Marco Pantani, sept ans déjà...

Publié par Nicolas Gréno sur 14 Février 2011, 11:43am

Catégories : #CYCLISME

Depuis 2004, tous les 14 février, c’est la même rengaine. Non, nous ne parlons pas de la Saint Valentin, cette fête commerciale nous importe peu. Non, depuis sept ans, nous avons, à chaque quatorzième jour du deuxième mois de l’année, une grande pensée pour un pirate. Un pirate pas comme les autres. Celui-là volait en montagne. Les massifs, c’était son terrain de jeu, l’endroit où il s’éclatait et où surtout il dominait la plupart de ses adversaires. Malheureusement, il a été rattrapé par le dopage. Après son retrait du Giro 1999 à la veille de l’arrivée finale, alors qu’il portait le Maillot Rose sur les épaules, il est renvoyé de la course transalpine. L’Italien au style inimitable (tatouages, bandana, oreille percée) ne s’est jamais vraiment remis de cet échec. Même si l’année suivante, il glane deux étapes (Mont Ventoux et Courchevel) du Tour de France, son ultime apparition dans la Grande Boucle. Mais en 2001, il est suspendu à cause de son implication dans le Blitz de San Remo pendant le Giro. Sa carrière s’arrête deux ans après ce triste épisode. Sa vie, elle, s’est brutalement brisée un an après avoir raccroché sa bicyclette.

Marco Pantani reste à ce jour le dernier auteur du fantastique doublé Giro-Tour de France. Sur la photo ci-dessus, il exhibe fièrement les deux plus belles tuniques de l'Histoire du cyclisme : le Maillot Jaune et la Maglia Rosa. En réalisant cette performance en 1998, les journalistes du Monde entier ont tenu à lui remettre le Vélo d’Or. Récompense méritée pour Elefantino.

Sa mort le samedi 14 février 2004 a plongé tout le monde du sport, plus particulièrement la planète cyclisme dans son profond deuil. Les Italiens et ses fans, surtout, étaient inconsolables devant leur télévision ou devant l’hôtel de Rimini où il a rendu l’âme. A trente-quatre ans, un âge beaucoup trop jeune pour mourir, Pantani a rejoint le paradis des grimpeurs avec entres autres Charly Gaul, qu’il aimait beaucoup, Fausto Coppi, Alfredo Binda, Gino Bartali, Jacques Anquetil, Hugo Koblet et Louison Bobet.

Pour la septième fois consécutive, en ce 14 février, pensons encore à cet immense coureur qu’est Marco Pantani, huit fois vainqueur d’étapes sur les routes Françaises et Italiennes pendant les deux tours majeurs et deux fois meilleur jeune de la Grande Boucle (alors que le Maillot Blanc avait momentanément disparu).

Article réalisé par Nicolas Gréno

Tennis - Semaine du 7 février (2/2) - Tournoi de San José

25e journée du Calcio : Naples, candidat sérieux au titre

Commenter cet article