Roland Garros - Présentation

            Dimanche 22 mai, 11 heures : le monde du tennis entre en liesse le temps de 2 folles semaines à Roland Garros ! Grâce à Culture Sport, ne ratez rien de ces 15 prochains jours de tennis qui en feront saliver plus d’un. Commençons tout d’abord par un grand état des lieux.

            Les internationaux de France, c’est parti ! Créé en 1925, Roland Garros est désormais le  2^ème Grand Chelem de la saison après l’Open d’Australie et avant Wimbledon et l’US Open. Depuis 1978, c’est également le seul tournoi du Grand Chelem se disputant sur terre, après l’abandon de cette surface pour l’US Open. Se disputant traditionnellement fin mai/début juillet, Roland Garros est considéré comme le plus prestigieux tournoi de tennis au monde après le tournoi de Wimbledon, bien qu'il soit l'événement tennistique bénéficiant de la plus large audience et couverture médiatique à travers la planète (le tournoi est diffusé dans les cinq continents par 102 chaînes dans 198 territoires). Ainsi, pour bien des joueurs, Roland Garros est à bien des égards le tournoi le plus important de l’année !

            Mais la terre n’a pas fini de nous livrer tous ses secrets, loin de là. Ainsi, l’édition 2011 de Roland promet donc, de par ses enjeux multiples. La lutte pour le titre, bien évidemment, mais également pour la suprématie mondiale, seront engagées cette semaine. Quels sont donc les joueurs armés pour ces 2 semaines passionnantes qui nous attendent ? Ou en sont les principaux favoris et dans quel état de fraîcheur arrivent-ils à Paris ? Quels sont les outsiders ? Les français ont-ils quelque chose à jouer après leur piètre performance de l’an passé ? Débrief.

Tournois de préparation

            Monte Carlo, Barcelone, Belgrade, Estoril, Rome et Madrid. 6 tournois pour en préparer un. 6 tournois qui ont surtout permis de remettre en cause une suprématie. Si Monte Carlo et Barcelone ont permis, comme à son habitude, à Nadal de l’emporter, Madrid et Rome ont en revanche sonné la révolte pour un Djokovic que l’on arrête plus cette saison. Ces 2 victoires en finale face à Nadal ont surtout permis au Serbe de se rapprocher de l’Espagnol au classement mondial, n’ayant désormais plus que 405 points de retard alors qu’il en comptait plus de 4 000 en ce début d’année. 1^er enseignement donc : le Nadal de cette année n’est plus le seul maître de la terre, ayant pour la 1^ère fois de sa jeune carrière trouvé quelqu’un à sa hauteur sur terre.

            Autre enseignement de la saison sur terre. Trois hommes, en plus de Nadal et Djokovic, parviennent à tirer leur épingle du jeu. Le 1^er d’entre eux est Ferrer, double finaliste à Monte Carlo et Barcelone et quart de finaliste à Madrid, qui n’a perdu que 4 matchs sur terre cette année, dont 2 face à Nadal et 1 face à Djokovic. Il aura également montré de très bonnes aptitudes, notamment face à Nadal, où il ne s’est incliné que de peu à 2 reprises en ayant montré une belle résistance. Un des hommes forts à suivre.

            Le 2^ème est Murray. Il est tout d’abord passé à 2 doigts de l’exploit face à Nadal à Monte Carlo, battu seulement en 3 sets en demi-finale, mais en ayant causé de très nombreux problèmes à l’espagnol dans un match qui est à l’heure actuelle un des plus beaux de ce début de saison. Il a ensuite récidivé 1 mois plus tard à Rome, luttant jusque dans ses derniers retranchements face à un Djokovic proche de la rupture comme jamais cette saison. Mais au terme d’un match d’anthologie, il s’inclina finalement. Malgré ces 2 défaites, le bilan de Murray sur terre est donc plus que positif et il pourrait jouer les 1^ers rangs à Roland, alors que la terre est la surface qui le convient le moins.

            Le 3^ème homme est Federer. Et nous pouvons le citer malgré l’inconstance qu’il a montré sur l’ensemble de sa saison sur terre. Très moyen à Monte Carlo, tout comme à Rome, il s’est en revanche montré particulièrement efficace à Madrid, s’élevant à un très bon niveau de jeu. Il est même passé très près de l’exploit face à Nadal, perdant au final en 3 manches très disputées. Un mal récurrent chez le Suisse, qui ne parvient plus à dominer des joueurs du gabarit de Nadal et Djokovic. Mais sur un match, tout reste possible et si Roger déploie le même jeu que celui affiché à Madrid, nul doute qu’il ira loin à Roland.

