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Affaire Contador : Défense d'une fausse histoire de dopage

Publié par Chloé Lemarchand sur 1 Décembre 2011, 10:00am

Catégories : #Divers

Cela fait une semaine qu’Alberto Contador s’est défendu devant le Tribunal Arbitral du Sport. Une histoire sans fin, qui dure depuis un an et demi, impliquant une dose infime de clenbutérol retrouvée dans son urine, en juillet 2010 lors du Tour de France où il allait lever les bras et revêtir le maillot jaune pour une troisième fois. Parole à la défense.

 

contadoe.png

 

50 picogrammes de clenbutérol par millilitre de sang, soit 0.000 000 000 05 grammes de clenbutérol par millilitre de sang. Vous trouvez cela infime ? Vous avez raison. Ce n’est rien. Pourtant, certains seraient tentés de dire que cette dose retrouvée dans l’urine d’un coureur cycliste peut lui fait monter le Galibier à 50 km/h sur un monocycle les mains attachées dans le dos. Le trait est très certainement grossi, mais vous aurez compris : ce cas divise. Il y a ceux pour qui il n’y a aucun doute : l’Espagnol est dopé, ce contrôle positif en est la preuve. Pour d’autres, cette accusation est aberrante. Je fais partie de cette seconde partie.

 

Je pense que cette thèse de steak contaminée est plus que plausible. Petit rappel : 27 mai dernier, Bruxelles alerte sur des concombres espagnols contaminés par une bactérie. Soit de la contamination alimentaire. Venant d’Espagne. Vous faîtes le rapprochement entre les deux affaires ? Cela signifie que les contrôles, pourtant certifiés drastiques, de l’Union Européenne sont plus que faillibles, que nous, chers citoyens Européens, ne sommes pas assurés à 100% de la bonne qualité de ce que nous ingérons. Même si cette histoire a été démentie et que la faute a été rejetée sur des pousses de soja bio allemandes, on voit que les autorités sanitaires, à déclencher une alerte non fondée ainsi, ne sont pas à 100 % certains de leurs contrôles et que, malgré ceux-ci ont des failles. Cela signifie que si on décide de vous faire un contrôle sanguin ou urinaire, le laboratoire peut y retrouver quelques cochonneries tel un petit peu de clenbutérol et autres substances définies comme dopantes dans le milieu du sport.

 

Autre argument : le 0.000 000 000 05 grammes de clembutérol par millilitre de sang vous ne trouvez pas cela exagéré comme quantité potentiellement dopante ? C’est trop peu pour faire quoi que ce soit ! Ou sinon, prouvez-moi le contraire ! Je vénèrerai quiconque pourra me présenter une thèse me démontrant comment 50 picogrammes de clenbutérol par millilitre de sang peuvent vous faire gagner un Tour de France. De plus, à l’époque de son contrôle positif, il était porteur du maillot jaune qui signifie contrôle antidopage tous les jours ! Or, rien n’a été décelé la veille ainsi que le lendemain du contrôle positif. Vous m’expliquerez comment une grande dose de clembutérol aurait pu disparaître en une nuit, c'est-à-dire assez pour qu’on n’en retrouve que très peu durant la journée de repos (jour de contrôle) mais pas du tout la veille.

 

Cette dose retrouvée dans l’urine de l’Espagnol est, de plus, trop faible pour donner ses vertus broncho dilatatrices et augmentatrices du flux sanguin. En moyenne, pour qu’un effet se fasse ressentir, il faut que le sujet en ait ingurgité entre 0.04 et 0.2 milligrammes par jour. Très loin de la dose à onze zéros d'El Pistolero.

 

Certains têtus d’entre vous me diront alors : pourquoi aucun de ses coéquipiers n’a-t-il été aussi contrôlé positif ? Selon la version d’Alberto Contador, ce jour là, seul Alexandre Vinokourov a été sujet à un contrôle antidopage, or il n’avait pas consommé la viande offerte par l’organisateur du Tour de Castille et León. Argument tout à fait recevable.

