Présentation du biathlon (1/2)

Publié par Jérémy Bazin sur 25 Novembre 2011, 09:00am

Le biathlon est une épreuve de ski nordique comprenant une course de fond entrecoupée de tirs à la carabine, selon la définition du Larousse. A priori les règles sont simples à comprendre, mais la diversité des épreuves, les différents tirs, le matériel rendent l’affaire un peu plus complexe à cerner. A quelques jours de la reprise de la saison, présentation du biathlon.

Les tirs
Le pas de tir
Le pas de tir est composé en général de trente zones. Chaque tireur devant occupé une zone en suivant des règles très précises. Chaque position de tir est numérotée, de 1 à 30 et de droite à gauche. Pour les épreuves de sprint ou d’individuelle, le biathlète a le choix d’occuper la position qu’il souhaite tout en sachant que les cibles 1 à 15 sont réservées pour les tirs couchés, et celles numérotées de 16 à 30 pour les tirs debout. Concernant les épreuves de poursuite, de départ en ligne et de relais, l'attribution des positions de tir se fait en fonction de l'ordre d'arrivée sur le pas de tir. Logiquement celui qui arrive en tête va sur le tapis numéro 1, le second sur le tapis 2… Enfin, il faut noter pour le premier, et seulement le premier tir des épreuves de relais et de départ en ligne, le biathlète doit se positionner sur le tapis correspondant à son numéro de dossard.

Les cibles et le tir
A chaque passage dans le pas de tir, le biathlète doit tirer sur cinq cibles. Des cibles situées à cinquante mètres du tireur, avec un diamètre de 4,5 cm lors d'un tir couché et 11,5 cm lors d'un tir debout. Pour indiquer aux concurrents si leur tir est réussi, la cible est recouverte d’un fond blanc. S’il est raté, la cible reste noire et le biathlète est pénalisé. Deux possibilités, une minute est directement ajoutée à son chrono lors de l’individuelle par raté, pour toutes les autres épreuves un tour de pénalité de 150 mètres est à effectuer par faute.
Lors d’un tir couché, la carabine ne doit pas toucher le sol, elle doit être en contact seulement avec les mains, les épaules et les joues. Concernant le tir debout, tous les supports sont interdits, le tireur tient sa carabine à bout de bras.

Le matériel
La carabine
La carabine est certainement l’outil le plus important pour un biathlète. On utilise une carabine 22 long rifle c'est à dire un diamètre de canon de 5.6 millimètres. Les carabines de biathlon sont fabriquées spécialement pour le sport et pèsent entre 3,5 kg et 6 kg, sans chargeurs ni munitions. Le chargement doit se faire à la main. Les armes automatiques ou semi–automatiques ne sont pas autorisées. Pour obtenir de bonnes conditions de tirs, la carabine est équipée d'un viseur réglable notamment à cause de l'effet du vent sur la trajectoire de la balle. Il y a aussi « un tunnel à guidon » au bout du canon. En alignant le viseur, le tunnel à guidon et la cible, le biathlète est quasiment assuré de réussir sa tentative. Bien entendu l'utilisation de tout système de grossissement pour mieux viser est interdite par le règlement.

Les skis et les bâtons
En biathlon, on utilise le style libre, soit le skating. La longueur des skis doivent dépasser la taille du biathlète au minimum de quatre centimètres. En revanche il n'y a pas de longueur maximale. Le ski doit avoir une largeur minimale de 40 mm mesurée sous la fixation, et peser au minimum 750 g sans la fixation. Concernant les bâtons, leur taille ne doit pas dépasser celle du skieur qui les utilise. Dans le cas où un biathlète casse un bâton, l'entraineur le plus proche, sur le bord de la piste, qu'il soit de la même nationalité ou pas, peut lui en donner un de rechange.

Les dossards
- Le dossard jaune est porté par le leader au classement général de la coupe du monde.
- Le dossard rouge est porté par le leader au classement de l’épeuve au programme.
- Le dossard jaune/rouge est attribué à un coureur qui serait à la fois leader de la coupe du monde et de l’épreuve à disputer.
- Les dossards classiques : Pour un sprint ou un individuel le numéro de dossard désigne la position à laquelle le biathlète s’est élancé. Lors de la poursuite le numéro de dossard désigne le classement du biathlète après le sprint. En mass start le numéro désigne la place au classement général de la coupe du monde occupé par son porteur.

Article réalisé par Jérémy Bazin l Images : AFP

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