            De manière générale, tous ces tournois de préparation n’ont fait que confirmer la domination de Djokovic en 2011, qui s’était déjà vue sur dur auparavant. Mais Nadal n’est pas en reste avec 2 titres et 2 finales. Un duo se dégage donc, reléguant loin la concurrence, qui reste toutefois présente, à l’image des Ferrer, Murray et Federer. Mais c’est bel et bien le duel Nadal/Djokovic qui reste au cœur des débats. 

Qui de Nadal ou de Djokovic ?

            La bataille est donc lancée entre les 2 joueurs qui dominent actuellement la planète tennis. D’un côté, Rafael Nadal, numéro 1 mondial, quintuple vainqueur en terre parisienne et qui n’a ici connu qu’une seule défaite, en 2009, face à Robin Soderling. De l’autre, Novak Djokovic, numéro 2 mondial, qui pourrait passer numéro 1 en cas de victoire, jamais vainqueur ni même finaliste à Paris et qui reste sur un quart lors de la dernière édition. Mais chacun des joueurs a ses points forts et faibles qui feront sans aucun doute pencher la balance au cours de la quinzaine.

            Nadal tout d’abord n’arrive pas au meilleur de sa forme à Roland. Handicapé par une fièvre à Rome la semaine passée, il rencontre cette saison un problème plus important. Il a en effet trouvé quelqu’un à même de lui résister sur la terre, sur SA terre, ce qui ne lui était jamais arrivé du temps de sa domination. Sa supériorité n’est donc plus sans égal, même si la force du Majorquin sur terre n’a pas non plus perdu de sa superbe. Toutefois, nous ne voyons pas cette année le Nadal dévastateur de l’an passé, celui qui raflait tout sans aucune contestation possible et dont la suprématie était sans égal. Aujourd’hui, la situation est différente, la faute à un Serbe plus affuté que jamais. Nadal, qui porte encore le dossard de numéro 1 Porte d’Auteuil (mais pour combien de temps encore…) reste néanmoins avec Djokovic le favori à sa propre succession. Il n’a en effet perdu que 2 match cette année sur terre, les 2 face à Djokovic. Il a de plus réussi à vaincre des pointures sur la surface, comme Melzer, Ferrer, Del Potro, Federer et Murray. Autre argument qui penche en sa faveur : les matchs à Roland, à la différence des précédents tournois, se jouent en 3 sets gagnants, soit 5 sets maximum. Et à ce niveau là, le « Taureau de Manacor » excelle. Son jeu reposant en grande partie sur un physique hors norme, Nadal est un monstre dans de tels matchs marathons, pouvant encore développer un niveau de jeu très élevé dans un 5^ème set alors que beaucoup de joueurs auraient alors baissé de pied. Un avantage de taille si les matchs venaient à durer.  Nadal est donc très loin d’être en position de retrait, même s’il est vrai que les 2 défaites consécutives face à Djokovic pèseront très lourd psychologiquement.

            Djokovic à présent, ou l’homme que l’on arrête plus. 37 matchs et 37 victoires… Seul McEnroe peut se vanter d’avoir fait mieux dans l’histoire du tennis avec 42 victoires consécutives en 1984 (et rappelons que la série de 42  victoires de McEnroe s’était terminée en finale de Roland Garros alors qu’il menait 2 sets à zéro face à Lendl). Déjà 7 titres pour le Serbe et l’objectif de devenir de numéro 1 mondial est plus jamais d’actualité. Il le deviendra s’il arrive en finale du tournoi, peu importe les résultats de Nadal, même si celui-ci remporte le tournoi. Un double objectif capital donc pour le Serbe. Mais la partie n’est pas jouée d’avance. Même s’il n’a pas perdu un match cette saison, il a été accroché à de nombreuses reprises, la dernière en date remontant à ce match fabuleux contre Murray à Rome où il s’imposa au terme d’un match fou et splendide. Mais pour l’heure, on se demande bien qui sera le 1^er à faire tomber l’ogre Djokovic, qui malgré quelques alertes physiques ces dernières semaines, est loin de tourner au ralenti. Il peut de plus s’appuyer sur une nouvelle arme déterminante, qu’il ne possédait pas avec autant d’envergure auparavant : la confiance. Cette dernière est en effet décuplée depuis sa victoire en Coupe Davis puis sa série de 37 matchs consécutifs sans défaite. Et c’est bien cette confiance qui donne actuellement sa force au « Djoker », en plus de son tennis toujours étincelant. Djokovic réunit donc tous les ingrédients pour enfin s’imposer à Paris, dans un tournoi qui ne lui a jamais vraiment réussi. La confiance, mais aussi l’ambition de devenir numéro 1 mondial, pousseront certainement le Serbe vers les sommets parisiens, mais qu’il prenne garde, la concurrence demeure.

