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Grand Prix d'Espagne : Vettel, Hamilton & le reste.

Publié par Etienne Escuer sur 22 Mai 2011, 17:56pm

Catégories : #FORMULE 1

Pendant qu'à Madrid la crise sociale battait son plein, plus à l'est, en Catalogne, Fernando Alonso, héros d'une nation, avait la possibilité de redonner le sourire à des milliers d'Espagnols. A défaut d'offrir un résultat, le natif d'Oviedo aura fait le spectacle en début de course. Pour ce qui est du résultat, je vous laisse deviner, ce n'est pas très difficile...

 

  

 

Le Big Three ( Red Bull - McLaren - Ferrari )

 

La hiérarchie est maintenant établie en Formule 1, du moins pour cette année et pour les prochains Grands Prix. Il y a Sebastian Vettel, Lewis Hamilton et les autres. Pour confirmation, il suffit de regarder le classement de ce Grand Prix d'Espagne, cinquième manche de la saison. Derrière les deux énergumènes, Button pointe à 36 secondes, Webber à 48. Alonso et le reste du plateau pointent eux à plus d'un tour. C'est dire à quel point Vettel et Hamilton ont eu la mainmise sur cette course.

Pourtant, cela ne fut pas aussi simple que ça en a l'air. Tout d'abord, intéressons nous aux Ferrari, et en particulier à Alonso. L'Espagnol a, jusqu'au deuxième pit stop, assuré le spectacle. Auteur d'un départ inqualifiable, tellement il fut splendide, sublime, exceptionnel, il a émerveillé les spectateurs. Résultat : au premier virage, Alonso vire en tête devant les Red Bull. La Ferrari tiendra le rythme pendant une vingtaine de tours, mais une fois Sebastian Vettel repassé en tête, le carosse rouge redeviendra citrouille, incapable de suivre la monoplace de l'Allemand, puis celle de Hamilton, puis celle de Button, et enfin celle de Webber. Oui, ça fait mal. La course de son coéquipier, Felipe Massa, se passe de commentaires... Le Brésilien aura roulé dans le trafic tout au long de la course, avant de partir en tête-à-queue puis dans le gravier. La classe, quoi.

Revenons dans la cour des grands. C'est donc Vettel qui s'est imposé. Mais pas comme à l'accoutumée. Cette fois-ci, Baby Schumi aura dû lutter pour conserver sa P1, et utiliser son cerveau, ou celui des tacticiens de Red Bull. L'Allemand a choisi de ravitailler très tôt, et surtout, avant ses adversaires, histoire de les prendre de court. Et ça a marché. Devant, Vettel n'avait plus qu'à gérer et contenir les nombreux assauts de Lewis Hamilton. L'Anglais, justement, aura livré une course intéressante et, avec un peu plus de chance, aurait pu battre Vettel. Ce ne sera pas pour cette fois mais cela nous promet une grosse bataille lors des prochains meetings. Lewis pourra tout de même se consoler en volant les bonbons du motorhome McLaren, comme il nous a expliqué dans F1 à la Une.

L'Anglais nous a aussi expliqué que Button passait beaucoup de temps à se faire masser. C'est sûrement durant ces moments là que l'ami Jenson cogite à sa stratégie de course plutôt particulière. Le Britannique n'a pas passé les mêmes pneus que ses adversaires. Au final, il finit troisième à 36 secondes, après avoir pris un très (très, très) mauvais départ. Webber, parti en pole, aura encore usé de malchance puisque son KERS l'a (encore) trahi. Oui, on peut créer la meilleure voiture du plateau mais ne pas être capable d'installer un simple KERS... On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre, comme dit le proverbe. Du coup, le grand Mark rate le podium.

Bon, pour récapituler si vous n'avez pas suivi, Vettel a gagné ("again", pour les bilingues, ou "encore", pour ceux qui estiment qu'on est France donc on parle français), Hamilton termine deuxième et est le seul à pouvoir battre l'Allemand (again). Button termine sur le podium, devant Webber, le poissard (again). Alonso essaye de faire quelque chose avec sa "Ferrari" mais se contente de la cinquième place. Massa (qui ? ... ah oui, le "coéquipier d'Alonso) termine... ah non, il ne termine pas.