 

Voilà donc les quelques arguments, parmi tant d’autres, qui me font penser que sur cette affaire, Alberto Contador n’est pas le coupable mais plutôt la victime. Que cet acharnement n'est pas justifié, pour une affaire qui semble ne pas être une affaire de dopage puisque, tous, nous pourrions avoir cette dose infime dans le sang.

 

Malgré tout, certains récalcitrants refuseront d’y croire. Sachez bien que ce sont des arguments pour l’affaire du clenbutérol-steak contaminé et en aucun cas une défense pour toutes les suspicions qui ont été faites sur lui d’autres jours et à d’autres périodes de sa carrière. Mais ce serait accuser sans preuve. Jusque là, il n’y a eu aucun contrôle positif de l’Espagnol à un produit tel que l’EPO ou je ne sais quoi encore. Laissons, ne cherchons pas. C’est à force de chercher ainsi, de supputer, que le cyclisme est devenu un sport réputé « sale » et pratiqué par des « dopés à plein temps ». Or ces accusations sont souvent faites alors que rien n’a été démontré avec contrôle positif à l’appui. C’est ce qui fait mal à ce sport. Admirez la volonté, la force de ces coureurs, les duels, les victoires, les désillusions plutôt que de supputer tout et n'importe quoi sur n'importe qui.

 

Néanmoins, quelque soit notre position vis-à-vis de cette affaire, nous sommes tous d’accord pour dire qu’un an et demi c’est bien trop long. Après tout ce temps, il serait préférable que le Pistolero soit blanchi : il y a plus d’arguments en sa faveur qu’en sa défaveur dans cette affaire. Et puis, il y aurait trop de victoires à décerner sur tapis vert. Le Tour de France 2010 à Andy Schleck, bien entendu. Mais aussi le Giro 2011 à Michele Scarponi… Certes, toute victoire est bonne à prendre, surtout une victoire d’une telle ampleur. Mais l’obtenir quelques mois après qu’elle ait été décernée au « tricheur » sans avoir profité des applaudissements, des acclamations du public, des bisous des hôtesses vous donnant le bouquet, c’est plus que frustrant.

 

Rendez-vous en janvier 2012 pour connaître –enfin- la fin de cette histoire, déjà trop longue. On n'en a jamais été aussi proches.

 