Qui pour les contrer ?

            Qui alors pourrait venir enrayer les 2 superbes mécaniques évoquées précédemment ? Bien peu de personnes à n’en pas douter. Toutefois, Nadal comme Djokovic ont connu des frayeurs qui peuvent laisser à penser que la partie ne sera pas aussi simple que ça.

            Murray, 4^ème mondial, est celui qui s’est montré le plus menaçant. Comme nous l’avons dit précédemment, le Britannique, qui en est actuellement à 7 victoires pour 3 défaites sur terre, a les armes en main pour parvenir à faire chuter les Nadal et Djokovic. Encore faudra-t-il parvenir à concrétiser ses occasions  et à hisser constamment son niveau de jeu, sous peine de voir ses adversaires faire la course en tête, comme ce fut le cas pendant les tournois de préparation. Murray, qui n’est pourtant pas un grand fervent de la terre battue, a donc pleinement ses chances pour cette édition, lui qui pourrait devenir le 1^er vainqueur britannique en Grand Chelem depuis 1936 et Fred Perry. La confirmation est donc attendue.

            Federer, 3^ème mondial, pourrait dans une moindre mesure, venir titiller les tous meilleurs mondiaux. Néanmoins, c’est une chose qu’il n’arrive plus à réaliser depuis près d’un an et il lui sera donc difficile de rivaliser à nouveau. Mais le Suisse est toujours bel et bien présent et son niveau de jeu en fait encore tomber plus d’un. Il lui manque désormais le petit plus nécessaire pour accrocher les pointures à son tableau de chasse. Mais Federer n’est en rien sur le déclin, même s’il est vrai qu’il peut difficilement être au top sur une saison entière comme les « jeunots » que sont Nadal et Djokovic à côté de lui. Le Suisse est toujours capable d’un coup de génie qui pourrait en bluffer plus d’un, à l’image de Madrid où une victoire face  à Nadal fut proche. Le lauréat de l’édition 2009 (et auparavant triple finaliste), qui reste sur un quart de finale l’an passé, est donc un concurrent à prendre très au sérieux pour cette quinzaine.

            Et Soderling ? Le Suédois, actuel 5^ème mondial, reste sur une position de double finaliste à Roland, après avoir sorti Nadal en 2009 et Federer en 2010, mais s’inclinant à chaque fois sur la dernière marche. A cet égard, il est un des favoris, ou du moins outsiders du tournoi. Mais voila, Soderling ne réalise pas une saison transcendante sur terre, comptant 5 victoires pour 3 défaites. Il n’a cette année pas dépassé le stade des quarts de finale (Madrid et Rome) sur l’ocre, s’inclinant à chaque fois contre des pointures (Del Potro, Federer et Djokovic). Circonstance atténuante me direz-vous. Mais ce sont des joueurs que le Suédois arrivait à battre l’an passé, et au vu de son niveau de jeu affiché, il semble en retrait par rapport à la saison dernière. Mais il reste néanmoins la surprise de ces 2 dernières éditions parisiennes et rien ne dit que cela ne pourrait pas se répéter. Jamais deux sans trois…

