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Génération cycliste : 85’ 86’ : Objectif Grands Tours

Publié par Fabien Dézé sur 11 Août 2011, 22:59pm

Catégories : #CYCLISME

http://www.lepoint.fr/images/2011/07/22/tdf-358883-jpg_230816.JPG
Bien plus riche que la précédente, la génération 85’ 86’ regorge de coureurs talentueux capables de s’illustrer sur les grands tours mais aussi sur les classiques. Ils devraient pouvoir s’affirmer au top niveau mondial dès 2012.

 

 Tout proche des meilleurs 

 

Pierre Rolland (10 octobre 1986), 4 victoires : après des débuts prometteurs, on en faisait un futur vainqueur du Tour dès ses 21 ans. Deux ans plus tard, et malgré une 22eplace sur le Tour de France 2009, il était devenu un espoir déchu. Mais libéré de la pression au service de Thomas Voeckler sur la dernière Grande Boucle, il a atteint durant trois semaines un niveau qu’on ne soupçonnait plus. Toujours avec les meilleurs en montagne, il s’est permis le luxe de lâcher Contador et Sanchez dans l’Alpe d’Huez pour s’offrir une victoire de prestige. 11e et meilleur jeune du Tour, l’avenir lui appartient.

 

Jérôme Coppel (6 août 1986), 6 victoires : il visait le top 15 … et il a fini 14e du dernier Tour de France. Depuis deux ans, Jérôme Coppel a pris une autre dimension et son manager Stéphane Heulot y est sans doute pour quelque chose. Dans le top 10 de Paris-Nice et du Dauphiné l’an dernier, il s’est exporté à l’étranger cette année en terminant 2e du Tour de Murcie et 4e du Tour d’Andalousie. RDV en juillet 2012 pour un top 10 sur le Tour ?

 

 Ils ont un gros moteur 

 

Yoann Offredo (12 novembre 1986), 1 victoire : longtemps absente dans le final des classiques, la France a peut-être trouvé son homme en la personne deYoann Offredo. 3e à Plouay et 7e de Paris-Tours en 2010, il a épaté la galerie sur Milan-San Remo cette année en attaquant avant le Poggio et en suivant les meilleurs par la suite pour finalement décrocher une encourageante 7e place. Hélas, une chute l’a privé de la campagne flandrienne. Ce n’est que partie remise.

 

Arnold Jeannesson (16 janvier 1986), 1 victoire : encore relativement méconnu en début de saison, il s’est révélé dès janvier en finissant sur le podium du championnat de France de cyclo-cross. Il a ensuite enchaîné avec un Tour d’Oman encourageant (13e au final) avant de sortir le grand jeu sur le Tour de France en prenant la 15e place au général avec en prime deux jours en blanc. Il doit maintenant confirmer l’an prochain.

 

Blel Kadri (3 septembre 1986), 1 victoire : en progression constante, Blel Kadri vient d’être sélectionné par Laurent Jalabert pour la course pré-olympique à Londres, signe qu’il marche fort. 2e du Circuit de la Sarthe, il joue placé sur les épreuves d’une semaine en 2011 avec également à son actif une 11e place en Catalogne et une 8e au Tour Down Under. Malheureusement, il est passé à côté de son Tour de France où il n’a pas pu peser sur la course.

 

 Peuvent encore faire mieux 

 

Maxime Bouet (3 novembre 1986), 6 victoires : s’il n’a pas la classe et le talent d’un grand leader, Maxime Bouet est un coureur valeureux présent du début à la fin de la saison. A même pas 25 ans, il a déjà disputé trois Tour de France en montrant parfois de belles choses (6e à Gap l’an dernier). Vainqueur notamment d’une étape du Tour de l’Ain et des Boucles de l’Aulne, il devrait enrichir son palmarès dans les prochaines saisons.

 

Mickaël Delage (6 août 1985), 1 victoire : 3e de la Clasica San Sebastian en 2009, il a eu du mal à confirmer et peine à sortir de son rôle d’équipier. Sur le dernier Tour, il s’est plus focalisé sur les sprints intermédiaires que sur les victoires d’étapes. Avec sa belle pointe de vitesse, il peut espérer faire beaucoup mieux comme l’avait laissé présager sa 3ème place au championnat de France 2010 derrière Voeckler et Le Mevel.

 

Julien El Fares (1 juin 1985), 3 victoires : un jeune français rivalisant avec les meilleurs sur Tirreno-Adriatico en 2009 (avec en prime une victoire d’étape), l’image était insolite ou presque. Pour son premier Tour de France l’année suivante il n’a pas démérité en prenant la 27e place du classement final. Hélas il n’a pas connu la même réussite en 2011 où la victoire le fuit toujours malgré une 2e place à la Polynormande. Son bilan reste toutefois encourageant.

 

Jonathan Hivert (23 mars 1985), 5 victoires : Hivert est allergique à l’été. Non ce n’est pas une blague, le coureur de Saur-Sojasun réalise toujours ses meilleurs performances en début de saison comme le prouve sa 8e place sur le Paris-Nice 2009. Avec trois victoires en 2011, il a franchi un cap. Vers Pinerolo, il n’était pas loin du gros lot sur le Tour mais a tout perdu à cause d’une descente hasardeuse. Avec de la persévérance, ça peut payer l’an prochain.

 

 Portés disparus 

 

Brice Feillu (26 juillet 1985), 1 victoire : en gagnant à Arcalis sur le tour 2009, le cadet des frères Feillu avait suscité tous les espoirs. Mais depuis il n’a pas confirmé, la faute à un choix de carrière douteux qui l’a conduit chez Vacansoleil en 2010 où il n’a pas pu prendre part au Tour. Très peu en vue en 2011, la « dream team » Leopard n’a pas fait appel à lui dans la garde rapprochée des frères Schleck sur le dernier tour. Deux ans de perdu c’est beaucoup. Il est temps pour Brice de se relancer.

 

Rémy Di Grégorio (31 juillet 1985), 2 victoires : en terminant 5e du Tour de l’Ain à tout juste 20 ans, il avait connu des débuts fracassants. Mais celui que l’on voyait déjà comme le futur Richard Virenque n’a jamais réussi à confirmer au niveau au dessus. S’il s’est relancé en 2011 en gagnant enfin sur le WorldTour une étape de Paris-Nice, il a traversé le dernier Tour de France tel un fantôme. Après un intermède d’un an chez Astana, il retrouvera la France avec la formation Cofidis en 2012.

 

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Numéro 1 : Génération 79’ 80’

Numéro 2 : Génération 81’ 82’

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Article réalisé par Fabien Dézé l Image : AFP
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