Article réalisé par Chloé Lemarchand | Photos : Bénédicte Front

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T
<br /> Je ne comprends pas la cause de tout ce rafut. Très cher "moi", que je vais tutoyer puisqu'il se le permet. J'ai appris à lire en Grande section et avec ce que l'on m'a inculqué, je ne vois pas<br /> pourquoi tu te permets de critiquer. Des choses que tu dis sont dans son article, tu n'as vu que le mal, que ce que tu as voulu voir. L'histoire de concombres peut porter à confusion, certes,<br /> mais on comprend bien où elle veut en venir.<br /> Ce n'est pas parce qu'elle montre l'affaire d'un autre oeil que tu dois critiquer. Critiquer sans raison. il n'y a rien de groupie, elle a donné des faits c'est tout. moi même qui ne suit pas un<br /> défenseur de Contador je le reconnais. <br /> Il n'y a pas à l'excuser !!! - Elle a raison dans ce qu'elle dit, pour cette affaire, ce qu'elle a précisé, personne ne pourra être d'accord, c'est normal, mais il y a des mots à ne pas employer<br /> tout de même.<br /> Faut toujours des rageurs de toute façon mais bon, faut pas abuser ^^ !<br />
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J
<br /> Mr (car votre mysoginie me laisserait penser que vous êtes un homme) laissez MOI vous dire que votre commentaire est pitoyable...à l'instar de cet article d'après vous. Pardon vous traitez ainsi<br /> serait se mettre à votre niveau, c'est-à-dire celui de proférer des insultes inutiles, et je trouve que Chloé a fait preuve d'une grande retenue qui est tout à son égard après le flot d'insultes<br /> que vous lui envoyez à son égard. Si vous voulez critiquer, tel est votre droit, mais respectez la personne qui a écrit cette article et présentez votre argument sans être oblifé de rabaisser<br /> notre rédactrice à une vulgaire chose inutile telle que vous le faites. Cette façon de faire n'est pas digne de qqn qui prétend avoir la connaissance infuse, et lisez les autres articles de cette<br /> demoiselle, vous comprendrez qu'elle est une journaliste en herbe (et bénévole) de talent!<br /> <br /> Bien à vous, cordialement et tout ce qui va avec, faites vous plaisir à me répondre, l'insulte ne me touche pas soit dit en passant ;) <br />
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P
<br /> Pauvre monde. Monsieur, madame, "Moi" : critiquer c'est bien beau. Mais le "Moi" cache une identité... et ça fait un peu "p'tite bite" si vous me passez l'expression. Je ne viendrai ni commenter<br /> l'article, ni commenter vos dires dans vos commentaires... Celà relève de votre opinion personnelle.<br /> <br /> Vous avez le droit d'émettre un avis, la place publique, les forums, les commentaires, sont faits pour celà. Respectez juste une chose. La liberté d'expression... de qui que ce soit. Celle qui va<br /> de paire avec la liberté de la presse.<br />
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C
<br /> Ayant écrit l'article je vais m'expliquer.<br /> Je raconte qu'on n'a ni retrouvé avant ni après de clembutérol. or s'en injecter une si fine dose est impossible et de plus ça ne sert à rien. Donc s'il a voulu tricher ainsi, c'est du suicide et<br /> du non sens.<br /> j'ai précisé que les arguments que je donnais, et que je donne toujours ne concernaient que cette histoire, et seulement cette histoire. Aucune autre concernant son passé, plutôt louche que je ne<br /> nierais pas car il n'est pas niable.<br /> De plus les concombres espagnols, je connais l'histoire, je vous rassure, j'ai un minimum de culture. Cela montre seulement que les agences sanitaires ne sont pas sures du tout de ce qu'elles<br /> avancent et surtout de leurs contrôles puisqu'elles n'auraient jamais dû lancer une alerte sur les concombres espagnols. Conclusion : ils avouent sans le dire que leurs tests ne sont pas 100%<br /> fiables. Et donc avouent la possibilité d'infections et j'en passe.<br /> J'ai omi de parler des plastiques dans la défense. En retrouver des bouts infimes dans le sang est très compliqué à défendre, car normalement ça ne passe en aucun cas la barrière des entérocytes,<br /> ou presque (encore faut-il accepter le "ou presque") alors je ne peux pas le défendre sur ce point.<br /> Enfin, je ne suis pas une groupie et me bat tous les jours pour que les FILLES qui aiment le vélo ne subissent pas le fait de se faire appeler groupie lorsqu'elles parlent vélo. Je ne suis même<br /> pas une fan de Contador, seulement voulu montrer d'un autre oeil cette affaire.<br /> Certains ont été d'accord avec mon point de vue, d'autres non, comme vous. Ce qui démontre la complexité de l'affaire.<br />
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M
<br /> Article ridicule d'une personne qui manifestement n'y connait rien! Le dopage n'est pas condamné pour ses effets mais pour le principe: la triche. Qu'on retrouve des tonnes d'EPO ou de<br /> clenbu ou juste un peu, cette dose n'a rien a faire la.<br /> <br /> <br /> Donc si contador a été contaminé par de la viande (dont il aurait mangé l'emballage plastique ...) il doit etre condamné car un vrai pro ne mange pas une viande inconnue a la va vite comme ca. Il<br /> est responsable de son corps et de ce qu'il prend.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> De plus, cet article pitoyable, occulte le passé de contador, cité dans les carnets de l'affaire puerto et membre historique des pires equipes espagnoles specialisées dans le dopage (liberty<br /> seguros ...).<br /> <br /> <br /> Et enfin, pour ta culture perso Chloé, les concombres espagnols d'y etaient pour rien dans l'affaire que tu cites, il s'agissait de pousses de soja bio allemand ... bref, chloe, trouve toi un<br /> vrai metier, ou renseigne toi un minimum avant de publier un article de groupie sur ContaDOPE<br />
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C
<br /> <br /> Excusez-la pour cet article.<br /> <br /> <br /> <br />

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