            Quels joueurs parmi les terriens pourraient également avoir leur mot à dire ? Citons évidemment espagnols et argentins, spécialistes du genre. Le 1^er d’entre eux cette saison est Ferrer, qui reste sur une très bonne saison sur terre, enchaînant 2 finales et un quart sur les 3 Masters 1 000 disputés. De plus, ce fut l’un des rares joueurs cette saison à poser des problèmes à Nadal sur sa surface fétiche, même si cela ne s’est pas traduit au tableau d’affichage (2 défaites en 2 sets). Il a aussi cette année épinglé quelques noms prestigieux, à l’instar de Melzer (par 2 fois), Almagro ou Lopez. Ferrer, qui joue actuellement un des meilleurs tennis de sa carrière, sera l’un des joueurs à surveiller de près. Almagro ensuite pourrait avoir son mot à dire. Quart de finaliste lors de l’édition précédente, il a cette saison joué pas moins de 8 tournois sur terre , pour un bilan très positif de 24 victoires, 3 titres (dont le dernier remonte à hier à Nice), et seulement 5 défaites. Un des joueurs les plus entraînés sur la surface donc. Citons également Del Potro qui, depuis son retour à la compétition, affole les compteurs. Un temps incertain, il sera bien présent. Il compte cette année 6 victoires sur terre pour 2 défaites, mais en ayant battu des joueurs comme Soderling ou Youzhny. L’argentin, qui reste sur une demi-finale lors de sa dernière participation en 2009, aura à cœur de briller, n’ayant aucun point à défendre en terre parisienne, et étant à ce titre libéré de toute pression liée au résultat. 

            Ou en est Melzer ? L’autrichien, qui en avait surpris plus d’un en se hissant dans le dernier carré en 2010 (après avoir notamment battu Djokovic), réalise cette année un parcours très mitigé. Egalement dans le dernier carré à Monte Carlo, il ne s’est hissé qu’en quarts de finale à Barcelone, avant de concéder 2 défaites d’entrée à Rome et Madrid face à des joueurs pourtant largement à sa portée sur le papier (Gimeno-Traver et Mayer).  Inquiétant donc à l’approche de Roland. Mais il existe quand même quelques motifs de satisfaction, comme sa victoire face à Federer en terres monégasques. Néanmoins, l’autrichien devra batailler s’il veut rééditer sa performance de l’an passé. Mais l’espoir reste de mise. Pourquoi ne nous surprendrait-il pas 2 fois ?

            Dans une catégorie plus outsider, on pourrait citer plusieurs joueurs. Berdych par exemple, demi-finaliste en 2010, qui peine toutefois cette année à retrouver le niveau qui était le sien sur terre. Son ratio victoires/défaites est à cette image, décevant : 7/4. Verdasco, qui rêve toujours d’accrocher un tournoi du grand Chelem à son palmarès, est également dans cette catégorie. Il est clairement en retrait cette saison, paraissant incapable du lutter contre les tous meilleurs et enchaînant plus les défaites que les victoires. Mais l’espagnol est toujours capable du meilleur comme du pire, et comme tout espagnol qui se respecte, le jouer sur terre battue reste très compliqué et Verdasco a plus d’un coup sous sa raquette. A lui de se remobiliser pour à nouveau nous faire rêver. Bellucci enfin, qui a créé la surprise cette année à Madrid où il s’est hissé en demi-finale, prenant même un set à Djokovic, pourrait également faire sensation à Roland. Charge à lui de confirmer, lui qui n’a jamais franchi les 8^ème à Paris.

Et les français ?

            Après le désastre français de l’an passé (seulement 7 français au 2^ème tour et 1 au 3^ème tour, Tsonga) les français peuvent difficilement faire pire. Plusieurs tricolores se positionnent cette année, nettement en meilleure forme, et ambitionnent même de grandes choses. Mais restons réalistes, aucun joueur français n’est actuellement à même de remporter un Grand Chelem, la marche étant encore trop haute et la concurrence trop féroce. Quels sont alors les français qui pourraient briller cette année ? Nous pouvons citer principalement 4 joueurs : Monfils, Gasquet, Tsonga et Simon.

            Monfils, tête de série numéro 9, est le français qui possède le meilleur jeu pour briller sur terre battue. Demi finaliste en 2008, il reste sur une déception l’an passé, sorti prématurément au 2^ème tour. Handicapé par une blessure, sa préparation a cette année été handicapée. Monfils cherche donc avant tout à enchaîner les matchs, ce qui n’est pas idéal à l’abord d’un Grand Chelem.

