C’est le premier vainqueur Français d’une course en Europe en 2010. En ce dernier jour du mois de janvier, Jonathan Hivert s’adjuge le Grand Prix «La Marseillaise» et ouvre le compteur de victoires de sa nouvelle formation Saur-Sojasun. Huitième de Paris-Nice l’an passé, Jonathan voulait grimper au classement général cette année. Mais il a du renoncer à courir la «Course au Soleil» à cause de pépins physiques. Faisons connaissance avec ce coureur qui nous a accordé un carnet de route.
Culture Sport : Pourquoi le cyclisme?
Jonathan Hivert : J’ai fait du vélo parce que mon père pratiquait. Il aurait joué de la trompette, j’aurai fait sûrement pareil. Les chiens ne font pas des chats…
Culture Sport : A quel âge t’es-tu vraiment intéressé et débuté le vélo?
Jonathan Hivert : J’ai eu ma première licence à l’âge de cinq ans et demi en pré licencié. Comme je suis dans une famille de cyclistes j’ai donc appris très tôt. J’étais sans arrêt sur mon vélo accompagné de mon frère.
Culture Sport : Dans quel club as-tu débuté?
Jonathan Hivert : J’étais au Club de l’U.V. Descartes.
Culture Sport : Quels coureurs admirais-tu quand tu étais plus jeune? Et quelles équipes te faisaient rêver?
Jonathan Hivert : Le coureur qui me faisait le plus rêver était Jan Ullrich. Il y avait également Laurent Jalabert. Par contre je ne faisais pas encore attention aux équipes de l’époque, seulement aux coureurs.
Culture Sport : À quel âge as-tu obtenu ta première victoire et comment ça s’est déroulé?
Jonathan Hivert : Ma première victoire était en Minime un lors d’un petit critérium à Tours. Dix-sept kilomètres étaient au programme avec quinze engagés au départ. Ce n’est pas ma plus belle victoire mais je m’en rappelle très bien. D’autres ont ensuite suivi en école de cyclisme.
Culture Sport : Dans quelle course souhaiterais-tu lever les bras?
Jonathan Hivert : La Flèche Wallonne ou Liège-Bastogne-Liège sont les deux courses que j’aimerais bien inscrire à mon palmarès. J’hésite un peu entre les deux…
Culture Sport : Avec quels coureurs t’entends-tu le mieux?
Jonathan Hivert : Les coureurs avec lesquels je m’entends le mieux sont Cyril Lemoine, Yannick Talabardon et Jean-Marc Marino. Un cycliste que j’aime beaucoup aussi c’est Jimmy Engoulvent (les quatre sont ses équipiers chez Saur-Sojasun). J’apprécie également mes collègues de l’an dernier chez Skil-Shimano.
Culture Sport : Aujourd’hui à quels sports t’intéresses-tu (mis à part le cyclisme)?
Jonathan Hivert : Je suis beaucoup d’autres sports à part le vélo. Mes préférés sont le tennis, la formule un, le football, le ski et la moto… J’ai quelques connaissances dans ces disciplines mais ça s’arrête là.
Culture Sport : Cette saison tu as remporté «La Marseillaise», t’attendais-tu à cette victoire?
Jonathan Hivert : Pour le Grand Prix «La Marseillaise» je me savais en condition mais la première course de la saison c’est assez délicat. Il y a de grosses différences entre les coureurs à cette période. Mais non, ça ne m’a pas vraiment surpris…
Culture Sport : Sachant que Saur-Sojasun n’a pas été sélectionnée pour le Tour de France cette année, quels sont tes prochains objectifs?
Jonathan Hivert : Je ne connais pas encore mon programme. Je suis toujours à l’infirmerie à cause de mon genou et je répare la casse avant de recommencer l’entraînement… Mon équipe à confiance en moi, je vais tout faire pour revenir. Je perds un peu de temps, c’est tout. J’ai encore des choses à faire sur un vélo…
Encore merci à Jonathan Hivert pour sa disponibilité.
propos recueillis par Maxence Châble / *images : Fanny Baudoin et AFP
Jonathan Hivert : "Gagner Liège-Bastogne-Liège serait un rêve"
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