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Coupe du Monde Rugby 2011 - Pays de Galles/Australie, de beaux vaincus

Publié par Emilie Drouet sur 20 Octobre 2011, 14:40pm

Catégories : #Coupe du Monde 2011

On connait désormais l’affiche de la finale, La France et la Nouvelle Zélande s’affronteront dimanche à l’Eden Park d’Auckland. C’est donc la même confrontation que celle de 1987 et pour la petite finale, on reprend aussi les même, l’Australie et le Pays de Galles iront à nouveau chercher la troisième place. Une troisième place amère tellement ces deux équipes méritaient mieux. Au bal des beaux perdants, nous appelons donc l’Australie et le Pays de Galles…

 

Le Pays de Galles, petit pays mais grand talent ?

 

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Vingt-quatre ans après, les Gallois ont réédité leur performance, celle d’être demi-finaliste. Ils auraient même pu aller plus loin mais la France en a décidé autrement. Face aux Irlandais, le XV du Poireau s’est montré solide contre des adversaires expérimentés. Très attentifs en défense, vifs et réalistes, les Dragons Rouges vont marquer intelligemment et ne pas flancher face à la pression irlandaise. Face aux Français, le match sera tout autre. Le jeune capitaine Sam Warburton, le représentant incontestable de la belle jeunesse galloise va écoper du carton rouge. Leur excellent buteur Rhys Priestland blessé va aussi faire défaut, malgré tout, ces diables vont montrer à nouveau un jeu intelligent. Même en infériorité, ils vont être mettre la pression sur les Bleus, des attaques en série, des charges, de la vivacité, beaucoup de choses étaient présentes pour scorer davantage mais il y aura un point faible ce jour-là. Même si Hook marque les trois premiers points de la partie, le XV de Warren Gatland va laisser filer une dizaine de points au pied, ceux de la finale sans doute. La pression était visible, peut-être trop lourde pour ces stars du rugby. Parmi eux, Charteris, Williams, Warburton, Halfpenny, Davies et North représentent ces jeunes Gallois aux talents certains et qui seront à surveiller dans les années à venir. Ils succèderont à merveille à Stephen Jones et Shane Williams les vétérans qui ont réalisé un très beau travail, porté sans doute par l’évènement et la fougue de leurs coéquipiers.

 

L’Australie, objectif podium

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Les Australiens avaient fait le plus dur en battant les Springboks lors du quart de finale et pourtant ils n’étaient pas les plus dominateurs. Les assauts sud-africains étaient nettement plus nombreux mais cela n’a pas empêché les Wallabies de les contrer à nombreuses reprises. Leur solide défense à fait merveille au bon moment mais en plus de cela, les Australiens ont été malins, inscrivant un essai opportun lorsque la circonstance leur était favorable. Fautes de mains, défense perturbée temporairement, les Sud-Africains ont appris à leur dépends que la moindre erreur était fatale. Les Australiens fébriles mais lucides en ont profité et se sont qualifiés de manière inespérée. Mais derrière, c’était les All Blacks qui les attendaient et avec eux, mieux ne vaut pas se dire qu’on peut passer à la chance. Si les poules ont été satisfaisantes pour le XV de Robbie Deans malgré un faux pas face à l’Irlande, les Wallabies sont avant tout une des meilleures nations de rugby des dernières années alors face aux All Blacks, leurs chances de victoire n’étaient pas nulles. L’adversaire est certes grand mais les Wallabies ont su réagir, leurs pick-and-go n'étaient pas à négliger et Quade Cooper a retrouvé un semblant de forme. La deuxième mi-temps sera plus équilibrée, rivaliser avec les All Blacks n’est pas chose aisée mais ils l’ont fait dans une moindre mesure, oubliant qu’une quelconque erreur a des conséquences. Ils auraient dû se rappeler de leur dernier adversaire malheureux. On apprend aussi des erreurs des autres. Le score aurait pu être plus lourd mais à l’instar des Gallois, les Australiens ont une équipe relativement jeune, déjà affutée, conquérante et qui n’est pas la dernière venue. Ne reste plus qu’à déstabiliser les All Blacks, c’est raté pour cette année.

 

Australie – Pays de Galles, la petite finale de 1987

 

Certes, c’était à une autre époque mais lors du premier mondial de Rugby, ces deux équipes voulaient déjà accrocher le podium avant de repartir à la maison. Ils joueront vendredi leur trente et unième confrontation. Comme souvent avec les Gallois, nous nous rendons compte qu’ils dominaient avant de voir se succéder de nombreuses défaites. La dernière victoire face aux Wallabies remonte à 2008, trois années tout de même qui peuvent jouer dans la balance. Une équipe de l’hémisphère Nord, une de l’hémisphère Sud donc des rencontres plus rares mais cependant ces deux équipes aiment jouer ensemble. Depuis 2007, à chacune de leur confrontation, le vainqueur reçoit le trophée James Bevan, nom d’un joueur australien de XIXe siècle ayant été le premier capitaine de l'équipe du pays de Galles en 1881. Le Rugby n’est pas avare en histoire. Les deux équipes s’étaient d’ailleurs croiser au même stade en 1987, le score de 22 à 21 en faveur des Gallois, ni même les rencontres suivantes, ne vont pas nous éclairer beaucoup pour la petite finale. Il faut se rappeler que ces deux équipes sont jeunes, la défense Galloise bien que très vaillante devra faire bloc face à des adversaires tout en puissance. En fin de compétition, les forces s’amenuisent, les Gallois ruinés mentalement par leur défaite de peu face à la France va-t-elle reprendre le dessus ou va-t-elle se faire avoir par des Wallabies revanchards et qui n’ont plus rien à perdre, qui veulent aller chercher la troisième place loupée en 1987. L’histoire est belle, les protagonistes ne veulent pas suivre le modèle déjà existant, ils auront à cœur d’écrire une nouvelle page… leur dernière de ce mondial.

 

Article réalisé par Emilie Drouet l Contact : emilie.drouet@culturesport.info

Images : Reuters

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