Le cyclo-cross étant presque une religion en Belgique, ce ne sont pas les coureurs de niveau mondial qui manquent. Bien sûr, il y a Sven Nys et Niels Albert, les deux maîtres incontestés de la discipline chez nos voisins, mais autour d’eux, il y a surtout une belle équipe belge. Des individualités capables de tout !
Kevin Pauwels, la classe d’un grand
Il n’y a pas a remonté bien loin dans le temps pour trouver trace de belles performances de Kevin Pauwels. Dimanche dernier, pour l’ouverture de la Coupe du Monde de cyclo-cross à Plzen, s’est bien lui qui a le plus pesé sur la course, en faisant le ménage et en étant suivi seulement par le champion du monde Zdenek Stybar et son compatriote Sven Nys. A l’arrivée, il était seulement battu au sprint par Nys. Pour une première cette saison dans ce challenge, ce fut donc une belle réussite. Finalement, ce résultat vient juste confirmer tout le bien qu’on pense de lui. Pauwels a toujours été habitué à gagner : champion du monde en junior puis en espoir, il rêve d’être sacré en élite. Il en a les moyens. A 27 ans, son palmarès est déjà bien rempli. Il s’est notamment distingué sur le Trophée GVA, passant même tout près d’un succès au classement final de cette compétition. La saison dernière, il a même terminé second de la Coupe du Monde, et a accroché le bronze aux Mondiaux. Comme quoi, il ne lui manque plus grand-chose pour entrer dans l’histoire du cyclo-cross.
Vanthourenhout, une génération de crossmen
Dans l’histoire du cyclisme, deux frères sont souvent parvenus à se montrer à la même époque, mais deux cousins c’est plus rare. Il ne faut pas se tromper, Dieter et Sven Vanthourenhout, ne sont pas frères mais bien cousins. Sven a 30 ans, Dieter 25. L’aîné, très prometteur chez les espoirs, n’aura jamais vraiment confirmé en pro. Bien sûr il a décroché deux médailles de bronze aux mondiaux et une deuxième place finale en Coupe du Monde, mais ça remonte déjà à 2004 et 2005. Depuis, il n’a pas vraiment de résultats marquants, simplement quelques succès dans des épreuves de deuxième catégories. Dieter semble suivre les traces de son cousin. Dominateur en cadet et en espoir, il accumule les places d’honneur en élite, accrochant seulement un podium en SuperPrestige après près de cinq ans passés chez les pros. A deux, on est souvent plus fort. Les Vanthourenhout peuvent garder espoir.
Vantornout, Aernouts et Wellens, plus proches de la fin
Ils sont les symboles d’un cyclo-cross belge flamboyant il y a quelques années et de plus en plus chahutés aujourd’hui. Klaas Vantornout (photo ci-dessus), 29 ans, Bart Aernouts, 29 ans et Bart Wellens, 33 ans, ont certainement leurs plus belles années derrière eux. Le dernier nommé ayant connu la gloire. Double champion du monde, vainqueur du SuperPrestige, du Trophée GVA, de la Coupe du monde et champion de Belgique, il aura tout gagné. A présent, même avec quelques succès dans des épreuves de second plan, Wellens est sur la pente descendante. Il veut seulement prendre du plaisir et si possible rivaliser avec les meilleurs sur quelques courses. Vantornout et Aernouts ont, eux, un profil complétement différent de Wellens. Jeunes, ils n’auront pas confirmé leurs bonnes aptitudes. Maintenant, ils font quasiment toujours partis des outsiders au départ d’une manche de cyclo-cross. Vantornout, vice-champion du monde en 2010, a remporté un SuperPrestige la saison dernière, Aernouts a lui finit quatrième du classement final de la Coupe du Monde. Si ils poursuivent leur progression, ces deux-là pourraient bien être des surprises de cet exercice 2011-2012.
Avec Meeusen et Baestaens, la relève est déjà là
Tom Meeusen, 23 ans et déjà un palmarès bien rempli. C’est simple il a tout gagné dans toutes les catégories chez les jeunes à part un titre mondial. En résumé, la Belgique tient là un jeune prodige qui devrait exploser chez les pros rapidement. D’ailleurs il a déjà marqué la dernière saison de son empreinte en remportant une manche de Coupe du monde et une de SuperPrestige. Le palmarès de Vincent Baestaens est peut-être moins éloquent mais lui aussi a du talent. A 22 ans, il débute chez les pros après avoir raflé de nombreuses distinctions dans les classes inférieures. Une chose est sûre, si ces deux-là parviennent à s’adapter au milieu professionnel, on devrait en entendre parler pendant quelques années…
Article réalisé par Jérémy Bazin l Images : DailyPeloton, cxmagazine
La Belgique ne manque pas d'atouts
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