Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

@cultureSPORT

@cultureSPORT

Retrouvez-nous sur cultureSPORT.net / culture SPORT est un jeune média global entièrement consacré à l’actualité sportive et dédié à tous les pratiquants : professionnels comme amateurs, féminins et masculins, valides ou en situation de handicap, des plus jeunes aux plus anciens.


Le pari fou de Swansea

Publié par Erwan Verger sur 28 Octobre 2011, 18:10pm

Catégories : #Petit tour d'Europe

http://u.goal.com/150400/150402hp2.jpg
Se maintenir en jouant. C'est à ces quelques mots qu'on pourrait résumer le credo de Brendan Rodgers, manager de Swansea. Donnés favoris pour la relégation en début de saison, les Jacks n'en sont pas moins agréables à voir évoluer.

 

La scène se déroule le 15 août 2011, Manchester City-Swansea. Un match spécial: premier match d'un club gallois en Premier League, dont le scénario semble entendu. Manchester City va dominer et Swansea tenter de résister et procéder en contre. Et pourtant ce jour-là le spectacle sera bien autre, Swansea va monopoliser le ballon, atteignant jusqu'à soixante pour cent de possession de balle. Mais Swansea va buter sur une équipe de Manchester City ultra-organisée et ne devra le score de 0-0 à la mi-temps qu'à son gardien Michel Vorm. En seconde période, la défense des Jacks vole en éclat, 4-0 score final.

 

C'est donc ainsi, Swansea va jouer son maintien de la même manière qu'il est acquis la troisième place du Championship et gagné son ticket pour la Premier League, en attaquant. Un pari suicidaire au regard de ce premier match et au regard du sort subit par Blackpool la saison dernière relégué après avoir marquer pas moins de cinquante-cinq buts, soit autant que Tottenham, cinquième. Mais s'il n'est pas rare de voir des équipes jouant leur maintien en s'appuyant sur un jeu offensif (Blackpool, Burnley et West Bromwich sont autant d'exemples récents) le Swansea de Brendan Rodgers se différencie par un jeu très loin du kick'n rush et de l'image qu'on se fait traditionnellement des équipes britanniques de bas de classement. Un jeu au sol basé sur la conservation du ballon, porté par un milieu de terrain Gower – Britton - Allen résolument technique et par la vivacité des ailiers Scott Sinclair et Nathan Dyer. Un jeu aux allures plus latines qu'anglo-saxonnes aux antipodes du Stoke City de Tony Pulis, pourtant meilleur exemple de réussite et de progression pour un promu ces dernières saisons.

 

Dans la pratique, Swansea monopolise le ballon et hésitant pas à repartir de son gardien, Michel Vorm, et approche souvent les soixante-cinq pour cent de possession de balle. C'est aussi une équipe qui se procure de nombreuses occasions mais une équipe qui marquait peu. Un paradoxe mis en lumière par le Guardian qui, après trois premières journées sans but titrait, «Plus de possession que Manchester City. Autant de passes que Manchester United. Plus de tirs que Tottenham. Toujours favoris pour la relégation.». Six journées plus tard, les Jacks pointent à la quinzième place avec neuf points et neuf buts marqués. Pas cher payé. Car si la qualité du jeu produit par les hommes de Brendan Rodgers n'est pas source d'inquiétude, son équipe peut parfois faire preuve d'une naïveté coupable et parfois lourde de conséquences. Comme cette défaite 1-0 contre Arsenal à la suite d'une mauvaise relance à la main de son gardien, Michel Vorm. Ou bien le match nul concédé dans les cinq dernières minutes ce week-end contre les Wolves alors qu'une première mi-temps de haute volée leur avait permis de mener 2-0 et qu'ils géraient tranquillement, pensait-on, cet avantage. Des points qui pourraient bien valoir cher en fin de saison, et des erreurs qui devront rapidement être gommés. En attendant, ce Swansea là reste une des équipes les plus agréables à voir évoluer en Premier League cette saison. Pour notre plus grand plaisir.

 

Article réalisé par Erwan Verger l Image : Getty
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article

Archives

Articles récents