Deux de nos rédacteurs chez Culture Sport, Rémi Le Tenier ainsi que Dylan Nizan (Rémi allongé et Dylan assis sur le canapé), ont été retenus pour couvrir le Tour de France en tant que « Jeunes reporters », avec quatre autres adolescents. Dans un journal, distribué au public, aux coureurs et aux journalistes présents dans le village départ, ils évoquent les à côtés de la Grande Boucle comme des professionnels.
Article de Rémi – Ravito express
Réalisé en accéléré, le ravitaillement est un moment crucial de l’étape. Bien géré, il permet aux coureurs de retrouver des forces bien venues.
Etendue sur 1500 mètres, l’unique zone de ravitaillement est présente sur chaque étape et fait partie intégrante du folklore de la Grande Boucle. Le ravito permet à chaque équipe de redonner des forces à ses coureurs grâce à une musette garnie de nourriture. Chaque formation effectue ses propres compositions, en général riches en sucres rapides, qui permettent d’être plus performant dans l’effort immédiat.
Dans l’équipe russe Katusha, il faut entre quinze et vingt minutes au Polonais Mariusz Semkowski pour remplir les neuf musettes en bidons d’eau, de sirop, et autres sandwichs à garniture variable selon le temps : confiture les jours de pluie, pâte à tartiner les jours de soleil.
Côté français, l’équipe vendéenne Europcar distribue les musettes à ses coureurs sans distinction. «Les coureurs vont trop vite, on ne peut pas les reconnaître», avoue Yannick Rouillault, kiné. Olivier Bertrand, assistant à la FDJ, privilégie les gels plus efficaces. Un coup dur pour les papilles gustatives des coureurs !
Une fois la musette jetée dans la zone de déchets prévue à cet effet, ne reste plus aux coureurs qu’à avoir un bon coup de fourchette.
Article de Dylan – Vélo & Co
Avant de se lancer dans une carrière de cycliste, de nombreux coureurs du Tour de France se sont d’abord posé la question de savoir si le vélo était véritablement leur destinée.
La grande majorité du peloton du Tour de France est issue d’une famille qui exerçait déjà le vélo : «mon frère en faisait, mon père aussi depuis très longtemps, donc naturellement j’ai fait du vélo», confirme Jérôme Pineau, sociétaire de l’équipe Quick Step.
Mais d’autres coureurs, à l’image de l’Australien Simon Gerrans, de la formation Sky, ont débuté la bicyclette par hasard : «sur une blessure du genou, mon médecin m’a demandé de faire du vélo pour ma rééducation. J’ai pris goût à ce sport et j’ai continué.»
Néanmoins, avant de devenir professionnel dans le cyclisme, les champions de la Grande Boucle sont passés par différentes disciplines. Football, triathlon, moto, voire même «de la pétanque jusqu’à l’âge de 16 ans» pour Jimmy Engoulvent, de l’équipe Saur-Sojasun.
Toutefois, lorsqu’on demande aux coureurs le sport qu’ils auraient voulu faire à haut niveau, beaucoup vous disent que le cyclisme était leur sport de prédilection. Mais certains auraient préféré un sport plus «endurant tel que le marathon ou le ski de fond», comme Hubert Dupont, d’Ag2r la Mondiale.
Pour faire un bon cycliste, il suffit parfois d’être explosif comme un pétanqueur, adroit comme un pilote moto, et endurant comme un marathonien.