La victoire de Manchester City dans le choc face à Arsenal, Tottenham qui repart de l’avant, la série de Stoke. Tout ce qu’il faut savoir sur cette seizième journée de Premier League.
L’événement du week-end : City vient à bout d’Arsenal
On ne pouvait pas ne pas commencer cet article par le choc du week-end, un choc qui aura tenu toute ses promesses. Du rythme, de la qualité technique, des occasions, du suspens mais un seul vainqueur et c’est City qui est sorti vainqueur de ce duel. Une équipe de Manchester City qui a débuté ce match avec dans ses rangs deux anciens gunners : Kolo Touré qui revient peu à peu après sa suspension pour dopage et Samir Nasri préféré à James Milner. Derrière Micah Richards signe son retour et la suspension de Gaël Clichy oblige Zabaleta a joué à un poste inhabituel d’arrière gauche. Côté Arsenal, Vermaelen débute le match en position d’arrière gauche, Koscielny et Mertesacker forment la défense centrale et Djourou occupe le côté droit de la défense. Pour le reste du grand classique des deux côtés.
Et c’est dans ces conditions qu’on assiste à une première période marquée aussi bien par l’activité d’Aguero que par les parades de Szczesny et Hart et qui voit les deux équipes rentrer aux vestiaires sur un score nul et vierge. C’est en fait en début de seconde mi-temps que tout va se jouer. Dès le début de celle-ci, Arsene Wenger doit réorganiser sa défense à cause de la blessure de Djourou. Miguel le remplace et sa positionne arrière gauche, Vermaelen reprend sa place dans l’axe et Koscielny glisse à droite. Cinq minutes plus tard, Balotelli sur le côté gauche gagner son duel face à Song et frappe, Szczesny repousser plein axe, Vermaelen contre la tête d’Aguero qui atterrit finalement dans les pieds de Silva qui ouvre le score. Aucun but de sera marqué ensuite même si Zabaleta, Aguero et Nasri auront les occasions de doubler la mise côté City. Côté Arsenal il ne s’en faut que d’un hors-jeu au millimètre pour que Van Persie n’égalise. A la dernière minute Vermaelen place une frappe enroulé qui passe à quelque centimètre du poteau de Hart.
Dans un match indécis, Manchester City aura su assurer l’essentiel. Une victoire qui permet aux hommes de Roberto Mancini de reprendre la première place du classement que Manchester United leur avait ravi pendant quelque heures grâce à sa victoire sur Queens Park Rangers.
Les enseignements du week-end : Chelsea rechute, United et Tottenham tiennent le rythme
Sortis grandis d’une semaine décisive ponctuée par trois victoires cruciales contre Newcastle, Valence et Manchester City, Chelsea semblait guéri. La qualification en Ligues des Champions assurée, relancés dans la course au titre, les Blues allaient pouvoir poursuivre sur cette lancée contre Wigan et se présenter dans les meilleures dispositions contre Tottenham. Et pourtant, sans Ramires les Blues semblent rapidement manqué de percutant pour déséquilibrer la défense de Wigan. Pire après avoir ouvert le score sur un enchainement superbe de Danniel Sturridge, les Blues vont reculer et laisser la maitrise du match à Wigan. C’est Jordi Gomez qui se chargera de punir les Blues en toute fin de match à la suite d’un ballon relâché par Petr Cech. Wigan reste dans la zone rouge mais montre de nets progrès, Chelsea lui replonge dans ses vieux démons avant d’aller défier Tottenham jeudi.
Tottenham qui, après avoir manqué son entame et joué de malchance contre Stoke retrouve le chemin de la victoire (1-0 contre Sunderland). Un match marqué par les paris tactiques d’Harry Rednapp. Privé de Gareth Bale blessé à la cheville, le manager anglais fait glissé Luka Modric sur la gauche et introduit Sandro en milieu de terrain aux cotés de Scott Parker. Dès la vingt-septième minute, nouveau pari tenté par Redknapp, l’ailier Aaron Lennon doit céder sa place sur blessure et est remplacé par l’attaquant Roman Pavlyuchenko obligeant Rafael Van der Vaart à se positionner côté droit. Un pari gagnant puisque l’unique but du match sera l’œuvre de Pavlyuchenko sur un service de… Van der Vaart. Grâce à cette victoire, les Spurs retrouvent leur troisième place au classement mais perdent Aaron Lennon pour « plusieurs semaines ».
De leur côté Liverpool et Manchester United signent deux victoires faciles en déplacement. En visite à Loftus Road, les mancuniens vont rapidement prendre le commandement avec une ouverture du score de Wayne Rooney dès la cinquante-troisième seconde. Mickaël Carrick doublera la mise en début de seconde mi-temps pour une victoire facile et dont le score aurait pu être plus large. Même son de cloche pour Liverpool qui défiait Aston Villa. Après avoir rapidement pris l’avantage et fait le break grâce à deux buts sur corner de Craig Bellamy et Martin Skrtel, les Reds vont tranquillement gérer le reste du match face à une équipe d’Aston Villa bien décevante. Un score qui aurait pu être plus conséquent si Luis Suarez n’avait pas trouvé à deux reprises les montants en seconde période.
L'homme du week-end : Michel Vorm
Newcastle de son côté fait du sur-place et semble définitivement retombé sur terre. Si les retours de Coloccini et Tioté semblent avoir fait le plus grand bien à des Magpies qui ont retrouvé leur solidité défensive, les hommes d’Alan Pardew ont été contraints de partager les points contre Swansea (0-0). La faute à Michel Vorm auteur une nouvelle fois d’un grand match. Arrivé cet été en provenance d’Utrecht pour deux millions d’euros, le remplaçant de Stekelenburg en sélection néerlandaise s’affirme comme l’une de meilleurs recrue du mercato. Une tendance confirmée par sa prestation samedi.
Le top du week-end : Et de quatre pour Stoke
On connaissait Stoke City pour son jeu très direct, ses touches longues et sa faculté à tenir en échec les grosses équipes. Rassurez-vous (ou lamentez-vous c’est au choix) l’équipe de Tony Pullis n’a pas fondamentalement changée. Mais cette saison pourrait voir les Potters franchir une nouvelle dans leur progression. Treizième du dernier exercice et qualifié pour l’Europa League grâce à sa place en finale de la Cup, Stoke semble en effet en passe de franchir un pallier. Qualifié pour les seizièmes de final de l’Europa League, ils occupent désormais la huitième place du classement grâce à une série de quatre victoire d’affilé (Blackburn, Everton, Tottenham, Wolverhampton) et c’est l’ogre Manchester City qui se présente face à eux. Un match oû les Cityziens pourraient laisser des plumes.
Le flop du wek-end : Bolton n’y arrive plus
Ironie du sort le six novembre, Bolton battait sèchement Stoke cinq à zéro. Un match qui relève de l’accident pour les deux équipes. Car si Stoke s’est depuis relevé, Bolton n’a connu que la défaite depuis cette date et est désormais englué à la dernière place. Illustration ce week-end avec un déplacement à Fulham que les hommes d’Owen Coyle auront perdu en l’espace d’une minute et six secondes. Soit très exactement le temps entre le but de Clint Dempsey et celui de Bryan Ruiz, les deux seuls du match. Les Trotters joueront dès demain un match décisif face à Blackburn situé un point devant eux au classement.
Article rédigé par Erwan Verger l Image : Getty Images