Aujourd'hui, lors de la quatrième étape du Tour de Pologne, Marco Marcato a cru réaliser l'exploit de résister au peloton en s'imposant en solitaire. Que nenni ! Il restait encore, malheureusement pour lui, un tour de circuit long de sept kilomètres. Le coureur de Vacansoleil n'est pas le seul. Non, l'Italien n'est pas le premier à lever les bras alors qu'il n'avait pas course gagnée.
De nombreux coureurs en ont fait l'amère expérience avant lui. On se souvient tous d'Erik Zabel, vêtu de son maillot de champion national, lors de Milan-San Remo 2004. Il avait été déposé sur la ligne par un Oscar Freire, plus déterminé que jamais pour déloger l'Allemand de son pied d'estal. Cette image fera le tour des bêtisiers. On se rappelle aussi de Mauricio Ardila. Le petit Colombien pensait franchir la ligne d'arrivée en tête. En fait, il passait juste en premier au sommet du grand prix de la montagne placé à... 500 mètres de la fameuse ligne blanche.
Florilège des plus grandes bourdes.
Erik Zabel (Allemagne). Milan-San Remo 2004.
Vainqueur : Oscar Freire (Espagne), Zabel deuxième.
Mauricio Ardila (Colombie). Vuelta 2005, 13ème étape.
Vainqueur : Samuel Sanchez (Espagne), Ardila troisième.
A gauche : Tom Boonen (Belgique). Paris-Nice 2007, 3ème étape.
Vainqueur : Alexandr Kolobnev (Russie), Boonen deuxième.
A droite : Mirco Lorenzetto (Italie). Paris-Nice 2007, 6ème étape.
Vainqueur : Luis Léon Sanchez (Espagne), Lorenzetto deuxième.
Janez Brajkovic (Slovènie). Tour de Lombardie 2008.
Vainqueur : Damiano Cunego (Italie), Brajkovic deuxième.
Benoît Vaugrenard (France). Tirreno-Adriatico 2010, 4ème étape.
Vainqueur : Michele Scarponi (Italie), Vaugrenard deuxième.
Article réalisé par Nicolas Gréno l Images : Sirotti/Bettini