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Gonzalo Rabuñal : "Trouver une équipe continentale ou ProTour en 2011"

Publié par Maxence Châble-Patrice Aguer-Nicolas Gréno sur 2 Novembre 2010, 19:47pm

Catégories : #Les interviews CS

http://images56.fotki.com/v714/photos/1/1292031/9047326/RabunalRiosGonzaloPIC136827S-vi.jpgQuatre saisons dans la même équipe. La première en tant que professionnel. Gonzalo Rabunal a fait preuve d’une belle fidélité. Malheureusement, Xacobeo-Galicia stoppe son partenariat dans le cyclisme. Pendant deux ans, en 2007 et 2008, Karpin était le sponsor principal, soutenu par la région de Galice. L’an passé et cette année, la formation Espagnole avait comme partenaire numéro un Xacobeo, toujours suppléé par les Galiciens. Sous ces deux maillots, Rabunal a courru deux Vuelta et un Giro. Aux classements finals, l’Espagnol est en constante progression. 115ème en Italie lors de l’édition 2009, il terminera 67ème, quatre mois plus tard, chez lui, dans son pays, lors de son tour national. Un an plus tard, il grimpe d’une trentaine de rangs supplémentaires pour se retrouver dans le top 30.
Bon rouleur, Rabunal échoue d’un rien, dans la quête au titre de Champion d’Espagne du chrono chez les juniors. Gonzalo devra se contenter de la médaille d’argent. Deux ans plus tard, dans les rangs amateurs, il démontre ses qualités de grimpeur en s’imposant dans la première étape de la Vuelta a la Montana Central de Asturias. Pour sa dernière année dans l’échelon inférieur, il se classe second du Tour de Galice. La Galice ? Tiens tiens ! Ses performances ont sans doute aidé le cycliste Ibérique dans la quête à un premier contrat professionnel. En 2007, il ingère l’équipe Karpin qui deviendra Xacobeo. Mis à part ses trois présences dans un Grand Tour, Gonzalo Rabunal a remporté le classement de la montagne lors du dernier Tour du Pays Basque. Une épreuve Pro Tour. Inscrite au calendrier Mondial. A l’heure où il cherche une nouvelle formation, cette ligne n’est pas de trop à son palmarès. En tous les cas, lui et certains de ses équipiers continuent de se battre pour pérenniser ce groupe et débaucher un nouveau sponsor (photo ci-contre).

Culture Sport : Quand as-tu débuté le cyclisme, et pourquoi ?
Gonzalo Rabuñal : Vers douze ans, j'aimais tous les sports. Mais en particulier le vélo.

Culture Sport : Quels sont les coureurs – et les équipes - qui te faisaient rêver quand tu étais jeune ?
Gonzalo Rabuñal : Pendant mes première années, ce fut Miguel Indurain puis Marco Pantani. Le dernier en date était Paolo Bettini. Je n’ai jamais eu d'équipe préférée. Je ne savais pas encore qu’un groupe et des équipiers étaient très importants.

Culture Sport : Tu es passé professionnel à vingt-deux ans, chez Karpin-Galicia. Te souviens-tu qui, et comment on te l’avait annoncé ?
Gonzalo Rabuñal : C’était Alvaro Pino qui m'a annoncé la nouvelle par téléphone, un jour vers la fin de la saison. Autre fait curieux, le jour de ma présentation, je n'y étais même pas ! En effet, je courrais le Mondial.

Culture Sport :
Tu es pro depuis 2007 et tu n’as connu qu’une seule équipe, Xacobeo. Tu ne veux pas changer ?
Gonzalo Rabuñal : Un changement ? C'est maintenant ou jamais.

Culture Sport :
Pour 2011, Xacobeo risque de disparaître. Tu as des informations à ce sujet ? *
Gonzalo Rabuñal : La vérité c'est qu'ils nous avaient dit que Xacobeo continuait. Ce fût très dur quand ils nous ont dit de chercher une autre équipe.

