Ce premier article de hockey sur glace, issu du partenariat entre Culture sport et le blog Blanchissage, vous présente les règles du hockey sur glace…en à peine 5 min de lecture !
C’est très simple : le hockey est un sport collectif, qui se pratique entre 2 équipes de 6 joueurs sur la glace, ce durant 3 tiers-temps de 20 minutes, soit 60 minutes de temps de jeu effectif. Evidemment le but du jeu est de pousser le palet avec sa crosse dans le but adverse au moins 1 fois de plus que son rival.
A la fin des 60 minutes, si le score est de parité, une prolongation « à la mort subite » a lieu. La première équipe qui marque l’emporte. S’il y a toujours égalité, alors il se jouera une séance de tirs aux buts.
Chaque équipe est composée d’un gardien, de deux défenseurs, et de trois attaquants.
Comme ce sport est très usant physiquement, il est possible d’effectuer des changements en cours de match et ce à n’importe quel moment.
La patinoire est divisée en 3 zones : zone défensive, zone neutre (milieu de la glace), zone offensive, ces 3 zones seront délimitées par les lignes bleues. (voir schéma) :
A noter qu’il est possible de jouer derrière la cage du gardien, ce qui offre beaucoup de possibilités à l’équipe attaquante.
Dans votre zone défensive, vous préservez votre cage (on dit aussi le filet). Pour repartir en attaque, vous devez traverser la zone neutre, et il faut que le palet entre le premier dans la zone offensive. Autrement dit, c’est au porteur du palet de rentrer le premier dans cette zone, ses coéquipiers se placeront derrière lui. Si un coéquipier pénètre avant le porteur du palet, alors il y a hors-jeu. Et si le palet sort de la zone offensive, et que vous voulez y retourner, il faudra attendre que tous vos coéquipiers sortent de cette zone pour que ce soit vous, le porteur du palet, qui (ré)entre à nouveau le premier…
Le hockey est un sport qui se veut spectaculaire de par la vitesse de patinage des attaquants mais aussi de par l’impact physique qui est imposé, notamment lors des fameuses mises en échec. Cependant ces mises en échec sont bien régies : on peut charger son adversaire, lorsque le palet est à distance de jeu, que de face ou de profil, mais toujours en dessous de la ligne d’épaules. Si le joueur ne respecte pas l’un de ces principes : charge dans le dos, ou charge trop haute, alors il sera sanctionné d’une pénalité.
Il existe au hockey des sanctions, envers les joueurs fautifs, la plupart du temps ces pénalités sont de 2 min (faute « mineure ») mais il existe des pénalités de 4, 5, 10, 20 minutes ou même des pénalités de match ! Le joueur va en prison purger sa peine, et laisse donc son équipe en infériorité numérique le temps de sa pénalité.
Les 2 pénalités les plus courantes sont les suivantes :
Retenir : votre adversaire patine, vous le retenez avec votre crosse au niveau du bassin la plupart du temps. 2 min en prison.
Faire trébucher : vous fauchez votre adversaire au niveau du patin avec votre crosse, il tombe.
Tout comportement brutal, excessif, peut entraîner une pénalité. Plus généralement, tout comportement anti-sportif et tout usage de la crosse autre que pour pousser le palet, sont répréhensibles.
Une fois que le joueur se trouve en prison, l’équipe adverse se retrouve en supériorité numérique (à 5 contre 4 très souvent), et met en place son jeu de puissance : il faut garder le palet en zone offensive et se faire des passes sans arrêt pour se procurer une situation dangereuse et pouvoir effectuer un lancer (au hockey on dit un lancer, non pas un tir).
Ces phases de supériorité numérique sont très importantes. Une très bonne équipe se doit de marquer souvent dans cette situation, et de très bien défendre lorsqu’elle est en infériorité numérique.
Voilà je crois que je vous ai dit l’essentiel (allez 90%) concernant les règles du hockey !
Il paraîtra bientôt un article avec le glossaire du hockey, vous deviendrez incollable sur le vocabulaire de ce sport que nous aimons tant !
D’ici là, bonne lecture sur culture sport, à bientôt chers amis lecteurs.
Article réalisé par Stéphane Marino l Images : Wikipédia