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Question CS #2 : Qui va remporter la Coupe Davis ?

Publié par Culture Sport sur 1 Décembre 2011, 08:00am

Catégories : #La question CS

Tous les 1e et 15 de chaque mois, des rédacteurs de Culture Sport tenteront d'apporter leur réponse à une question d'actualité. Pour ce second numéro, place au tennis et à la Conquête du Saladier d’Argent lors de la prestigieuse finale de Coupe Davis. Une finale promise à l’armada espagnole, emmenée par Nadal et Ferrer sur leurs terres ? Un premier trophée pour les redoutables argentins ?


                                  Del Potro - Nadal, le gros choc

Erwan Quinat : "Espagne 65%, Argentine 35%"
Il serait difficile de ne pas placer l'Espagne en favorite pour cette finale quand on connait les ravages qu'elle est capable de faire sur terre battue et à domicile. Le défi est donc de taille pour la sélection Argentine mais je n'exclus pas pour autant un exploit des hommes de Tito Vasquez qui, emmenés par Juan Martin Del Potro, auront leurs cartes à jouer. Mais si je devais parier de l'argent, je miserais sans aucun doute sur l'Espagne. Même si Nadal est dans une mauvaise passe depuis peu, ses retrouvailles avec la terre battue risquent de faire beaucoup de mal aux Sud-Américains, le sextuple vainqueur de Roland Garros reste l'ogre de l'ocre par excellence, ce sera donc deux points très difficiles à prendre côté Argentin. Il serait injuste de réduire l'équipe Espagnole par la seule présence du N.2 mondial car lors de la finale de la Coupe Davis 2008, Verdasco et ses compères étaient allés dominer les Argentins à l'extérieur sans Nadal qui était alors blessé. Alors si l'Argentine ne peut pas battre l'Espagne à domicile et sans Nadal, qu'en sera-t-il à l'extérieur avec Nadal ? Les Ibères pourront également compter sur David Ferrer, N.5 mondial et auteur d'une très belle saison. A mon avis, le seul danger pour l'Espagne s'appelle Del Potro, classé 11ème mondial, il revient de très loin après une saison 2010 blanche à cause d'une blessure au poignet. Il peut battre n'importe qui mais delà a renverser toute la sélection Espagnole à lui tout seul... D'autant que ses douleurs à l'épaule peuvent lui porter préjudice. Sur le papier, l'Argentine ne peut rivaliser avec l'Espagne, reste à savoir si les Monaco, Chela et Nalbandian peuvent poser des problèmes aux Nadal, Ferrer et Lopez sur le terrain. Si l'Argentine arrive à perdre 3-2, ce sera un excellent résultat et c'est pour moi le maximum qu'ils puissent faire. On devrait donc se diriger vers un 5ème sacre Espagnol.

Thomas Mollanger : "Espagne 40 %, Argentine 60 %"
La finale de la Coupe Davis entre Espagnols et Argentins qui se déroulera sur la terre battue de Séville du 2 au 4 décembre, offre un duel de titans entre deux des meilleures nations tennistiques de la planète. De véritables spécialistes de la terre battue, des matchs à rallonge, des glissades et du jeu de fond de court. Bien que se posant clairement comme les favoris de cette finale avec des joueurs de la trempe de Nadal, Ferrer, Verdasco et Lopez, l’Espagne n’en demeure pas moins peut être trop sûre d’elle et de ses forces avant la finale. Car qui de plus approprié pour faire chuter un ogre de son piédestal que cinq gauchos remontés à bloc et bien décidés à faire déjouer aussi bien les pronostics que les maîtres espagnols ? Sur le papier l’Espagne est meilleure. Le coup de moins bien de Rafael Nadal n’entache en rien l’optimisme espagnol. L’équipe d’Argentine, qui se présente dans la fournaise sévillane avec ses deux meilleurs représentants, Nalbandian et Juan Martin del Potro (en plus du teigneux Juan Monaco, du malin Chela et d’Eduardo Schwank) a tout du trouble-fête. Des joueurs aussi expérimentés que malins au service d’une nation qu’ils se font un honneur de représenter. L’Argentine est peut être bien à ce jour la seule nation à pouvoir battre les Espagnols chez eux, sur leur terre battue. Après trois finales perdues, nul doute que le patriote Nalbandian saura se surpasser et fera tout son possible pour mener ses hommes à la victoire."


                               Nalbandian ou Ferrer, qui gagnera ?

Stéphane Marino : "Espagne 60%, Argentine 40%"
L'Espagne est, selon moi, favorite. Jouer chez soi va décupler les forces des joueurs ibériques, et la terre battue sévillanne est préparée minutieusement afin de favoriser au maximum les joueurs ibères. La clé de cette rencontre sera de bien gérer le physique : Nadal et Ferrer ont paru émoussés lors du Masters, alors que Del Potro et Nalbandian sont frais. On connaît la motivation des Argentins qui veulent se venger de l'affront subi à Mar del Plata il y a 2 ans. Mais leur double paraît plus faible que la paire Lopez/Verdasco. Voilà pourquoi, l'Espagne va s'en sortir. 1/1 à la fin de la première journée, puis 2/1 pour l'Espagne à l'issue du double, et enfin 3/2 Espagne... Mais attention : Del Potro et Nalbandian ont préparé cette finale très sérieusement, ils rêvent de finir la saison en étant accueillis en héros à Buenos Aires. On va donc assister à une finale d'un très haut niveau. Que le meilleur gagne !

