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Question CS #3 : La pro A, toujours attractive sans ses stars de NBA ?

Publié par Culture Sport sur 15 Décembre 2011, 08:00am

Catégories : #La question CS

Tous les 1e et 15 de chaque mois, des rédacteurs de Culture Sport tenteront d'apporter leur réponse à une question d'actualité. Pour ce troisième numéro, place au basket et à la proA. En fête durant les 9 premières journées de la saison, avec les stars tricolores du basket français. Le lock-Out NBA durant, la France de la balle orange s'était mise à rêver. Mais la fête s'est soudainement arrêtée : alors, la proA, toujours attractive sans les NBAers ? Va-t-on encore entendre parler du championnat de France ces prochains mois ?

http://static.lexpress.fr/pictures/418/214233_le-meneur-de-jeu-de-l-asvel-tony-parker-face-a-gravelines-le-21-octobre-2011-a-l-astroballe-a-villeurbanne.jpg
Paul Barcelonne : « La proA, plus forte que jamais ! »
Durant l'été, l'équipe de France a terminé deuxième du championnat d'Europe : une seule défaite, en finale contre l'Espagne ! Les joueurs de Vincent Collet ont occupé les Unes des journaux, comme l'Equipe. La médiatisation était au rendez-vous, et ça n'était plus arrivé depuis la médaille d'argent des Jeux de Sydney, en 2000. Le basket français a soudainement intéressé, certains des ces bleus argentés, durant l'été, jouent en France. Tout cela s'est trouvé renforcé par le lock-out en NBA, la grève. Les joueurs et les propriétaires des clubs n'étaient pas d'accord... un véritable imbroglio. Dans l'obligation de se maintenir en forme, les français de NBA ont eu la bonne idée de revenir vers leurs racines. Tony Parker à l'ASVEL, club dont il est le vice-président, Boris Diaw à Bordeaux, en proB, où il a lui aussi de belles attaches. Certes, ils étaient payés « une misère » (1 500 euros pour Parker), mais c'était vraiment l'amour du maillot et l'envie de médiatiser un peu plus le basket français, rendre un service. La Ligue Nationale de Basket et les clubs ont profité de cela pour mettre en place de grosses campagnes de communication. Mission accomplie avec des salles pleines ! Mais outre-atlantique les réunions se sont succédées et un accord a été trouvé... Je pense qu'il y avait trop d'enjeux financiers pour que le lock-out dure. Les joueurs qui avaient obtenu des clauses de sortie de la part de leurs clubs sont donc tout de suite rentrés aux Etats-Unis. La proA s'est retrouvée un peu orpheline. La récréation est terminée, on en a bien profité ! Le championnat de France de basket a pris un joli virage avec ce lock-out NBA et peut légitimement rester attractive ! Le malheur des uns fait parfois le bonheur des autres... Espérons juste que la proA ne retombe pas dans l'anonymat, et que ce soient les seules villes concernées (Cholet, Roanne, Orléans, Dijon...) qui s'y intéressent vraiment. Certaines équipes valent vraiment le détour, au jour d'aujourd'hui la proA est plus forte que jamais !

Martin Bourdin : « Les médias vont jouer un rôle important »
Poser la question, c’est déjà y répondre : bien sûr que non. On a pu voir l’engouement qu’avait suscité l’arrivée de Parker à Villeurbanne. A lui tout seul, le meneur des San Antonio Spurs avait remplit l’Astroballe. De même, Nicolas Batum assurait un minimum de spectacle à Nancy, favorisant la venue de spectateurs dans les salles de Pro A. Ces deux joueurs, auxquels il faut ajouter Ronny Turiaf, Ian Mahinmi ou Boris Diaw (Pro B)B), avaient permis au championnat de France de surfer sur la vague de la médaille d’argent européenne des Bleus. Même Canal+, le diffuseur de la Pro A en France, avait réservé son vendredi soir pour diffuser chaque semaine une affiche du championnat. Mais déjà, l’ASVEL de Parker était déjà l’équipe diffusée en priorité. Alors que va-t-il rester de cet engouement ? Il faut espérer que les français auront pris plaisir à suivre la fin d’un feuilleton pour lequel ils ont commencé à se passionner. Pour cela, il faudra que le groupe Canal+ continue de diffuser Pro A et Euroligue, sans forcément donner la priorité à la NBA, qui reprendra pour Noël. Mais il va être compliqué de garder cet engouement, tant le public français a tendance à oublier les choses qu’ils l’ont fait vibrer. De plus, il faut reconnaître que la majorité des spectateurs n’étaient pas attirés par le basket en lui-même, mais par les stars NBA présentes sur le parquet. La Pro A risque donc bien de retomber dans un certain anonymat, et il faudra que les médias continuent de faire de la place au basket français pour ne pas perdre trop d’amateurs en route. Mais ce n’est pas gagné d’avance car les résultats des clubs français sur la scène européenne vont certainement faire les frais de ces départs. Il suffit de voir le parcours de Nancy en Euroligue pour le comprendre. Costauds quand il y avait Nicolas Batum, les Nancéiens se sont écroulés lors de leurs deux dernières sorties européennes. Certainement trop gros pour que ça ne soit qu’une simple coïncidence. Plus que la perte d’attractivité, c’est surtout les résultats des clubs français qui risquent de pâtir des départs de nos Bleus d’Amérique. Et c’est peut-être ça le plus embêtant.

Article réalisé par Culture Sport l Image : AFP

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