Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

@cultureSPORT

@cultureSPORT

Retrouvez-nous sur cultureSPORT.net / culture SPORT est un jeune média global entièrement consacré à l’actualité sportive et dédié à tous les pratiquants : professionnels comme amateurs, féminins et masculins, valides ou en situation de handicap, des plus jeunes aux plus anciens.


Suivons nos deux "Jeunes reporters du Tour" #9

Publié par Nicolas Gréno sur 3 Août 2011, 22:53pm

Catégories : #Tour de France

http://a6.sphotos.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-snc6/269992_237848379573020_129334720424387_886388_5482031_n.jpg
Pour clôturer comme il se doit la fin du Tour de France 2011, nous publions les ultimes articles de deux de nos rédacteurs chez Culture Sport, Rémi Le Tenier ainsi que Dylan Nizan (aux côtés de Tomer Sisley). Ils avaient été retenus pour couvrir le Tour de France en tant que « Jeunes reporters », avec quatre autres adolescents. Dans un journal, distribué au public, aux coureurs et aux journalistes présents dans le village départ, ils ont évoqué les à côtés de la Grande Boucle comme des professionnels.

 

 Article de Rémi  - De l’ombre à la lumière

Benjamin Noval, Pierre Rolland, Steve Morabito, ces noms ne vous disent sans doute pas grand-chose. Pourtant, ces hommes font partie des plus grandes équipes cyclistes au monde. Loin des honneurs réservés à leurs leaders, respectivement Contador, Voeckler et Evans, ils sont confrontés chaque jour aux tâches de l’ombre.

 

Eux, ce sont les «gregarios». Leur rôle ? Protéger leurs leaders et leur éviter de faire le coup de pédale superflu. D’un équipier à l’autre, les  qualités diffèrent. Rouleurs, poissons-pilotes ou grimpeurs, ce sont de vrais anges gardiens pour les champions. Le statut d’équipier est un passage obligé dans la carrière de tout coureur cycliste.

 

En 2008, le cadet des Schleck, Andy, épaulait son frère en montagne. Bien placé au général, il craqua finalement, payant les efforts fournis en début de Tour.

 

Chez  Ag2r La Mondiale, Maxime Bouet est depuis deux ans l’équipier et l’ami de l’irlandais  Nicolas Roche, 7ème de la Vuelta 2010 : «Je suis chargé de remonter les bidons et de placer mon camarade de chambre à l’avant du peloton, tout en le protégeant du vent. C’est une tâche ardue car Nicolas a tendance à se placer en queue de peloton.»

 

Même chez les équipiers, on trouve des coureurs... protégés ! Ainsi, Mark Renshaw, poisson-pilote de l’incontournable sprinteur Mark Cavendish, est un coureur protégé tout au long de l’étape. «Ma seule tâche est d’emmener mon leader dans les meilleures positions possibles en vue des sprints massifs», explique Renshaw. Une affaire qui marche puisque l’australien a lancé «Cav’ man» lors de ses quatre victoires sur le Tour cette année. Son homologue chez Garmin-Cervélo, le taciturne Julian Dean, vit la même situation : «Je ne m’occupe que de Tyler Farrar, c’est mon boulot. Sa victoire à Redon était fantastique, c’était aussi un peu la mienne.»

 

Le statut d’équipier est intemporel. Francis Moreau, champion olympique de poursuite à Atlanta en 1996, a été un des équipiers modèles de Greg LeMond, triple vainqueur du Tour (1986, 1989, 1990). Spécialiste du contre-la-montre, le Picard avait pour mission de donner le rythme des contre-la-montre par équipes à la manière d’un Fabian Cancellara, de la formation Leopard-Trek. Fort de neuf Tours de France, il avoue que si sa tâche n’a jamais été facile, il s’est «toujours donné à 100 %, la qualité première d’un équipier

 

 Article de Dylan  - Mécanique de précision

Agiles, acrobatiques, adroits... Les mécaniciens des coureurs rassemblent toutes ces qualités. Vincent Poulain œuvre pour le Team Europcar.

 

Le Team Europcar compte sept mécanos dans ses rangs, dont quatre qui ont le privilège de rejoindre les routes du Tour de France. Leur journée commence très tôt. Dès 6h30, les techniciens mettent la main dans le cambouis.

 

«On commence à installer les vélos sur les voitures puis on charge le reste du matériel, présente Vincent Poulain. Quand tout est prêt, le camion-atelier part pour rallier l’hôtel suivant.» Des quatre mécaniciens, deux seulement accompagnent la course, chacun dans la voiture d’un directeur sportif. Les deux autres restent au camion. Mais pour que tout le monde profite du Tour, un roulement est organisé.

 

11h00, une heure avant le départ, toute la formation arrive sur le parking des équipes. «On descend les vélos du toit, puis on règle les derniers détails, la pression monte», poursuit le fidèle mécano, qui occupe ce poste auprès de Jean-René Bernaudeau depuis 1999.

 

Midi, chacun prend sa place dans la voiture, le départ est donné. «Notre boulot consiste à dépanner les coureurs. Suivant les conditions de course (chutes, météo, parcours), on a plus ou moins de travail. Il y a des étapes où l’on n’est quasiment pas sollicités

 

16h30. Fin de l’étape. Les quatre mousquetaires se rejoignent à l’hôtel pour décharger les vélos, les nettoyer, les réparer puis les monter chacun dans le camion. 21h30, fin de la journée. «La journée se termine tard mais c’est ça, le Tour !»

 

En voiture ou au camion, ces accros de la mécanique et du vélo n’hésitent pas à relever les manches pour leurs coureurs.

 

Article réalisé par Nicolas Gréno l Image : Facebook des Jeunes reporters du Tour

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article

Archives

Articles récents