Après trois semaines de compétition, les phases de poules sont désormais terminées. Confirmations, déceptions et surprises, retour sur ce début de Mondial avec la poule C. Au programme l’Australie, l’Irlande, l’Italie mais également les Etats-Unis et la Russie.
Groupe C : L’Irlande premier surprise, l’Australie toujours là.
Au début du Mondial, on s’attendait à un classement final avec l’Australie en tête de sa poule, l’Irlande qui les talonnent derrière et les Italiens qui échouent à la maudite troisième place. Il n’en n’est rien. Ce trio a tout de même terminé aux trois premières places. Comme attendu. Mais pas dans l’ordre pronostiqué par les parieurs et spécialistes. En effet, l’Irlande s’est classée première, devant les Wallabies.
La surprise du groupe L’IRLANDE
Pour terminer devant les vainqueurs du Tri-Nations 2011, le XV du Trèfle ont donc dû logiquement les battre. En s’offrant la nation double championne du Monde (1991, 2003), et avec la manière de surcroît (15-6), les hommes de Declan Kidney ont envoyé un message fort aux autres grosses cylindrées engagées dans cette Coupe du Monde.
En direct sur TF1, juste après la fin du match entre l’Irlande et l’Italie (36-6), Thierry Lacroix a déclaré que la formation Irlandaise lui avait fait une grosse impression après leurs quatre matchs de poules. Le consultant rugby phare de la première chaîne de France semble nous convaincre dans son analyse. C’est peut être l’année ou jamais ou cette génération dorée, lauréate du Tournoi des six nations 2009 (Grand Chelem).
Les équipiers d’O’Driscoll et O’Gara (presque environ 230 sélections à eux deux), semblent pouvoir dépasser les quarts de finale lors de cette CDM 2011. En six éditions, l’Irlande n’a jamais disputé de demi-finale. Le trèfle ne s’est donc jamais hissé dans le dernier carré. L’exploit pourrait être réalisé dès samedi, dans la capitale Néo-Zélandaise, à Wellington. Ils disputeront leur cinquième quart de l’Histoire du XV d’Irlande face au voisin le Pays de Galles. Pour rappel, les Gallois s’étaient imposés lors de ce derby anglo-saxon (19-13), dans un certain tournoi réunissant six pays en février/mars. Mais le Mondial, ce n’est pas les « 6 Nations ». Mais attention tout de même au XV du poireau qui a lui failli faire chuter l’Afrique du Sud (16-17).
La confirmation du groupe L’ITALIE
Chaque année, la formation Italienne progresse. Chaque année, elle réalise sa petite perf’ lors du Tournoi des six nations laissant augurer de très belles choses. En 2007, elle bat le Pays de Galles (23-20). Un an plus tard, toujours sur le même score, elle s’impose face à l’Ecosse. En 2009, elle termine avec la cuillère de bois, pour la première fois depuis 2005. L’an passé, le XV Azzurri a une nouvelle fois disposé de l’Ecosse (16-12). Mais cette année, elle a ajouté un pays supplémentaire à son tableau de chasse : la France (22-21). Dans son antre de Flaminio, les Italiens ont fait chuter le précédent lauréat, le tenant du titre. L’équipe qui avait réalisé le Grand Chelem. Rien que ça.
Cet exploit a donc dû bien booster les troupes de Nick Mallett. Son groupe est venue en Nouvelle-Zélande pour essayer de frapper un grand coup : sortir, pour la première fois de son Histoire, de la phase de poules. Et ce n’était pas une mince affaire dans une poule assez relevée. Pour eux, l’Australie était peut être impossible à atteindre. L’Irlande peut être plus. Malheureusement, ils ont perdu leur « huitième de finale » face au XV Irlandais (36-6) après avoir résisté pendant toute une grosse mi-temps. Mais la Squadra Azzura peut se consoler et peut être se rassurer aussi. Grâce à sa troisième place, est directement qualifiée pour la prochaine Coupe du Monde, qui aura lieu en 2015 en Angleterre.
Ce qu’il faut aussi retenir
• Etats-Unis-Russie : Dans ce duel rappelant la guerre froide, les Américains ont remporté et sauvé leur honneur (13-6) face aux Russes, qui disputaient leur premier Mondial.
• La Russie est l’équipe ayant pris le plus de « roustes » : 68-22 contre l’Australie et 53-17 face à l’Italie.
• Les Américains ont inscrit un essai le 11 septembre par le biais de Paul Emerick dans l’ultime minute de jeu. Le cœur était bien évidement du côté de New York, tourné vers « Ground Zero »
Article réalisé par Nicolas Gréno l Images : Site officiel de la Coupe du Monde de rugby