Javier Aramendia : "J'écoute les capitaines de route et j'apprends"

Publié par Maxence Châble-Patrice Aguer-Nicolas Gréno sur 28 Août 2010, 12:57pm

Javier Aramendia est un tout jeune coureur. Né en décembre 1986, le coureur Basque a débuté sa carrière professionnelle dans la formation Orbea, en 2007, la désormais célèbre réserve d’Euskaltel. Celle qui a sorti Romain Sicard, notre parrain, et Jonathan Castroviejo, très en vue dans le dernier chrono du Tour du Bénélux, entre autres… L’année suivante, Aramendia est passé dans la cours des grands en intégrant l’effectif de la grande sœur Euskaltel-Euskadi. Pour la petite histoire, il n’a pas encore été aligné au départ d’un Grand Tour. Même pas au départ de son Tour national, la Vuelta, qui s’élance aujourd’hui, sans lui, de Séville. Mais avec le temps ça devrait venir pour ce "gregario" comme le caractérise Wikipedia sur sa page Espagnole.

Culture Sport : A quel âge as-tu commencé le cyclisme ?
Javier Aramendia : J'ai débuté à l'âge de sept ans.

Culture Sport : Pourquoi as-tu choisi le cyclisme ?
Javier Aramendia : Jeune, j'ai fait du tennis, du foot. Mais c'est seulement dans le vélo que l'on m'a donné des coupes (rires).

Culture Sport : En 2007, tu as signé chez Orbea. Puis l'année suivante chez Euskaltel. Cela n'a pas été trop rapide ?
Javier Aramendia : Je suis passé professionnel très jeune. Mais je crois que j'ai bien fait, car quand on fait une bonne année, il faut savoir saisir sa chance. Même si c'est mieux d'attendre et de bien se former dans la catégorie amateur.

Culture Sport : Quel est ton calendrier de courses maintenant ? La Vuelta ?
Javier Aramendia : J'aimerais faire une coupure pour la Vuelta, mais cela va être difficile. J'essaierai car c'est ce que je veux (ndlr : il ne sera finalement pas retenu par le staff d’Euskaltel pour le Tour d’Espagne).

Culture Sport : Quel sera ton principal objectif ?
Javier Aramendia : Je vais continuer à travailler pour Igor Anton et Beñat Intxausti qui a montré un grand niveau. Ensuite, j'essaierai de saisir ma chance au vol et d'en profiter.

Culture Sport : Quelle est ton impression sur l'ambiance et le niveau de l'équipe cette année ?
Javier Aramendia : En terme de résultats, c'est la meilleure année de toutes avec six victoires de cinq coureurs différents. L'équipe a gagné de la confiance et en sécurité. L'ambiance quant à elle est bonne et nous espérons qu’Euskaltel va continuer dans ce sens.

Culture Sport : Qui écoutes-tu le plus dans l'équipe ?
Javier Aramendia : Il faut obéir aux directeurs sportifs mais aussi aux équipiers qui donnent des conseils et sur qui on peut compter. J'écoute les capitaines de route et j'essaie d'apprendre de leur expérience. C'est difficile de donner un seul nom, bien qu'avec Pablo Urtasun je rie beaucoup !

Culture Sport : As-tu un objet porte-bonheur ou un rituel avant de prendre le départ d'une course ?
Javier Aramendia : Je n'ai aucune amulette, ni aucun autre rituel. Je vérifie seulement que le blocage de mes roues soit bien serré.

Culture Sport : Quel est le repas pour les courses à étapes ?
Javier Aramendia : Le menu de l'équipe est à base de pâtes, de riz, de poulet, de yaourt, de céréales et pas beaucoup plus.

Culture Sport : Plus jeune, tu étais plus costaud physiquement. Le fait de maigrir t'aide t'il en montagne ? Ou t’a fait-il perdre de la force ?
Javier Aramendia : Il faut trouver un équilibre entre le poids et la force. Je ne sais pas si le fait de maigrir est une erreur ou une réussite.

Culture Sport : Quel est ton rêve en tant que cycliste? Quel(s) exploit(s) penses-tu pouvoir réaliser ?
Javier Aramendia : J'aimerais gagner une course, n'importe laquelle, cela m'est égal. Mais gagner (rires) !

Nous remercions chaleureusement Javier Aramendia pour avoir consacré un peu de son temps.

Propos recueillis par Maxence Châble l Traduction réalisée par Patrice Aguer l Article réalisé par Nicolas Gréno l Images : Site officiel d’Euskaltel-Euskadi/Graham Watson

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