            Gasquet est la bonne surprise tricolore de ces dernières semaines. Il s’est en effet hissé en demi-finale à Rome il y a 1 semaine, faisant tomber Federer et Berdych et ne cédant que face à Nadal. Lui qui n’a jamais franchi les 16^ème de finale se verrait bien aller plus loin cette année.

            Tsonga ensuite, dernier représentant français l’an passé, qui avait abandonné en 8^ème de finale, pourrait créer la surprise. Toujours sans entraîneur et avec un nouveau style de jeu, le manceau a tout à gagner ou presque à Roland, lui qui a réussi une saison sur terre guère convaincante. Il est classé tête de série numéro 17.

            Simon enfin pourrait bien créer la surprise. Certes, la terre battue n’est pas sa surface de prédilection. Mais Gilles Simon a montré de belles choses sur terre cette année, même si les résultats ne sont pas forcément au bout. Il reste néanmoins un peu à court physiquement, ce qui a toujours été son péché mignon.

            Au total, ce sont pas moins de 21 français qui font parti du tableau principal, dont 4 qualifiés, 6 Wild Card (invités), et un Lucky Loser suite au forfait de dernière minute de Hewitt.  Mais avant d’en venir au tableau, faisons un point rapide sur les grands absents de cette édition 2011.

Les absents

            Le principal absent de cette édition est l’argentin David Nalbandian, qui s’était blessé lors de la Coupe Davis en mars dernier. L’ancien demi-finaliste Porte d’Auteuil (en 2004 et 2006) est en effet victime d’un virus qui a totalement contrarié sa préparation alors qu’il se remettait bien de sa blessure. « David était assez affaibli pendant une semaine, ce qui a repoussé ses entrainements. Il a donc pris la décision de ne pas jouer à Nice et à Roland Garros. Il doit revenir sur le circuit dans les meilleures conditions possibles. Il doit encore récupérer et devrait être prêt pour la saison sur herbe et disputer le tournoi du Queen’s » estime son manager.

            Autre absent de renom, Andy Roddick, 11^ème joueur mondial. L’américain, blessé à l’épaule droite, ne sera donc pas de la partie à Paris. Il n’y avait que peu de points à défendre (défaite en 16^ème de finale l’an passé, sa meilleure performance à Roland), la terre battue restant toujours une surface très difficile pour lui.

            En même temps que l’américain, Juan Carlos Ferrero a également déclaré forfait. Celui qui s’était imposé ici même en 2003, toujours très performant sur terre battue, n’avait disputé qu’un seul match sur terre battue cette saison, rythmée par les blessures pour lui, pour une défaite.

            Fernando Gonzalez, qui était revenu sur le circuit il y a de cela quelques semaines après plus de 8 mois de blessure, a lui aussi renoncé à disputer le tournoi parisien. L’ancien numéro 5 mondial est en effet victime d’une blessure à un genou. Il sera de retour sur le circuit d’ici à 3 semaines.

            Un forfait de dernière minute, celui de l’australien Lleyton Hewitt, blessé à la cheville gauche. Il n’avait pas encore disputé la moindre rencontre sur terre cette année, et restait Porte d’Auteuil sur un 16^ème de finale lors des 3 dernières éditions. Il est remplacé dans le tableau principal par le français Marc Gicquel, qui avait perdu lors du 3^ème et dernier tour des qualifications.  

            Autre forfait annoncé, celui du lituanien Berankis, classé à la 78^ème place mondiale, qui a seulement 20 ans n’a aucune référence sur terre. Robredo ne sera également pas présent à Paris.

Le plateau

            Grand Chelem oblige, le plateau est extrêmement fourni cette année.

Têtes de série :

1.     Nadal

2.     Djokovic

3.     Federer

4.     Murray

5.     Soderling

6.     Berdych

7.     Ferrer

8.     Melzer

9.     Monfils

10.   Fish

11.   Almagro

12.   Youzhny

13.   Gasquet

14.   Wawrinka

15.   Troicki

16.   Verdasco

17.   Tsonga

18.   Simon

19.   Cilic

20.   Mayer

21.   Dolgopolov

22.   Llodra

23.   Bellucci

24.   Querrey

25.   Del Potro

26.   Raonic

27.   Baghdatis

28.   Davydenko

29.   Tipsarevic

30.   Garcia-Lopez

31.   Stakhovsky

32.   Anderson

Le tableau :

