L'image du jour : Barcelonesque !!!

Publié par Gwendal Le Priellec sur 22 Juillet 2011, 12:26pm

Chaque jour, un membre de l'équipe Culture Sport vous fait partager une image de sport ayant marqué sa vie ou lui ayant procuré une forte émotion en vous rappelant le contexte de l'image ainsi qu'en y laissant son ressenti. Aujourd’hui, Gwendal se souvient du Clasico espagnol, en cette fin d’année dernière.

29 novembre 2010. Un jour, une date, qui restera sans aucun doute gravé dans nos mémoires. 241^ème Clasico de l’histoire entre le FC Barcelone, qui reçoit, et le Real Madrid, leader du championnat devant son grand rival. 2 points seulement les séparent. 1^er Clasico entre Guardiola et Mourinho. Un match de folie, d’anthologie ! Le Nou Camp pouvait frémir.

Que faisions nous ce 29 novembre au soir ? Etions nous comme plus d’un milliard de personnes à travers le monde, à regarder le match ? Certainement oui. Et comme le spectacle fut éclatant, éblouissant, magnifique, somptueux, comme vous voulez, on ne s’en lassait pas. Peu importe quelle équipe nous supportions, le simple admirateur de football ne pouvait être qu’ébahi devant la performance. Ce soir là, le FC Barcelone est rentré dans l’histoire.

Dans ce championnat 2011, Madrid réalise un début de saison parfait et caracole en tête avec 2 points d’avance sur son meilleur rival tout en détenant la meilleure attaque et la meilleure défense de la Liga. Le Clasico s’annonce d’ores et déjà comme un tournant décisif dans la saison.

Nous connaissons tous l’issue de ce match. Barcelone a écrasé de toute son emprise la partie et a remporté la victoire sur ce score incroyable de 5 buts à 0 ! La « manita » comme l’appelle désormais les Catalans, montrant fièrement leur main. Personne pourtant n’aurait osé parier sur une telle issue, dans un match plus qu’indécis, entre deux équipes que l’on attendait beaucoup plus proches.

Un premier but à l’image du FC Barcelone, une passe lumineuse d’Iniesta pour son ami Xavi, qui s’en allait crucifier Casillas. Les deux symboles du Barca, deux piliers blaugrana, formés ici, comme l’image est belle. 100 000 personnes en délire dans un stade plein comme jamais.

Xavi, le symbole barcelonais

Pedro ne tarda pas pour y aller de son but, seulement quelques minutes plus tard. On ne parlait pas encore de correction mais Barcelone, par son jeu, faisait déjà rêver. 2-0 en moins de 20 minutes, spectateurs, téléspectateurs, admiratifs que nous étions. Ce Barca-Madrid était plus qu’un match.

La superbe histoire se poursuit avec Villa, qui y va même de son doublé, pour donner une avance de 4 buts à son équipe. Jour de gloire pour l’attaquant espagnol, jour de gloire pour son équipe, jour de gloire pour le football. Le Real faisait son possible pour résister mais rien n’y faisait, le Barca était beaucoup, beaucoup, trop fort. Un jeu lumineux, à une touche de balle, rapide, porté vers l’avant, où l’on joue en permanence dans la profondeur et les espaces, une technique à en faire pâlir de nombreux footballeurs, une patience et une présence de tous les instants, voila la magie du Barca. Voilà ce qui, ce 29 novembre 2010, nous a tous rendus admiratifs. Le football est magique.

Une équipe de folie

Mais le calvaire madrilène n’était pas fini. Une jeune pousse barcelonaise s’en allait finir le travail, ajoutant un cinquième et ultime but au compteur. La « Manita ». La correction pour les uns, la démonstration pour les autres. Le Real n’avait pris que 6 buts en 12 journées, il vient consécutivement d’en prendre 5. Preuve d’une récital catalan. Un récital que l’on aimerait ne jamais voir s’arrêter. L’humiliation madrilène est à la hauteur de l’exploit catalan. Un an et demi après le 6-2 encaissé à Bernabeu, Madrid n’y arrive décidément plus face à une équipe que beaucoup considèrent comme la meilleure équipe au monde mais également de l’Histoire.

Barcelone remportait là son cinquième Clasico consécutif, devant les yeux du monde entier. Une démonstration qui restera dans les annales. Complètement étouffé, le Real n’a pu vivre face au Barca. Une performance collective inouïe. Une seule équipe était sur le terrain. Plus que le Barca, c’est le football qui a gagné ce soir là. Plus que 11 joueurs, c’est un collectif qui a gagné ce soir là. Plus qu’une équipe, c’est le jeu qui a gagné ce soir là. Et quel jeu, mon dieu !