Au rythme du Dakar

Publié par Emilie Drouet sur 29 Décembre 2010, 21:43pm

Chaque année, c’est la même chanson, les couplets évoluent mais le refrain ne change pas. La mélodie du Dakar va reprendre dans quelques heures. Répétition et derniers accords pour tous les concurrents. J’ouvre grand mes yeux et mes oreilles. Show devant.

Nous vivons tous, à différentes périodes de l’année, de grands moments de sport. En janvier, ma mélodie du bonheur se nomme le Rallye Dakar. Les aventuriers laissent exulter leurs âmes avides de sensations. Le Dakar, c’est l’harmonie parfaite entre le sport automobile et l’aventure. Comment ne pas succomber à ces ahurissants paysages où galère rime avec désert. Je serai confortablement assise dans mon fauteuil pendant que le paradis visuel deviendra enfer magistral pour les pilotes bien installés dans ce qui peut s’apparenter à des fauteuils d’orchestre, mais qui au fil des kilomètres ne seront plus que de simples baquets subissant bon nombre de secousses.

Pour les pilotes, le Dakar est une aventure humaine où l’entraide est souvent de mise, la légende s’écrit à chaque instant et par le biais des médias, voilà ce que j’aime écouter, cette douce ritournelle où les gestes de chacun peuvent apporter une émotion venue de l’au-delà alors que la motivation première est la compétition. Certains disent qu’un peu de douceur dans un monde de brutes ne fait pas de mal. Ils ont certainement raison. Le Dakar nous offre cet accord parfait entre sublimes et étourdissants décors, aventure d’une vie et ambition passionnée. La passion, voilà ce qui lie nos pilotes et chacun peut se mettre à la place de l’autre, ils savent accorder leurs violons pour aller tous ensemble le plus loin possible vers la victoire.

Avec ses 32 années au compteur, le Dakar est la course par étapes qui fait rêver ! Camions, autos et motos font résonner la plus grande symphonie du rallye-raid. Plus qu’une simple course automobile, le Dakar est exigeant, la régularité et l’endurance prime, la moindre fausse note peut-être fatale. Les pilotes sauront-ils lire la partition du plus beau concert de leur vie ? Si les embûches se font absentes, les chemins devraient les mener à Buenos Aires où les attendront peut-être quelques airs de tango.

Nul doute que les concurrents connaissent très bien le parcours qui les attend, le rallye-raid est un moyen d’ajouter une nouvelle note à sa gamme en matière de géographie. Après le continent africain, le continent sud-américain nous offre une nouvelle page de l’histoire. Et en attendant le départ de ce beau spectacle, je m’en vais réviser moi aussi ma géographie. Afin de patienter, je vous propose cette petite intro ci-dessous pour vous mettre l’eau à la bouche. Le Dakar, c’est pour bientôt, alors, tous à vos ceintures !

Article réalisé par Emilie Drouet l Image : DR

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