Nadal (n°1) - Isner

Giraldo - Andujar

Cuevas - Veic (Q)

Gremelmayr - Davydenko (n°28)

Querrey (n°24) - Kohlschreiber

Ljubicic - Devvarman

Tursunov - Malisse

Monaco - Verdasco (n°16)

Fish (n°10) - Mello

Gimeno-Traver - Haase

Chardy - Dimitrov

Russell - Simon (n°18)

Baghdatis (n°27) - Gil

Mayer (Q) - Brown

Ramos (Q) - Marti (Q)

Becker - Soderling (n°5)

Murray (n°4) - Prodon (Q)

Bolelli (LL) - Dancevic (Q)

Clement (WC) - Volandri

Berrer - Raonic (n°26)

Dolgopolov (n°21) - Schuettler

Haider-Maurer - Sweeting

Kamke - Rochus

Reister - Troicki (n°15)

Almagro (n°11) - Kubot (Q)

Berlocq - Tomic (WC)

Starace - Falla (Q)

Kunitsyn - Mayer (n°20)

Anderson (n°32) - Mahut

Chela - Smyczek (WC)

Roger-Vasselin (WC) - Rosol (Q)

Beck (LL) - Melzer (n°8)

Ferrer (n°7) - Nieminen

Benneteau - Machado

Nishikori - Lu

Guez (Q) -  Stakhovsky (n°31)

Llodra (n°22) - Darcis (Q)

Philipp Petzschner - Mischa Zverez

Mannarino - Rufin

Phau (Q) - Monfils (n°9)

Wawrinka (n°14) - Gensse (Q)

Schoorel (Q) - Gonzalez

Serra - Andreev

Hajek - Tsonga (n°17)

Tipsarevic (n°29) - Dabul

Dodig - Riba

Millot (WC) - Teixeira (WC)

Lopez - Federer (n°3)

Berdych (n°6) - Robert (Q)

Fognini - Istomin

Haas - Ilhan (LL)

Kendrick - Garcia-Lopez (n°30)

Cilic (n°19) - Ramirez-Hidalgo

Gicquel (LL) - Montanes

Brands - Kukushkin

Soeda - Youzhny (n°12)

Gasquet (n°13) - Stepanek

Bogomolov (LL) - Granollers

Gabashvili - Seppi

Golubev - Bellucci (n°23)

Del Potro (n°25) - Karlovic

Gulbis - Kavcic

Paire (WC) - Hanescu

De Bakker - Djokovic (n°2)

Huitièmes de finale théoriques :

            Nadal (n°1) - Verdasco (n°16)

            Fish (n°10) - Söderling (n°5)

            Murray (n°4) - Troïcki (n°15)

            Almagro (n°11) - Melzer (n°8)

            Ferrer (n°7) - Monfils (n°9)

            Wawrinka (n°14) - Federer (n°3)

            Berdych (n°6) - Youzhny (n°12)

            Gasquet (n°13) - Djokovic (n°2)

Quarts de finale théoriques

            Nadal (n°1) - Soderling (n°5)

            Murray (n°4) - Melzer (n°8)

            Ferrer (n°7) - Federer (n°3)

            Berdych (n°6) - Djokovic (n°2)

  Pour rappel, voici le tableau, à partir des quarts de finale, de l'édition 2010 :

Quarts de finale

            Soderling (n°5) bat Federer (n°1) : 3-6, 6-3, 7-5, 6-4

              Berdych (n°15) bat Youzhny (n°11) : 6-3, 6-1, 6-2

              Melzer (n°22) bat Djokovic (n°3) : 3-6, 2-6, 6-2, 7-6(3), 6-4

              Nadal (n°2) bat Almagro (n°19) : 7-6(2), 7-6(3), 6-4

Demi-finales

            Soderling (n°5) bat Berdych (n°15) : 6-3, 3-6, 5-7, 6-3, 6-3

            Nadal (n°2) bat Melzer (n°22) : 6-2, 6-3, 7-6(6)

Finale

            Nadal (n°2) bat Soderling (n°5) : 6-4, 6-2, 6-4

            Ainsi se termine cette présentation de l’édition 2011 de Roland Garros. Culture Sport vous souhaite une très bonne quinzaine en espérant vous faire vibrer de bonheur. Vive le tennis !

Article réalisé par Gwendal Le Priellec | Images : AFP