Gwendal Le Priellec : "Espagne 75%, Argentine 25%"
Espagne/Argentine, épisode deux, remake de la finale de 2008 qui avait vu le sacre espagnol en terres argentines. Grandissime favori pour succéder aux Serbes, les diables rouges espagnols ont tout pour eux, ou presque. Nadal tout d’abord, qui n’a perdu qu’une seule rencontre en huit ans dans la compétition. Même fatigué et usé par une saison très éprouvante pour lui, le Taureau de Manacor donnera tout, comme à son habitude, pour son pays, et se battra jusqu’au dernier point. Infatigable à l’extrême. Le deuxième fer de lance se nomme Ferrer, admirable combattant de l’ombre, qui sort d’une saison de très haut standing. Jouer devant son public ne sera pas de refus, qui plus est sur terre battue, ce dont raffole par-dessus tout l’armada espagnole, qui compte dans ses rangs quatre joueurs du top 30 mondial. Seul point faible : le double. Néanmoins, l’opposition est loin d’être en reste. Del Potro et Nalbandian ont en effet plus que des arguments pour faire mordre la poussière à leurs adversaires. L’opposition Nadal/Del Potro devrait certainement être primordiale dans la course au titre, titre toujours autant convoité par les Argentins qui courent après leur premier succès dans l’épreuve. Voila bien pour eux une source de motivation supplémentaire. Deux groupes particulièrement attachés à la compétition par équipes, fiers de défendre leurs couleurs, mais aussi très proches les uns de les autres, vont ainsi en découdre devant nos yeux. Spectacle assuré ! Malgré tout, emmenée par son leader Rafael Nadal, le maître de l’ocre par excellence, que peut craindre l’Espagne sur terre ? Peu de choses. Séville leur tend les bras.

http://cowbell.typepad.com/.a/6a00d83423e30253ef0147e2c13116970b-500wi
                  Verdasco et Monaco, cette fois ce sera sur terre

Baptiste Duprat : "Espagne 30%, Argentine 70 % "
Sur le papier le favori c’est bien l’Espagne. Avec Nadal en leader et les autres joueurs dans le TOP 30 l’Espagne présente une équipe compétitive et redoutable. De l’autre côté, l’Argentine a misé sur l’expérience avec  Nalbadian et Chela notamment. Son chef de file, Martin Del Potro n’est pas au plus haut de sa carrière, mais le leader argentin est capable de tenir tête à de nombreux joueurs du Top 10.  Alors pourquoi ferais-je de l’Argentine mon favori ? Tout simplement car leur parcours dans la compétition n’a pas été trop compliqué, mais qu’ils ont su répondre présents dans les grandes rencontres comme en demie face à la Serbie. Certes ce n’était pas la grande équipe de l’année passée, mais tout de même, l’Argentine peut se targuer d’avoir fait tomber le tenant du titre qui présentait une rude équipe. Alors vous me direz que l’Espagne a eu un tableau beaucoup plus relevé, certes, mais cela n’est pas forcément un avantage. La confiance règne dans les deux camps, peut-être un peu trop du côté espagnol … L’Argentine sera l’outsider de cette finale et une chose est sûre, ils se battront jusqu’à la fin et n’hésiteront pas à tenter puisqu’ils n’ont rien à perdre. Attention à l’excès de confiance pour l’Espagne et également attention à ne pas trop se reposer sur un Nadal déjà affaibli par la cadence infernale qu’il a donné à sa saison. Le Majorquin n’en peut plus, il l’a montré sur les derniers tournois notamment aux Masters. Nadal se veut rassurant puisque pour beaucoup il s’est gardé pour cette finale, mais si le chef de file espagnol déraille, c’est toute une équipe qui pourrait bien perdre l’équilibre et laisser filer un titre qu’elle a déjà touché par deux fois ces 5 dernières années (2007 et 2008).

Paul Arrivé : "Espagne 90%, Argentine 10%"
La question que je me poserais plutôt en voyant l'affiche de cette finale est : « Comment l'Espagne pourrait-elle perdre la finale de Coupe Davis ? ». En effet, si l'on effectue une liste des arguments en faveur de la victoire de l'Espagne, on peut se demander si l'Argentine doit vraiment faire le voyage : tout d'abord la finale se déroulera en Espagne (Séville) devant un public chaud bouillant (les Français en ont fait l'amère expérience en septembre dernier lors de la défaite (4-1) en demi-finale à Cordoue) et surtout sur terre battue, surface de prédilection des méconnus Rafael Nadal (deuxième mondial et sextuple vainqueur de Roland-Garros quand même) et David Ferrer (cinquième mondial et titré à Acapulco cette année, finaliste à Monte-Carlo et Barcelone). Enfin, la stat qui tue : les Espagnols sont invaincus sur leurs terres (battues) depuis 1999. En plus de ça David Ferrer a réalisé un très bon Masters à Londres il y a une semaine, seulement éliminé en demi-finale contre Federer, et semble en pleine possession de ses moyens. Les Argentins sont prévenus. Deux bémols quand même : la forme incertaine de « Rafa » Nadal (même s'il estime être à 100%), éliminé en poules lors du Masters, et la relative faiblesse du double Lopez-Verdasco, balayée par la paire française Llodra-Tsonga en septembre. La chance des Argentins est d'avoir pu se préparer chez eux à cette finale sur terre battue, bien avant les deux espagnols présents à Londres. Mais malgré ça, on sait que cette surface n'est pas la plus appréciée par Juan Martin Del Potro ou David Nalbandian... Et Juan Monaco semble un peu limité par rapport aux ogres de l'équipe receveuse. A eux de me faire mentir !

Article réalisé par Culture Sport l Images : SportyTrader, AFP

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