Culture Sport : Si cette équipe s’arrête, as-tu des contacts avec d’autres formations ? *
Gonzalo Rabuñal : Je n'ai pas de contacts, parce que ma première option était de rester au sein de Xacobeo. Maintenant il est très difficile de trouver une équipe. Mais il ne faut pas perdre espoir.


http://www.xacobeogalicia.org/imxd/noticias/imx/1283714628Et9_Rabunal2CxC.jpgCulture Sport : Tu n’as pas encore un gros palmarès. Pourtant, on te voit très fort depuis la Vuelta l’an passé. Comment expliques-tu ce manque de victoire ?
Gonzalo Rabuñal : Je l'explique par le fait qu’à de nombreuses reprises, je me suis mis à "la planche" pour mes coéquipiers. Il me manque également un peu d'expérience et d'être d’ambitions. J'espère que cela arrivera un jour. Par exemple, pour ma dernière année dans les rangs amateurs, j'ai fait quinze places de second et troisième avant de glaner une course.

Culture Sport : Tu n’as que vingt-six ans et tu grimpes bien. Penses-tu pouvoir, un jour, rivaliser avec les meilleurs grimpeurs ?
Gonzalo Rabuñal : C'est quelque chose que je vois encore comme très lointain. Cette année, je me suis entraîné dur dans la montagne et j'ai pu progresser. Mais je ne sais pas si je pourrais encore m'améliorer. Je me vois bien disputer quelques courses à étapes d'une semaine, parce que je me défends assez bien dans l’exercice chronométré.

Culture Sport : Tu dois bien connaître Ezequiel Mosquera. Selon toi, pourquoi n’a-t-il pas changé d’équipe auparavant ?
Gonzalo Rabuñal : Quand Ezequiel signait un contrat, c'était pour deux ans. Puis il le renouvelait pour deux années supplémentaires. Il n'a jamais couru de Grands Tours jusqu'à trente et un ans et a toujours signé dans de petites structures. Il n’avait pas suffisamment de mental, il ne pensait pas pouvoir courir de grandes courses. "Eze" aimait et aime toujours d'ailleurs l'esprit de groupe. D'ailleurs nous nous connaissons depuis plusieurs années.

Culture Sport : Quel est ton plus grand rêve ?
Gonzalo Rabuñal : Mon voeu pour l'instant est de pouvoir trouver une équipe continentale ou UCI ProTour pour la saison prochaine…

Culture Sport : As-tu un porte bonheur, ou des rituels avant de prendre le départ d’une course ?
Gonzalo Rabuñal : J'ai un rituel : je vérifie la pression de mes pneus et le serrage de mes chaussures. Si je ne le fais pas sur la ligne, je m'arrête dès que je le peux avant le kilomètre zéro. Je ne possède pas de porte bonheur. Bien que ces dernières années je courrais la fin de saison avec un collier. Cette année, c'était une spirale celte représentant le soleil.

Culture Sport : On sait que les cyclistes ont un régime alimentaire strict, surtout pour les grimpeurs petits et légers. Ce n’est pas trop difficile de résister parfois ?
Gonzalo Rabuñal : Non, parce que tu sais que c'est ton travail. Moi, dans mon cas, j'ai la chance de ne pas prendre trop de poids durant l'hiver (environ plus de quatre kilogrammes). Durant la saison, je maigris très vite. Bien que le dernier kg a du mal à « partir ». C'est pour cela qu'il faut faire attention au maximum.

* L’interview a été réalisée avant l’annonce de l’arrêt de Xacobeo-Galicia.
Merci à Gonzalo Rabuñal Rios pour sa gentillesse.

Propos recueillis par Maxence Châble l Traduction réalisée par Patrice Aguer l Article réalisé par Nicolas Gréno l Images : Ste officiel de Xacobeo-Galicia/Sirotti

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