Deux de nos rédacteurs chez Culture Sport, Rémi Le Tenier ainsi que Dylan Nizan (aux deux extrémités sur l’image), ont été retenus pour couvrir le Tour de France en tant que « Jeunes reporters », avec quatre autres adolescents. Dans un journal, distribué au public, aux coureurs et aux journalistes présents dans le village départ, ils évoquent les à côtés de la Grande Boucle comme des professionnels.
Article de Rémi – Génération presse
Ils sont les ambassadeurs privilégiés du Tour de France. Rédacteurs, photographes, cameramen, ils ont conté les exploits de plusieurs générations de champions.
Hugo Coorevits, journaliste chevronné au Het Nieuwsblad, est une référence de la salle de presse. L’amour voué par ce Belge à la petite reine n’a jamais été démenti. Avec le temps, il a vu le cyclisme évoluer. Les moyens de communication aussi... ainsi a-t-il vu l’arrivée progressive d’Internet en salle de presse avec bienveillance. «La cohabitation entre le papier et Internet est excellente, l’arrivée des premiers ordinateurs a été une révolution.» Malgré tout, ce Flamand au français irréprochable regrette «l’omniprésence des attachés de presse sur le Tour», qu’il accuse de ne «faire circuler que les bonnes nouvelles !»
L’avis est partagé par Claude Droussent, rédacteur en chef de L’Equipe de 2003 à 2008 et présent sur le Tour depuis 1984. «Avant j’allais voir Bernard Hinault dans sa chambre et on discutait cinq minutes. Maintenant ce n’est plus pareil.» La raison ? Elle n’est pas à aller chercher loin, selon Pierre-Henri Menthéour, cameraman pour Eurosport. «Les coureurs, surtout étrangers, commencent à se comporter comme des footballeurs.»
A l’heure de l’ultra médiatisation, le Tour est l’épicentre du journalisme sportif estival. Plus de 190 pays (la Corée du sud s’est ajoutée cette année à la liste des diffuseurs) se partagent les images de la Grande Boucle. Une couverture télévisée incomparable avec une époque pas si lointaine durant laquelle Antenne 2 et FR3 se partageaient le monopole.
La salle de presse s’est aussi féminisée. L’émancipation de la gent féminine suit son cours. Les femmes représentent 15 % des journalistes sur le Tour. Ca reste peu mais il fut un temps où elles étaient tout simplement interdites. Une journaliste fut exclue manu militari, au début des années 80, après s’être introduite dans la salle de presse... déguisée en garçon. Au vacarme des machines à écrire d’autrefois a succédé la quiétude du doux ronronnement des ordinateurs. Mais l’immense salle de presse ne devrait guère tarder à s’agiter au rythme des premiers coups de pédales.
Article de Dylan – Alcatel aux abonnés présents
Chaque année, de nouveaux sponsors débarquent sur le réseau du Tour de France. En 2011, ce sont sept partenaires qui répondront à l’appel au fil des trois semaines, parmi lesquels Alcatel One Touch.
Alcatel One Touch est une entreprise de téléphonie. Nouvelle sur cette édition, la marque a décidé de prendre un forfait sur le Tour de France. pour plusieurs raisons : «Aller à la rencontre de nos clients et transmettre nos valeurs telles que l’émotion, la convivialité, le partage et la proximité, c’est notre objectif», nous confie texto Ludovic Leray, directeur de la communication et du sponsoring de la société.
La caravane Alcatel est composée de quatre autos... mobiles. Trois voitures et un char distribuent plus de 3000 tours de cou. Pas question de rester sur la touche. Pour faire bonne facture, elle a décidé de connecter le public qui n’a pas la chance de voir la caravane. Grâce à leurs smartphones, les caravaniers vont réaliser la radio caravane : «Notre volonté est de faire vivre la caravane de l’intérieur sur Facebook et Twitter», poursuit Ludovic Leray.
Maintenant, l’heure a sonné pour l’équipe d’Alcatel One Touch. Les batteries chargées, elle est prête à vibrer sur une nouvelle aventure.
Article réalisé par Nicolas Gréno l Image : Vélo 101