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Le sport au XXème siècle (6/11)

Publié par Gwendal Le Priellec sur 6 Février 2012, 10:00am

Catégories : #Leçons sportives

Du 1er au 11 février, Gwendal ressort ses cours. Il vous offre sur Culture Sport une leçon sur l’histoire du sport. Aujourd’hui, découvrez la seconde partie du second chapitre.
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B. La compétition, évènement fédérateur
1. Les grandes compétitions se mettent en place dans le premier XXe siècle
Frise chronologique simplifiée :
 
-        1815 : développement des sports modernes
 
-        De 1815 au début du XXe siècle : développement des règles du sport : se conclue par les Jeux Olympiques de 1896, à Athènes.
 
-        Début du XXe siècle (jusqu’aux années 1940) : mise en place des grandes compétitions.
 
Il existait déjà des compétitions auparavant mais elles n’étaient pas structurées par des règles (c’est la cas de la soule par exemple), il y avait des problèmes de déplacement, de moyens mis à disposition. A la fin du XIXe siècle, des moyens de transport sont mis en place. Les lignes de chemin de fer ainsi que les liaisons maritimes connaissent ainsi un essor impressionnant. Mais les JO antiques sont différents des JO modernes, il faut désormais développer l’amateurisme, réunir les jeunes. Il existe cependant des comparaison entre ces deux « types » de Jeux Olympiques, notamment l’esprit européen voulu par De Coubertin qui se rapproche du panhellénisme antique.  De Coubertin tient également à retrouver le concept de trêve olympique. Les quatre premiersJeux Olympiques (de 1896 à 1908) ont tous eu lieu dans le pays qui accueillait l’Exposition Universelle et ont, du coup, été noyés dans une foule d’animations diverses. Les premiers grands JO sont ceux de Stockholm en 1912. Mais pour que l’engouement populaire apparaisse, il faut attendre les JO de Paris, en 1924. Enfin, les JO deviennent un évènement mondial en 1936 à Berlin.
 
Le développement de la télévision, notamment dans les années 1960 (JO de 1964/68) va ainsi permettre aux téléspectateurs de communier en direct avec les efforts des sportifs. Le football est l’exemple typique de la mondialisation car c’est le seul sport qui connait une véritable diffusion mondiale (dans la pratique ou dans le suivi). La Coupe du monde naît en 1930 en Uruguay. Avec la médiatisation, on fait du football un spectacle mondial. Il y a une communion nationale et internationale pendant ces évènements, l’exemple de l’équipe de France de football de 1998, devenant championne du monde, étant ici un exemple plus que concret. Une victoire est ainsi une fierté nationale, voir un début de sentiment nationaliste. Les répercussions économiques sont, en conséquence, très importantes. Certaines compétitions rythment également la vie de certains pays, comme le Tour De France, les tournois du Grand Chelem en tennis... Ces évènements rassemblent des foules et il en découle alors une véritable communion médiatique. Par exemple, malgré ses scandales (le dopage en tout premier lieu), le Tour de France ne perd pas de sa popularité.

2. Le champion, modèle à imiter
Dès l’origine, le champion sportif est un exemple. A titre d’exemple, dans la boxe anglaise, Charpentier et Dempsey, qui bénéficiaient d’une popularité énorme, ont été des modèles pour toute une génération, et même plus. Récemment, des Zinedine Zidane ou des Jean Claude Killy ont joué ce même rôle. Ce sont des modèles basés sur des valeurs sportives, avant de s’ouvrir à d’autres domaines. Jusque dans les années 1960, la ténacité, la sportivité, l’esprit d’équipe et le fairplay dominent. Les stars du sport, particulièrement dans la culture Occidentale, ne sont pas les premiers(y a-t-il ici meilleur exemple que Raymond Poulidor, « éternel second » du Tour de France, et à ce titre représentant de la combativité et de la volonté). Dans la culture asiatique, il n’y a de la place que pour le premier, les autres étant les perdants (on retrouve ici les mêmes valeurs qu’à la guerre). Ces images positives ont été reprises par les enfants et les jeunes, ce qui permet la promotion des sportifs, mais ceci a aussi une fin commerciale (pubs…). Dans les pays totalitaires, le sport est idéalisé car il respecte l’idéologie, et en gagnant, le sportif fait gagner l’Etat. Mais le champion est celui qui se bat, et en se battant il devient maître de son destin. Car seul le travail compte, la chance n’intervient pas.
3. La compétition sportive, école de combativité.
Le sportif est toujours dans une démarche de confrontation, ce qui lui permet d’accéder aux valeurs sociales telles que le travail, le mérite, le dépassement de soi. C’est une volonté d’écraser les autres. A l’inverse, l’esprit d’équipe est une valeur positive (notamment au Japon par exemple). Mais les valeurs restent différentes selon les pays. Combativité est synonyme de confrontation, mais la confrontation peut aussi être amicale (il suffit pour cela de regarder le nombre impressionnant de matchs amicaux organisés), ce qui permet de resserrer les liens sociaux (matchs policiers/jeunes dans les cités, match de foot sur le front en 14/18, comme le montre le film « Joyeux Noël »). La combativité amène ainsi à l’hégémonie dans l’espace social.
 

Article réalisé par Gwendal Le Priellec
Crédit photo : L’Internaute
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