Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

@cultureSPORT

@cultureSPORT

Retrouvez-nous sur cultureSPORT.net / culture SPORT est un jeune média global entièrement consacré à l’actualité sportive et dédié à tous les pratiquants : professionnels comme amateurs, féminins et masculins, valides ou en situation de handicap, des plus jeunes aux plus anciens.


Naples 6/1 Milan; jeu, set et match

Publié par Thomas Mollanger sur 3 Octobre 2011, 19:00pm

Catégories : #Petit tour d'Europe

 

http://www.sscnapoli.it/fotolive/Al%20San%20Paolo/max/th_5525.jpg

Le plus grand défaut du Napoli lors de la magnifique dernière saison a été son incapacité à récolter des points contre les plus grosses écuries. Peu renforcé durant l’intersaison (un seul véritable titulaire est arrivé, Inler au milieu de terrain), le Napoli s’est surtout contenté d’approfondir son banc pour jouer sur tous les tableaux en cette année de Ligue des Champions. Cependant, il n’y avait aucun élément nous permettant d’affirmer que Naples allait résoudre ce déficit de points face aux meilleurs clubs italiens. Et le président Aurelio de Laurentis ne semblait pas plus y croire en quittant le plateau de télévision de la Sky en scooter, fou de colère, après la parution du calendrier 2011/2012 qui faisait jouer aux Napolitains les plus grandes écuries italiennes juste après les matchs de Ligue des Champions !

Un mois plus tard, la donne a changé. Lors de son premier match en Ligue des Champions, sans faire tourner son effectif comme de nombreuses autres équipes, le Napoli est allé chercher un nul très prometteur (1-1), au courage et au talent, sur la pelouse de Manchester City grâce à un but de son désormais inévitable goleador, Edinson Cavani. Mais trois jours plus tard, il fallait affronter le Milan AC au San Paolo qui avait lui aussi joué durant la semaine contre le FC Barcelone. Les craintes du président cinéphile étaient justifiées. Toutefois, ses petits hommes à la tunique bleu azur en décidèrent autrement. Malgré l’ouverture du score d’Aquilani, les trois banderilles du Matador aux allures christiques, Edinson Cavani, sonnaient le glas d’une équipe milanaise débordée par l’enthousiasme parthénopéen. Naples venait enfin de gagner une équipe du Nord dans son antre.

Quinze jours plus tard, la donne n’a que très peu changé. Après le premier match de Ligue des Champions au San Paolo contre le Villareal de Giuseppe Rossi qui a vu la bande à Gargano vaincre les espagnols deux buts à zéro (1), Naples se déplaçait cette fois à San Siro pour y affronter l’Inter Milan de Ranieri.  Sans Sneijder d’un côté, ni Cavani de l’autre, c’est avec une énorme motivation que les deux équipes abordaient la rencontre. Après avoir laissé passer l’orage, Naples, sur ce que certains appelleront ça un coup du sort, décidait d’ouvrir le score par Campagnaro à la reprise d’un penalty tiré par Hamsik repoussé par Julio Cesar. Carton rouge pour Nagatomo. La seconde période promettait d’être dure pour les hommes de Ranieri. Et ce fut le cas. Les Napolitains surent gérer avec brio, décidant du rythme du match, avec un Lavezzi des grands soirs à la baguette et dont la vivacité a mis à mal la défense intériste composée de Samuel et de Lucio. Après une passe géniale de Mascara, Maggio doublait le score à la 56ème minute d’un lob tout aussi subtil que malin. A la 75ème minute, après une nouvelle accélération napolitaine, Hamsik signait le but du trois à zéro, là encore sur une magnifique passe de Lavezzi entre les deux défenseurs centraux. Un modèle du genre. Le jour des 50 ans de leur entraineur, Walter Mazzari.

http://www.sscnapoli.it/fotolive/Al%20San%20Paolo/max/th_5499.jpg

C’est donc avec un total de six points récoltés en deux matchs contre des équipes de Milan après les rencontres européennes où ils ont récolté quatre points pour l’instant, que les Napolitains entament la trêve internationale. Pas si mal pour un club qui craignait ces rendez-vous. Finalement, c’est entre ces deux semaines européo-milanaises que Naples a faibli en perdant sur la pelouse du Chievo Verone et en ne pouvant pas faire mieux qu’un score nul et vierge contre la Fiorentina. L’enchaînement est parfois dur pour une équipe qui il y a quelques années jouait encore en Série C. L’apprentissage du haut niveau passe par la capacité à savoir reproduire des efforts sans considération de la valeur adverse.

En attendant, deux équipes du Nord, ennemi intime du Sud italien, issues de Milan qui plus est, viennent de se faire étriller par la fougue d’une équipe napolitaine qui ne cesse de progresser et de surprendre. Tout cela après des matchs européens où l’équipe ne surprend pas moins. 


(1) Deux buts signés Hamsik et Cavani.


Article réalisé par Thomas Mollanger l Image : Alessandro Cuomo

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article

Archives

Articles récents