finale théoriques

 

             Nadal (n°1) - Berdych (n°6)

            Murray (n°4) - Roddick (n°8)

            Ferrer (n°7) - Federer (n°3)

            Djokovic (n°2) - Soderling (n°5)

 

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Article réalisé par Gwendal Le Priellec | Images : AFP

       

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