Pour faire plus ample connaissance avec notre équipe, nous vous proposons nos meilleurs souvenirs sportifs. Qu’ils soient vécus pendant notre enfance, notre adolescence, aujourd'hui, ou même contés par nos aïeux, ce moment sera résumé avec la photo qui va avec.
Forcément, les amoureux du sport, même ceux qui n'avaient pas encore vu le jour en 1983, se souviennent de celà. La victoire de Yannick Noah. A Roland Garros. Le dimanche 5 Juin 1983. Du côté de la Porte d'Auteuil, à Paris. Stade Roland Garros, court Philippe Chatrier. Un evenement, maintenant, ancré dans la mémoire collective. Un souvenir, qu'on relate, qu'on (re) regarde, comme un vieil album de famille.
Yannick Noah avait à l'époque 23 ans. Pas encore, la notorieté qu'on lui connait aujourd'hui. Mais dejà une rage de vaincre unique. Son parcours en 1983 fut semé d'embuches : Roger-Vasselin ou encore Mats Wilander. Mais finalement une victoire.
Qui a dit que les attaquants ne pouvaient pas gagner à Roland Garros ?
Rappelons, au passage, que Yannick Noah est le seul joueur à avoir battu Ivan Lendl et Mats Wilander à Roland Garros.
Depuis ce sacre, aucun tricolore ne l'a emporté sur la terre parisienne. Il reste donc le "dernier français, vainqueur à Roland Garros". Yannick Noah est devenu, d'abord, capitaine des équipes de France de Coupe Davis, puis chanteur au grand coeur, mais aussi "humanitaire" reconnu, par son investissement dans l'association de sa mère, Marie-Claire Noah, "Les enfants de la Terre".
Aujourd'hui, français prèféré des français, le natif de Sedan, fils d'un footballeur professionnel (Zacharie Noah) et père d'un basketteur de renom, Joachim, revient avec émotions sur cette année 1983, des plus faste.
Le quotidien L'Equipe titrait, même, au lendemain de son éblouissante victoire "Une étoile est née !"... ça ne s'invente pas.
Article réalisé par Paul Barcelonne