Deux de nos rédacteurs chez Culture Sport, Rémi Le Tenier ainsi que Dylan Nizan (les deux à gauche), ont été retenus pour couvrir le Tour de France en tant que « Jeunes reporters », avec quatre autres adolescents. Dans un journal, distribué au public, aux coureurs et aux journalistes présents dans le village départ, ils évoquent les à côtés de la Grande Boucle comme des professionnels.
Article de Rémi – Le parcours du combattant
Ils s’appellent Eddy Merckx, Bernard Hinault et Luis Ocaña. Non, ceci n’est pas une liste des plus prestigieux vainqueurs du Tour de France. Ces légendes du cyclisme ont aussi remporté à plusieurs reprises le prix du super combatif du Tour.
Depuis 2005, la célèbre marque d’électroménager Brandt a associé son nom au prix de la combativité, créé en 1956 pour récompenser les attaquants. Trophée de plus en plus prisé parles coureurs, ce prix est remis au membre du peloton le plus méritant après chaque étape. Un jury composé de dix journalistes et anciens cyclistes professionnels (dont Laurent Jalabert et Jacky Durand), envoie chaque soir son vote par SMS à l’emblématique Jean-François Pescheux, qui préside le jury.
Le classement annexe est ainsi devenu peu à peu un véritable objectif pour bon nombre de coureurs. Maxime Bouet, 24 ans, d’Ag2r La Mondiale, ambitionnait dès la conférence de presse d’avant Tour d’emporter le prix. Pour Jens Voigt, c’est un challenge excitant qui permet d’animer les courses en plus de donner une raison d’attaquer et de faire bouger les choses : «comme ça, on passe à la télé et on peut dire ‘bonjour mamma’ !»
Présenté parmi les favoris au titre, Sylvain Chavanel, lauréat en 2008 et 2010 mais touché à l’épaule sur cette édition 2011, devrait passer son tour. L’occasion de se livrer à un concours de pronostics que les Français Jérémy Roy et Mickaël Delage, mais aussi l’espagnol de la Movistar José-Ivan Gutierrez, pourraient bien emporter...
Engagé aux côtés des supers combatifs jusqu’en 2013, Brandt se plaît sur la Grande Boucle : «nous retrouvons les valeurs de notre marque dans le Tour, il faut toujours donner le meilleur de soi-même», assure Aurélien Rinaldi, responsable événementiel de la marque. Souhaitant encourager les esprits offensifs, le combatif du jour reçoit 2 000 euros et un dossard rouge à porter pour l’étape du lendemain alors que le super combatif du Tour reçoit 20 000 euros.
Brandt dispose surtout d’un atout de charme. Miss France et les différentes miss régionales seront présentes sur les podiums du Tour pour remettre les prix de la combativité.
Article de Dylan – Source ambulante
Ils ne sont que deux. Leur rôle est primordial car ils veillent à l’hydratation des coureurs. Ce sont les motards rafraîchisseurs.
Ces motards sont embauchés par Amaury sport organisation. Sur la course, ils ne sont que deux. Les motos représentent chacune les marques Vittel et Powerbar. Nous avons rencontré un des deux porteurs d’eau. Pascal Herledan a la carrure d’un acteur de cinéma. Il a d’ailleurs tenu un rôle de policier dans une série télévisée.
Le but de ces motos fraîcheur est de «ravitailler en bidons, remplis d’eau, les échappés», commente le motard de la moto Vittel. «Quand on n’a plus de bidons ou quand on estime que l’eau est trop chaude, on remonte sur une voiture-frigo placée une minute devant les hommes de tête», continue celui que les intimes appellent Pascalou.
Les deux motards jaillissent au kilomètre 50. Leur source s’écoule toute la journée jusqu’à 20 kilomètres de l’arrivée. «Après une semaine de course, je n’ai distribué qu’un seul bidon, c’était à Thomas Voeckler», informe le pilote de l’eau officielle du Tour de France.
Même s’ils n’ont fourni que quelques bidons à eux deux, ces motards seront très utiles dès que la route s’élèvera et que la température montera.
Article réalisé par Nicolas Gréno l Image : Les Jeunes Reporters du Tour