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Le maillot à pois sur le Tour de France 2011

Publié par Jérémy Bazin sur 27 Juillet 2011, 13:00pm

Catégories : #Tour de France

Un an ! Pendant un an on l'a attendu. Le 2 juillet dernier, il s'est enfin élancé pour notre plus grand plaisir. Et aujourd'hui c'est déjà fini. Ces trois dernières semaines sont passées tellement vite, qu'on croirait que la Grande Boucle a commencé hier. Après 21 étapes de bonheur ou de tristesse, de surprise ou de déception, de confirmation ou de désillusions, retour sur l'histoire des maillots distincifs durant l'épreuve. Place aux grimpeurs avec le maillot à pois aujourd'hui.

Maillot à pois 1
Gilbert et Evans, maillot à pois « par défaut »

Le nouveau barème de points mis en place par Amaury Sport Organisation, n’était pas du tout à l’avantage des coureurs offensifs en début d'épreuve. On se souvient tous des longues échappées dont le seul but était de se battre pour un maillot à pois, tant les victoires d’étapes paraissent inaccessibles  pour les fuyards en début d’épreuve. Cette année, le scénario était complétement différent. Bien sûr, on retrouvait encore sur le parcours des côtes classées en quatrième ou troisième catégorie, mais très peu de points étaient attribués. Si bien que le maillot à pois a été porté, durant les premiers jours, par les vainqueurs des étapes ayant leur arrivée en bosse. Philippe Gilbert grâce au Mont des Alouettes, puis Cadel Evans à Mûr de Bretagne ont ainsi pu profiter le temps de quelques kilomètres de ce maillot distinctif, avant de le céder aux baroudeurs à l’approche du Massif Central.

Maillot-a-pois-2.jpg
Le maillot à pois : récompense des attaquants

En descendant vers le Massif Central, les côtes se font de plus en plus nombreuses. Johny Hoogerland ne se fait pas prier pour amasser les points sur l’étape Dinan-Lisieux pour ainsi devenir le premier baroudeur meilleur grimpeur du Tour. Mais le Néerlandais n’est pas le seul à rêver de ce maillot distinctif. Du coup vers Super Besse, le samedi 9 juillet, l’Américain Tejay Van Garderen va lui chiper son bien. Hoogerland, coureur de caractère, repart dès le lendemain dans une longue échappée sur la première vraie étape vallonnée. La chance sourit aux audacieux dit-on. Et bien ce n’est pas vraiment le cas pour le coureur de Vacansoleil. Une des images marquantes du Tour reste ce choc entre une voiture suiveuse, Juan Antonio Flecha et Hoogerland sur la route menant à Saint-Flour. Le Néerlandais repartira les jambes ensanglantées, le cuissard déchiré. Quelle preuve de courage ! Sur le podium, au moment de revêtir son maillot blanc à pois rouge, il s’effondrera. En pleurs. Pas du tout inquiété les jours suivants, Hoogerland a bien compris que l’arrivée de la haute montagne lui compliquait la tâche.

Maillot à pois 3
Les pois se gagnent en haute montagne

Les nouveaux barèmes de points n’étant pas forcément à l’avantage des baroudeurs en montagne, il fallait être un sacré grimpeur pour marquer le maximum de points aux arrivées. Profitant du doublement des points et de sa victoire à Luz-Ardiden, Samuel Sanchez (Euskaltel-Euskadi) devenait le premier maillot à pois des Pyrénées. Le premier puisque le maillot allait passer d’épaules en épaules dans la chaîne de montagnes du sud de la France. Au prix d’un très grand numéro dans l’Aubisque qui confirmait son ascension du Tourmalet, Jérémy Roy (FDJ) chipait la tunique à Sanchez à Lourdes. Un bonheur de courte durée puisque le succès de Jelle Vanendert (Omega Pharma-Lotto) vers Super Beille permettait au Belge de devenir à son tour meilleur grimpeur. Trois coureurs différends en autant de journées pyrénéennes, bien malin celui qui pouvait donner le porteur du maillot à pois à Paris. Les Alpes allaient le décider.

samuel-sanchez-a-pois.jpg
Les Alpes élisent Samuel Sanchez

Avec deux arrivées jugées au sommet d’un col classé hors-catégorie (le Galibier et l’Alpe d’Huez) c’était donc bien un candidat sérieux à la victoire finale du Tour qui allait s’adjuger ce classement. Grâce à un long raid solitaire entre Pinerolo et le Galiber, Andy Schleck (Leopard-Trek) revenait à seulement quatre longueurs de Vanendert. Le lendemain, entre Modane et l’Alpe d’Huez, on assistait à une lutte entre deux hommes : Samuel Sanchez et Andy Schleck. Vanendert ayant rapidement été distancé, il ne pouvait défendre son bien. Finalement, l’Espagnol allait profiter de la position de grand favori du Luxembourgeois pour s’en aller marquer des points précieux à l’arrivée et conserver sa tunique à Paris. Andy Schleck, lui, prenait le maillot jaune à la veille du chrono décisif. Tout le monde à eut sa part du gâteau sur ce Tour qui nous aura donné un scénario incroyable en montagne, surtout dans les Alpes.

Samuel-sanchez-a-pois-final.jpg
Classement de la montagne final : 
1. Samuel Sanchez (ESP, Euskaltel-Euskadi) 108 pt
2. Andy Schleck (LUX, Leopard-Trek) 98 pt
3. Jelle Vanendert (BEL, Omega Pharma-Lotto) 74 pt
4. Cadel Evans (AUS, BMC Racing Team) 58 pt
5. Frank Schleck (LUX, Leopard-Trek) 56 pt
6. Alberto Contador (ESP, Saxo Bank-SunGard) 51 pt
7. Jérémy Roy (FRA, FDJ) 45 pt
8. Pierre Rolland (FRA, Team Europcar) 44 pt
9. Maxim Iglinskiy (KAZ, Astana) 40 pt
10. Johnny Hoogerland (PBS, Vacansoleil-DCM) 40 pt


Article réalisé par Jérémy Bazin l Images : AFP, Sirotti, Bettini l Montages : Jérémy Bazin

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