 

 

Les outsiders ( Mercedes - Renault )

 

Alléluia. Schumacher termine la course. Schumacher termine la course, dans les points. Schumacher termine la course, dans les points, devant son coéquipier. Serait-ce le retour du Baron Rouge (Gris, maintenant, mais on va garder le surnom parce que le casque est rouge. Au passage, mélanger gris et rouge, je trouve ça moche mais bon, il fait ce qu'il veut l'ami Schumi...), du septuple champion du monde ? Il est encore trop tôt pour le dire mais l'Allemand a livré une course solide et a fait mieux que Rosberg. Des gros points (ceux de la sixième place) et un léger avantage psychologique sur le fils de Keke Rosberg ; Schumi a fait d'une pierre deux coups. Histoire de rassurer ses fans. Et avec la septième place de Rosberg, c'est Ross Brawn qui peut être content.

Du côté de LRGP (Lotus Renault Grand Prix), le bilan est beaucoup plus mitigé. Parti cinquième, Vitaly Petrov pouvait faire un bon résultat. Oui, il pouvait. Mais il ne l'a pas fait. Le Russe ne termine même pas dans les points. Oksana Kosachenko, sa manager (oui, oui, UNE manager, pas un) risque de lui passer une soufflante. Surtout que son coéquipier, Heidfeld, parti bon dernier, termine huitième. Paradoxal ? C'est le mot. Mais l'Allemand avait des pneus neufs (un incendie sur sa monoplace avait contraint Heidfeld à ne pas prendre part aux qualifications).

Pour faire simple, bonne course des Mercedes (Shumi et Rosberg, 6 et 7) et frustration chez LRGP (Heidfeld, 8 et Petrov, 11).

 

Le club des Quatre ( Williams - Sauber - Force India - Toro Rosso )

 

Fortunes diverses pour les outsiders des outsiders, en ce week-end catalan. Et c'est une fois de plus Sauber qui tire son épingle du jeu. Les talentueux et prometteurs Sergio Perez et Kamui Kobayashi concluent cet exercice en neuvième et dixième positions. Soit 3 points en tout. Mais la satisfaction vient surtout du fait que les deux monoplaces ont devancé la LRGP de Vitaly Petrov. De bonne augure pour la suite.

Du côté de Bollywood, on termine derrière cette même LRGP. Sur leurs Force India, Di Resta et Sutil terminent respectivement douzième et treizième. Coup dur pour l'Allemand, encore une fois derrière l'Ecossais, et qui a peut être disputé son dernier Grand Prix. En effet, Sutil avait un peu picolé pour fêter la victoire de Hamilton à Shanghai. Et aurait frappé un actionnaire de LRGP en boîte de nuit, qui a porté plainte contre le pilote. Sutil a eu beau chercher toute la soirée, il n'a pas trouvé ce satané Modération (si, si, vous savez, faut consommer "avec modération", qu'on nous dit) et a donc dû boire tout seul toute la bouteille.

Bref, il ne reste que les miettes pour Toro Rosso et Williams. Buemi P14, Maldonado P15, Alguersuari P16, Barrichello P17.

 

La queue de peloton ( Lotus - Virgin - Hispania )

 

Kovaleinen avait signé sa meilleure qualification de la saison (P15) grâce au nouveau fond plat soufflé de la Lotus (non, pas la Lotus-Renault de Petrov & Heidfeld, l'autre Lotus-Renault, la verte, qui marque jamais de point, vous me suivez ?). Le Finlandais termine dans le mur de pneus à 18 tours de la fin. Son coéquipier Trulli termine 18ème, devant les Virgin de Glock et d'Ambrosio, et la Hispania de Karthikeyan. L'autre Hispania, celle de Liuzzi, ne termine pas.

 

RDV à Monaco la semaine prochaine ! Monaco... Ses yachts, ses riches, ses casinos, ses jolies filles, son prince, son club de football bientôt en deuxième division, son tunnel...

 

 

Article réalisé par : Etienne Escuer l Images : spox.com / v12gt.com

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